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En 1739, les armées de [[Burckhardt Christoph von Münnich|Münnich]] franchissent le Dniepr, battant les [[Ottomans]] à la {{lien|fr=bataille de Stavuchany|lang=en|trad=battle of Stavuchany}} et occupent la forteresse de [[Khotin]] (le [[19 août]]) et [[Iaşi]]. Cependant, l’Autriche est à nouveau battue par les Turcs et signe la [[traité de Belgrade|paix séparée de Belgrade]] avec l’Empire ottoman le [[18 septembre]], par lequel l'Autriche cède la [[Valachie (principauté)|Valachie]] occidentale, le nord de la [[Serbie]] et [[Belgrade]]. Ce retrait des Autrichiens, ajouté à l’imminence d’une invasion suédoise, force la Russie à signer le [[Convention de Nyssa|traité de Nyssa]] avec la Turquie le [[3 octobre]], qui met un terme à la guerre<ref>{{Ouvrage |auteur=Spencer Tucker|titre=A global chronology of conflict : from the ancient world to the modern Middle East|volume=2|éditeur= ABC-CLIO|lieu= |année=2009|isbn =9781851096671|présentation en ligne={{Google Livres|h5_tSnygvbIC|page=739|surligne=}}}}</ref>.
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== Source ==
== Bibliographie ==
* ''Histoire de la guerre des Russes et des Impériaux contre les Turcs en 1736, 1737, 1738 et 1739 et de la paix de Belgrade qui la termina'', volume 2, 1780 [https://books.google.be/books?id=jMOkXLKrWqMC&printsec=frontcover&hl=fr#v=onepage&q&f=false Lire en ligne].
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Source ==
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Version du 21 janvier 2016 à 01:18

Guerre russo-turque de 1735-1739
Description de l'image Russian campaigns in the Crimean Tatarian Khanate 1736.jpg.
Informations générales
Date 1735-1739
Lieu Serbie-Macédoine-Valachie-Moldavie-Crimée-Ukraine
Casus belli Prise d'Azov par les Russes
Issue Traité de Belgrade
Changements territoriaux L'Autriche cède l'Olténie et Belgrade à l'Empire ottoman. L'Empire russe cède Azov à l'Empire ottoman.
Belligérants
Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Drapeau de l'Autriche Archiduché d'Autriche
Drapeau de l'Empire ottoman Empire ottoman
Khanat de Crimée
Commandants
Münnich
François-Étienne de Lorraine
Yeğen Mehmed Paşa
Fetih II Giray
Mengli II Giray

Guerre russo-turque

La guerre russo-turque de 1735-1739 est un conflit opposant la Russie impériale à l’Empire ottoman causé par les contradictions nées de la guerre de Succession de Pologne de 1733–1735 et les raids menés par les Tatars de Crimée. La guerre est aussi une nouvelle manifestation des efforts russes pour obtenir un accès aux « mers chaudes ».

Diplomatie

Avant l’éclatement de la guerre russo-turque, la Russie cherche à s’assurer une situation internationale favorable en signant plusieurs traités avec la Perse en 1732–1735 (en guerre avec la Turquie ottomane entre 1730 et 1736) et en soutenant ascension au trône de Pologne d’Auguste III en 1735, contre le protégé de la France Stanislas Leszczyński, favorable à la Turquie.

La Russie et l'Autriche envisagent une vaste offensive dans les Balkans afin d'en exclure définitivement les Turcs. Un accord avait été conclu entre les deux grandes puissances en 1726.

La course à la guerre (1735–1738)

Le casus belli sont les raids des Tatars de Crimée, vassaux des Ottomans, sur l’Ukraine à la fin de 1735 et la campagne militaire du khan de Crimée dans le Caucase. En 1736, le commandement russe planifie la prise d’Azov et de la Crimée. Cette offensive étant considérée comme un casus belli par La Porte.

En 1735, à la veille de la guerre, les Russes concluent la paix avec la Perse, rétrocédant tous les territoires conquis au cours de la guerre russo-persane de 1722-1723.

Le , l’armée russe du Dniepr, forte de 62 000 hommes et sous le commandement du maréchal Burckhardt Christoph von Münnich, prend d’assaut les fortifications turques à Perekop et occupent Bakhtchyssaraï le 17 juin. Cependant, l’insuffisance du ravitaillement ajoutée à la survenue d’une épidémie force Münnich à faire retraite vers l’Ukraine. Le 19 juin, l’armée russe du Don — 28 000 soldats sous le commandement du général Peter de Lacy appuyé par la flottille du Don (en) sous le commandement du vice-amiral Pierre Bredal — s’empare de la forteresse d’Azov. En , l’armée de Münnich prend d’assaut la forteresse ottomane d’Otchakov. Les troupes de Lacy (déjà fortes de 40 000) font mouvement en Crimée au même moment, infligeant un certain nombre de défaites à l’armée du khan de Crimée et s’emparant de Karasubazar. Cependant, Lacy et ses régiments sont contraints de se retirer de Crimée en raison de la déficience du train des équipages.

Portrait de Münnich

En , les Autrichiens, dont les troupes sont commandées par François-Étienne de Lorraine assisté du général Seckendorff, entrent en guerre contre l’Empire ottoman, lancent une offensive en Macédoine et s'emparent de Niš. Mais la même année, les Turcs lancent une contre-offensive et reprennent Niš. En 1738, ils parviennent même à reprendre Belgrade et Semendria. En août, la Russie, l’Autriche et la Sublime Porte entament des négociations à Nemirov dont il ne ressort rien. Aucune opération militaire d’importance ne se déroule en 1738. L’armée russe doit abandonner Otchakov et la péninsule de Kinbourn en raison de l’irruption de la peste bubonique.

Le dernier chapitre de la guerre

En 1739, les armées de Münnich franchissent le Dniepr, battant les Ottomans à la bataille de Stavuchany (en) et occupent la forteresse de Khotin (le 19 août) et Iaşi. Cependant, l’Autriche est à nouveau battue par les Turcs et signe la paix séparée de Belgrade avec l’Empire ottoman le 18 septembre, par lequel l'Autriche cède la Valachie occidentale, le nord de la Serbie et Belgrade. Ce retrait des Autrichiens, ajouté à l’imminence d’une invasion suédoise, force la Russie à signer le traité de Nyssa avec la Turquie le 3 octobre, qui met un terme à la guerre[1].

Bibliographie

  • Histoire de la guerre des Russes et des Impériaux contre les Turcs en 1736, 1737, 1738 et 1739 et de la paix de Belgrade qui la termina, volume 2, 1780 Lire en ligne.

Notes et références

  1. Spencer Tucker, A global chronology of conflict : from the ancient world to the modern Middle East, vol. 2, ABC-CLIO, (ISBN 9781851096671, présentation en ligne)

Source