« Christianisme nicéen » : différence entre les versions

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== Présentation ==
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[[Trinité chrétienne|Trinitaire]], il définit son orthodoxie en opposition à l'[[arianisme]]. Le christianisme nicéen devint religion d'état en [[392|380]]{{Lien incohérent|date=février 2016}} dans l'[[Empire romain]] (soit près d'un siècle après l'[[Arménie]], premier état officiellement chrétien en 301) quand [[Théodose Ier|Théodose I{{er}}]] imposa une législation abolissant les [[Paganisme|cultes païens]] et interdisant tout comportement païen dans l'[[Empire romain|Empire]].
[[Trinité chrétienne|Trinitaire]], il définit son orthodoxie en opposition à l'[[arianisme]]. Le christianisme nicéen devint religion d'état en [[392|380]]{{Lien à corriger|date=février 2016}} dans l'[[Empire romain]] (soit près d'un siècle après l'[[Arménie]], premier état officiellement chrétien en 301) quand [[Théodose Ier|Théodose I{{er}}]] imposa une législation abolissant les [[Paganisme|cultes païens]] et interdisant tout comportement païen dans l'[[Empire romain|Empire]].


Dans les écrits issus de la mouvance [[Église orthodoxe|orthodoxe moderne]], l'expression '''christianisme orthodoxe''' est souvent employée dans le sens de '''christianisme nicéen''' ; par contraste, dans les écrits issus de la mouvance [[Catholicisme|catholique moderne]], c'est l'expression '''Église catholique romaine''' qui est employée pour dire « christianisme nicéen »<ref>Par exemple chez Michel Rouche : ''Clovis, histoire et mémoire : actes du Colloque international d'histoire de Reims'', 19-25 septembre 1996, Volume 1, Presses Paris Sorbonne (1997)</ref>. Les deux Églises reconnaissent le [[premier concile de Nicée]], mais la culture historique de chaque auteur l'amène à considérer la continuité de l'[[Pentarchie|Église nicéenne]] d'avant la [[Séparation des Églises d'Orient et d'Occident|séparation de 1054]] comme maintenue par « son » église, plutôt que par l'autre<ref>Comme cela apparaît clairement en comparant, par exemple, des ouvrages comme ''L’Église des premiers temps'' de [[Jean Daniélou]] (Points Histoire, Seuil 1985) et ''Histoire de la séparation de l'église aux IX-XI siècles'' d'A. P. Lebedev (История разделения Церквей в IX, X и XI веках, Saint-Petersbourg 1911, réédité 1999).</ref>.
Dans les écrits issus de la mouvance [[Église orthodoxe|orthodoxe moderne]], l'expression '''christianisme orthodoxe''' est souvent employée dans le sens de '''christianisme nicéen''' ; par contraste, dans les écrits issus de la mouvance [[Catholicisme|catholique moderne]], c'est l'expression '''Église catholique romaine''' qui est employée pour dire « christianisme nicéen »<ref>Par exemple chez Michel Rouche : ''Clovis, histoire et mémoire : actes du Colloque international d'histoire de Reims'', 19-25 septembre 1996, Volume 1, Presses Paris Sorbonne (1997)</ref>. Les deux Églises reconnaissent le [[premier concile de Nicée]], mais la culture historique de chaque auteur l'amène à considérer la continuité de l'[[Pentarchie|Église nicéenne]] d'avant la [[Séparation des Églises d'Orient et d'Occident|séparation de 1054]] comme maintenue par « son » église, plutôt que par l'autre<ref>Comme cela apparaît clairement en comparant, par exemple, des ouvrages comme ''L’Église des premiers temps'' de [[Jean Daniélou]] (Points Histoire, Seuil 1985) et ''Histoire de la séparation de l'église aux IX-XI siècles'' d'A. P. Lebedev (История разделения Церквей в IX, X и XI веках, Saint-Petersbourg 1911, réédité 1999).</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 19 février 2016 à 21:39

Le christianisme nicéen est le courant du christianisme ancien issu du premier concile de Nicée.

Place du christianisme nicéen dans le schéma diachronique (non exhaustif) de la diversité des christianismes : l'épaisseur des branches évoque l'importance numérique approximative des fidèles de chaque confession.

Présentation

Trinitaire, il définit son orthodoxie en opposition à l'arianisme. Le christianisme nicéen devint religion d'état en 380[Lien à corriger] dans l'Empire romain (soit près d'un siècle après l'Arménie, premier état officiellement chrétien en 301) quand Théodose Ier imposa une législation abolissant les cultes païens et interdisant tout comportement païen dans l'Empire.

Dans les écrits issus de la mouvance orthodoxe moderne, l'expression christianisme orthodoxe est souvent employée dans le sens de christianisme nicéen ; par contraste, dans les écrits issus de la mouvance catholique moderne, c'est l'expression Église catholique romaine qui est employée pour dire « christianisme nicéen »[1]. Les deux Églises reconnaissent le premier concile de Nicée, mais la culture historique de chaque auteur l'amène à considérer la continuité de l'Église nicéenne d'avant la séparation de 1054 comme maintenue par « son » église, plutôt que par l'autre[2].

Notes et références

  1. Par exemple chez Michel Rouche : Clovis, histoire et mémoire : actes du Colloque international d'histoire de Reims, 19-25 septembre 1996, Volume 1, Presses Paris Sorbonne (1997)
  2. Comme cela apparaît clairement en comparant, par exemple, des ouvrages comme L’Église des premiers temps de Jean Daniélou (Points Histoire, Seuil 1985) et Histoire de la séparation de l'église aux IX-XI siècles d'A. P. Lebedev (История разделения Церквей в IX, X и XI веках, Saint-Petersbourg 1911, réédité 1999).

Voir aussi

Articles connexes