« Charles Mannay » : différence entre les versions
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Nommé chanoine au Chapitre métropolitain de Reims le 7 mai 1780, il est promu vicaire général de l'[[archidiocèse de Reims]] le {{date-|26 février 1787}}. Reçu entre temps docteur en Sorbonne en 1783, il devient le directeur sinon le rédacteur de la thèse de [[Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord]], futur évêque d'[[diocèse d'Autun|Autun]]. |
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Il émigre à la Révolution en Angleterre puis en Écosse, ne rentrant en France qu'après la signature du Concordat. |
Il émigre à la Révolution en Angleterre puis en Écosse, ne rentrant en France qu'après la signature du Concordat. |
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Nommé évêque de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]] par [[Napoléon]], il est sacré le 18 juillet 1802 en l'église des Carmes de Paris par {{Mgr}} [[Antoine Xavier Mayneaud de Pancemont|Antoine-François-Xavier Mayneaud de Pancemont]], évêque de [[Liste des évêques de Vannes|Vannes]], assisté des évêques de Digne et Nice. Ses armes : écartelé aux premier et quatrième d'argent à trois fasces de sable, aux second et au troisième d'azur au lion d'or. |
Nommé évêque de [[Trèves (Allemagne)|Trèves]] par [[Napoléon]], il est sacré le {{date-|18 juillet 1802}} en l'église des Carmes de Paris par {{Mgr}} [[Antoine Xavier Mayneaud de Pancemont|Antoine-François-Xavier Mayneaud de Pancemont]], évêque de [[Liste des évêques de Vannes|Vannes]], assisté des évêques de Digne et Nice. Ses armes : écartelé aux premier et quatrième d'argent à trois fasces de sable, aux second et au troisième d'azur au lion d'or. |
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Nommé chevalier de la Légion d'Honneur en 1807, officier en 1809, baron de l'Empire en 1808. Il devient en 1809 un des conseillers ecclésiastiques de Napoléon en compagnie de Mgr [[Louis-Mathias de Barral]] et Mgr Duvoisin (Nantes) |
Nommé chevalier de la Légion d'Honneur en 1807, officier en 1809, baron de l'Empire en 1808. Il devient en 1809 un des conseillers ecclésiastiques de Napoléon en compagnie de {{Mgr}} [[Louis-Mathias de Barral]] et {{Mgr}} Duvoisin (Nantes)<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Michel Lagrée|titre=Mentalités, religion et histoire en Haute-Bretagne au XIXe siècle. Le diocèse de Rennes 1815-1848.|passage=492 pages|lieu=Paris|éditeur=|année=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. |
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Version du 9 janvier 2017 à 08:55
| Charles Mannay | |
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| Biographie | |
|---|---|
| Naissance | Champeix (France) |
| Ordination sacerdotale | |
| Décès | (à 79 ans) à Rennes |
| Évêque de l'Église catholique | |
| Ordination épiscopale | par Mgr Antoine-François-Xavier Mayneaud de Pancemont |
| Dernier titre ou fonction | Évêque de Rennes |
| Évêque de Trèves, d'Auxerre puis de Rennes | |
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| (en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | |
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Charles Mannay, né le 14 octobre 1745 à Champeix (Auvergne) au diocèse de Clermont, mort le 5 décembre 1824 à Rennes, est un évêque de l'Église catholique romaine.
Biographie
Nommé chanoine au Chapitre métropolitain de Reims le 7 mai 1780, il est promu vicaire général de l'archidiocèse de Reims le . Reçu entre temps docteur en Sorbonne en 1783, il devient le directeur sinon le rédacteur de la thèse de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, futur évêque d'Autun.
Il émigre à la Révolution en Angleterre puis en Écosse, ne rentrant en France qu'après la signature du Concordat.
Nommé évêque de Trèves par Napoléon, il est sacré le en l'église des Carmes de Paris par Mgr Antoine-François-Xavier Mayneaud de Pancemont, évêque de Vannes, assisté des évêques de Digne et Nice. Ses armes : écartelé aux premier et quatrième d'argent à trois fasces de sable, aux second et au troisième d'azur au lion d'or.
Nommé chevalier de la Légion d'Honneur en 1807, officier en 1809, baron de l'Empire en 1808. Il devient en 1809 un des conseillers ecclésiastiques de Napoléon en compagnie de Mgr Louis-Mathias de Barral et Mgr Duvoisin (Nantes)[1].
Après l'invasion prussienne, il doit démissionner en novembre 1816.
Louis XVIII le choisit alors comme évêque d'Auxerre en 1817, mais le siège n'ayant pas été rétabli, il ne peut en prendre possession.
Finalement, en 1820 il est préconisé évêque de Rennes où il décède le .
Mgr Mannay est enterré dans le croisillon sud de l'actuelle église Notre-Dame en Saint-Melaine de Rennes, cathédrale alors du diocèse de Rennes tandis qu'est reconstruite la cathédrale Saint-Pierre.
Notes et références
- Michel Lagrée, Mentalités, religion et histoire en Haute-Bretagne au XIXe siècle. Le diocèse de Rennes 1815-1848., Paris, p. 492 pages
Source
- CEF de Rennes
- Émile Bouchez, Le clergé de Reims pendant la Révolution et la suppression de l'Archevêché de Reims (1789-1821), Paris, 1913.
