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[[Fichier:2 Arrival of Thor - Icelandic Coast Guard 2011-10-27 Reykjavik.jpg|thumb|right|Le [[Þór (navire)|Þór]] navire amiral de la [[Garde-côtes d'Islande]] à Reykyavik en 2011]]
[[Fichier:2 Arrival of Thor - Icelandic Coast Guard 2011-10-27 Reykjavik.jpg|thumb|right|Le [[Þór (navire)|Þór]] navire amiral de la [[Garde-côtes d'Islande]] à Reykyavik en 2011]]
La République Islandaise ne possédant pas d'armée, si ce n'est une unique unité d'infanterie et quelques personnels de marine, la '''Défense islandaise''' est dans la pratique assurée par les [[États-Unis]] ; le pays a également des accords avec l'[[Forces armées norvégiennes|armée norvégienne]], l'[[armée danoise]] et d'autres membres de l'OTAN pour sa sécurité intérieure.
La République Islandaise ne possédant pas d'armée, si ce n'est une unique unité d'infanterie et une cinquantaine de marins, la '''Défense islandaise''' est dans la pratique assurée par les [[États-Unis]] ; le pays a également des accords avec l'[[Forces armées norvégiennes|armée norvégienne]], l'[[armée danoise]] et d'autres membres de l'OTAN pour sa sécurité intérieure.


== Historique ==
== Historique ==

Version du 11 mai 2017 à 08:59

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Défense islandaise
Logo de la force de défense Islandaise.
Logo de la force de défense Islandaise.
Branches Unité islandaise de réponse aux crises
Garde-côtes d'Islande
Système de défense aérien islandais
Commandement
ministre des affaires étrangères Lilja Dögg Alfreðsdóttir
Chef des garde-côtes Contre-amiral Georg Làrusson
Main-d'œuvre
Disponibles au service militaire 75 337 (estimations 2010)[1] hommes
Aptes au service militaire 62 781 (estimations 2010)[1] hommes
61 511 (estimations 2010)[1] femmes
Atteignant l'âge militaire chaque année 2 393[1]  hommes
2 317[1] femmes
Actifs ~ 300 (en 2011)
Déployés hors du pays 4 paramilitaires en Afghanistan au sein de la FIAS[2]
Budgets
Pourcentage du PNB 0,4
Le Þór navire amiral de la Garde-côtes d'Islande à Reykyavik en 2011

La République Islandaise ne possédant pas d'armée, si ce n'est une unique unité d'infanterie et une cinquantaine de marins, la Défense islandaise est dans la pratique assurée par les États-Unis ; le pays a également des accords avec l'armée norvégienne, l'armée danoise et d'autres membres de l'OTAN pour sa sécurité intérieure.

Historique

L'Islande fait partie de l'OTAN et participe également à son état-major. La défense de l’île était auparavant assurée par une présence des forces armées des États-Unis qui, depuis 1951, était sur la base de Keflavik. En 2006 toutefois, le gouvernement des États-Unis a fait part au gouvernement islandais de son intention de réduire de façon très importante sa présence militaire en Islande : en effet, depuis la fin de la Guerre froide, l'île n'a plus la même valeur stratégique.

Le 30 septembre 2006 le dernier soldat américain quitte la base de Keflavik. La base fut temporairement fermée jusqu'à ce que l'OTAN confirme l'envoi à partir du de chasseurs pour assurer la police du ciel. Cette présence à temps partiel débute par l'envoi de 4 Mirage 2000 de l'armée de l'air française pour 6 semaines.

Organisation

Des policiers et des fonctionnaires armés de ce pays participent à des missions de maintien de la paix pour l'ONU depuis 1950. Une unité créée en 1990, l'Unité islandaise de réponse aux crises d'une centaine d'hommes, sous les ordres d'un colonel, a des missions de l'OTAN et ont participé en outre à la coalition militaire en Irak. Cette unité dispose ainsi d'armements modestes correspondants à ceux d'une compagnie d'infanterie :

Pour faciliter la logistique et l'emploi de l'unité, ces armes sont aussi celles en service chez les militaires danois et norvégiens

  • Ces seuls militaires islandais disposent aussi de quelques Nissan Patrol blindées, armées et équipées de pneus plus larges et de nouvelles suspensions adaptées au terrain montagneux.

Le pays dispose de quatre stations radars dépendant d'une agence du ministère des affaires étrangères pour la surveillance de son espace aérien.

L'Islande dispose seulement de 3 garde-côtes et de deux vedettes dépendant du ministère de la justice pour surveiller ses eaux territoriales ; flotte suffisante pour contrôler la « guerre de la morue » contre des chalutiers étrangers, en particulier britanniques[3].

Notes et références

Annexes

Article connexe

Liens externes