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« Conseil d'assistance économique mutuelle » : différence entre les versions

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* [[République populaire tchécoslovaque]] (janvier 1949), État membre fondateur ([[République socialiste tchécoslovaque]] en juillet 1960) ;
* [[République populaire tchécoslovaque]] (janvier 1949), État membre fondateur ([[République socialiste tchécoslovaque]] en juillet 1960) ;
* [[République populaire de Roumanie]] (janvier 1949), État membre fondateur ([[République socialiste de Roumanie]] en juin 1965) ;
* [[République populaire de Roumanie]] (janvier 1949), État membre fondateur ([[République socialiste de Roumanie]] en juin 1965) ;
* [[République populaire socialiste d'Albanie|République populaire d'Albanie]] (de février 1949 à décembre 1961, puis ne participe plus à l'organisation après la [[rupture soviéto-albanaise]]) ;
* [[République populaire socialiste d'Albanie|République populaire d'Albanie]] (de février 1949 à décembre 1961, puis ne participe plus à l'organisation après la [[rupture sino-soviétique]]) ;
* [[République démocratique allemande]] (septembre 1950) ;
* [[République démocratique allemande]] (septembre 1950) ;
* [[République populaire mongole]] (juin 1962) ;
* [[République populaire mongole]] (juin 1962) ;

Version du 7 juillet 2017 à 03:53

  • Les États membres du Comecon.
  • L'Albanie, qui en est un État membre mais n'y participant pas.
  • La Yougoslavie, qui en est un État associé.
  • Les États observateurs ou les pays coopérants « non-socialistes ».
  • Le Conseil d'assistance économique mutuelle ou Conseil d'aide économique mutuelle (CAEM, également désigné par l'acronyme anglais Comecon ; en russe : СЭВ) était une organisation d'entraide économique entre différents pays communistes. Créé par Staline en 1949 en réponse au Plan Marshall créé en 1947, il s'est dissous avec la chute du bloc soviétique le 28 juin 1991[1], à la fin de la Guerre froide. Son siège se trouvait sur la nouvelle rue Arbat à Moscou.

    Généralités

    Graphique montrant de 1950 à 1989 le PNB de l'URSS, de l'Europe de l'Ouest et de l'Europe de l'Est en % par rapport à celui des États-Unis.
    XXXIIe réunion du Conseil pour la session d'entraide économique, qui a eu lieu à Bucarest entre le 27 et 29 juin 1978.
    Nombre de voitures et de téléphones pour 1000 hab. dans les pays européens du Comecom et la moyenne de ceux-ci dans l'OCDE en 1987.

    Cet organisme avait pour but la meilleure planification et la spécialisation des industries nationales des pays communistes. Après la Seconde Guerre mondiale, les pays dits « socialistes » ont adopté au sein du CAEM le clearing (compensation) bilatéral, seule méthode applicable aux échanges extérieurs d'un pays à économie planifiée. Ils ont ensuite introduit le clearing multilatéral, plus propice à surmonter les obstacles au développement des pays du CAEM et où le « rouble transférable » devait jouer le rôle d'unité comptable. Sur le plan macro-économique, le « rouble transférable » fut plutôt un moyen de comparaison du volume des livraisons réciproques.

    La création du CAEM, qui peut être vue comme une réaction au plan Marshall qui aida à la reconstruction de l'Europe occidentale (Allemagne de l'Ouest, France, etc.) et à la formation du « monde libre », provoqua une dépendance économique accrue des pays satellites d'Europe de l'Est envers l'Union soviétique, entre autres par l'obligation de l'usage du « rouble transférable » dans les transactions inter-États, renforçant ainsi l'hégémonie de l'Union soviétique. L'organisation jouait aussi un rôle politique essentiel pour l'URSS puisqu'elle lui permettait d'obtenir en échange un grand poids dans les affaires intérieures grâce à des subventions, des prêts ou l'envoi de main-d'œuvre.

    Les États participant aux activités du Comecon

    Les États membres
    Les États associés
    Les États observateurs
    Les pays coopérants « non-socialistes »

    Notes et références

    1. Véronique Jobert, La fin de l'URSS et la crise d'identité russe, Presses Paris Sorbonne, , p. 78

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes