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André Lévy  a été baigné de culture chinoise dès ses premières années, ayant passé son enfance, jusqu’en 1937, dans la concession française de Tientsin. Au lendemain de la guerre, après les années d’Occupation et suite à son engagement dans les maquis d’Auvergne,  il s’inscrit aux Langues 'O, où il obtient les diplômes de chinois et de hindi, tout en suivant des études de sanskrit à la Sorbonne, où il obtient une licence de lettres.
André Lévy  a été baigné de culture chinoise dès ses premières années, ayant passé son enfance, jusqu’en 1937, dans la concession française de Tientsin. Au lendemain de la guerre, après les années d’Occupation et suite à son engagement dans les maquis d’Auvergne,  il s’inscrit aux Langues 'O, où il obtient les diplômes de chinois et de hindi, tout en suivant des études de sanskrit à la Sorbonne, où il obtient une licence de lettres.


Marié à Anne-Marie Lévy, écrivaine norvégienne, Ils séjournent tous deux à plusieurs reprises en Inde et à Ceylan sur une période de deux ans dans le cadre de ses activités au sein du CNRS. En 1958,  il a la charge d'assurer l'intérim de la direction de l'EFEO à Hanoi quelque temps avant sa fermeture dans le contexte de la guerre froide et des évolutions au Viet-nam. A. Lévy s'établit ensuite à Kyôto en 1959, dont l'université est réputé pour les études de littérature chinoise et qui dispose d’un bibliothèque particulièrement prestigieuse au  Japon Jimbun Kagaku Kenkyûsho. En 1966, il quitte Kyôto pour Hong Kong, toujours en qualité de chercheur auprès de l'EFEO. Toute la documentation acquise lui permet de réaliser une œuvre importante qui devient sa thèse de doctorat d'État, soutenue en 1974, sur le conte en langue parlée du {{s-|XVII}}. En 1969, l'université de Bordeaux lui propose la direction des études chinoises, avec une interruption entre 1981 et 1984, lorsqu'il assume la direction de l'unité de l'Asie Orientale à l'université de Paris-VII. En 1995, il devient professeur émérite de l'université Bordeaux-III.
Marié à Anne-Marie Lévy, écrivaine norvégienne, Ils séjournent tous deux à plusieurs reprises en Inde et à Ceylan sur une période de deux ans dans le cadre de ses activités au sein du CNRS. En 1958,  il a la charge d'assurer l'intérim de la direction de l'EFEO à Hanoi quelque temps avant sa fermeture dans le contexte de la guerre froide et des évolutions au Viet-nam. A. Lévy s'établit ensuite à Kyôto en 1959, dont l'université est réputé pour les études de littérature chinoise et qui dispose d’un bibliothèque particulièrement prestigieuse au  Japon Jimbun Kagaku Kenkyûsho. En 1966, il quitte Kyôto pour Hong Kong, toujours en qualité de chercheur auprès de l'EFEO. Toute la documentation acquise lui permet de réaliser une œuvre importante qui devient sa thèse de doctorat d'État, soutenue en 1974, sur le conte en langue parlée du {{s-|XVII}}. En 1969, l'université de Bordeaux lui propose la direction des études chinoises, avec une interruption entre 1981 et 1984, lorsqu'il assume la direction de l'unité de l'Asie Orientale à l'université de Paris-VII. En 1995, il devient professeur émérite de l'université Bordeaux-III. Médaille de bronze du CNRS, il est fait commandeur des Palmes Académiques en 1998.


Ses travaux et publications se rapportent à la littérature chinoise dite prémoderne 
Ses travaux et publications se rapportent à la littérature chinoise dite prémoderne 

Version du 10 octobre 2016 à 19:48

André Lévy est un sinologue français, né en 1925 en Chine[1].

Publicité dans un journal en Chine relative au magasin d'horlogerie-joaillerie tenu par le père d'André Lévy, Marx Lévy.

Né en Chine à Tientsin en 1925, issu d'une famille d'horlogers-joailliers, André Lévy, universitaire français et sinologue, a publié de nombreuses traductions du chinois. Il connaît également le hindi et le sanskrit. Il a traduit pour la bibliothèque de la Pléiade chez Gallimard : La pérégrination vers l’Ouest (Xiyou ji), le voyage romancé du pèlerin chinois Xuanzang vers l’Inde à la recherche des textes sacrés du bouddhisme et le Jin Ping Mei (Fleur en fiole d’or).

André Lévy  a été baigné de culture chinoise dès ses premières années, ayant passé son enfance, jusqu’en 1937, dans la concession française de Tientsin. Au lendemain de la guerre, après les années d’Occupation et suite à son engagement dans les maquis d’Auvergne,  il s’inscrit aux Langues 'O, où il obtient les diplômes de chinois et de hindi, tout en suivant des études de sanskrit à la Sorbonne, où il obtient une licence de lettres.

Marié à Anne-Marie Lévy, écrivaine norvégienne, Ils séjournent tous deux à plusieurs reprises en Inde et à Ceylan sur une période de deux ans dans le cadre de ses activités au sein du CNRS. En 1958,  il a la charge d'assurer l'intérim de la direction de l'EFEO à Hanoi quelque temps avant sa fermeture dans le contexte de la guerre froide et des évolutions au Viet-nam. A. Lévy s'établit ensuite à Kyôto en 1959, dont l'université est réputé pour les études de littérature chinoise et qui dispose d’un bibliothèque particulièrement prestigieuse au  Japon Jimbun Kagaku Kenkyûsho. En 1966, il quitte Kyôto pour Hong Kong, toujours en qualité de chercheur auprès de l'EFEO. Toute la documentation acquise lui permet de réaliser une œuvre importante qui devient sa thèse de doctorat d'État, soutenue en 1974, sur le conte en langue parlée du XVIIe siècle. En 1969, l'université de Bordeaux lui propose la direction des études chinoises, avec une interruption entre 1981 et 1984, lorsqu'il assume la direction de l'unité de l'Asie Orientale à l'université de Paris-VII. En 1995, il devient professeur émérite de l'université Bordeaux-III. Médaille de bronze du CNRS, il est fait commandeur des Palmes Académiques en 1998.

Ses travaux et publications se rapportent à la littérature chinoise dite prémoderne 

Liste des œuvres et traductions

Auteur

  • "Fleur sur l'océan des péchés". (critique de livre de Fleur sur l'océan des péchés, Archive). Études chinoises, No. 1, 1982.
  • "La passion de traduire." (Archive) dans: Alleton, Vivianne and Michael Lackner (editors). De l'un au multiple: traductions du chinois vers les langues européennes Translations from Chinese into European Languages. Éditions de la maison des sciences de l'homme, 1999, Paris. p. 161-172. ISBN 273510768X, 9782735107681.
  • 1971, Études sur le conte et le roman chinois, Paris, EFEO (PEFEO, 82).
  • 1972, L'antre aux fantômes des collines de l'Ouest, sept contes chinois anciens, XIIe-XIVe siècles, trad., intro., notes et commentaires, Paris, Gallimard (Connaissance de l'Orient, 38).
  • 1978, Inventaire analytique et critique du conte chinois en langue vulgaire, Paris, Collège de France/IHEC (Mémoire de l'Institut des hautes études chinoise, 8-1).
  • 1981, Sept victimes pour un oiseau, précédé d'une introduction sur le conte policier ou judiciaire chinois, neuf pièces traduites, annotées et commentées, Paris, Flammarion.
  • 1981, Le conte en langue vulgaire du XVIIe siècle (vogue et déclin d'un genre narratif de la littérature chinoise), Paris, Institut des hautes études chinoises, [ Prix Giles 1976].
  • 1985, Jin Ping Mei, Fleur en Fiole d'Or, intro., trad. et notes, préf. d'Étiemble, Paris, Gallimard (La Pléiade). 1986, Nouvelles lettres édifiantes et curieuses d'Extrême-Occident par des voyageurs lettrés chinois, Paris, Seghers.
  • 1991, La pérégrination vers l'ouest, trad. annotée & critique du Xiyou Ji, Paris, Gallimard (La Pléiade). 1991, La littérature chinoise ancienne et classique, Paris, PUF (Que sais-je ?).
  • 1996,Pu Songling, chroniques de l'étrange, Arles, Ph. Picquier.
  • Bai Xianyong "Garçon de cristal", 1983, traduit du chinois par André Lévy

Ouvrages

  • La Littérature chinoise ancienne et classique, Presses universitaires de France, « Que sais-je ? », 1991.

Références

  1. Biographie sur le site de l'EFEO.