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En {{date-|septembre 1941}}, Félicien Joly, Rene Denys, Eusebio Ferrari et les frères Bridoux font dérailler un train de troupes allemandes sur le trajet entre Lille et Valenciennes<ref>A. Ouzoulias, ''Les bataillons de la jeunesse'', éd. de 1990, {{p.|179}}</ref>.
En {{date-|septembre 1941}}, Félicien Joly, Rene Denys, Eusebio Ferrari et les frères Bridoux font dérailler un train de troupes allemandes sur le trajet entre Lille et Valenciennes<ref>A. Ouzoulias, ''Les bataillons de la jeunesse'', éd. de 1990, {{p.|179}}</ref>.


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== Hommage ==
== Hommage ==

Version du 21 janvier 2018 à 16:08

Félicien Joly est un jeune communiste résistant français né à Escaudain le , mort fusillé par les nazis le à Lille.

Biographie

Issue d'une famille ouvrière du Nord, Félicien Joly poursuit ses études jusqu'au brevet élémentaire, puis au brevet supérieur lui permettant de devenir instituteur à Fresnes-sur-Escaut[1],[2].

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint la Résistance. Il est très actif aux côtés de Germinal Martel, membre du comité central des Jeunesses communistes, qui dirige le département du Nord avec son frère Aimable Martel, René Denys, les frères André et Jules Bridoux, Eusebio Ferrari.

Il participe aux premiers sabotages du matériel de l'armée allemande[3]. Dès août 1940, il est de ceux qui rédigent et diffusent des numéros spéciaux de l'Avant-Garde et En avant, un journal des Jeunesses communistes du Nord[4]. Le groupe auquel il appartient prend aussi une part importante — par la distribution de tracts — dans l'organisation d'une grève de mineurs en avril puis en mai 1941[5].

En , Félicien Joly, Rene Denys, Eusebio Ferrari et les frères Bridoux font dérailler un train de troupes allemandes sur le trajet entre Lille et Valenciennes[6].

Arrêté le à Escaudain, il est condamné à mort et fusillé le à la Citadelle de Lille[7], en même temps que quatre autres jeunes communistes : Maurice Dor, Jean Dubois, Charles Robiquet et Sandor Serediak,

Hommage

Les collèges de Fresnes-sur-Escaut et d'Escaudain portent son nom pour honorer sa mémoire[2].

Références

  1. Michel Rousseau, Odette Hardy-Hémery, Notice biographique, sur maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr
  2. a et b Félicien Joly, sur 2c.ac-lille.fr
  3. Valérie Aubert, « Les collégiens perpétuent la mémoire du résistant Félicien Joly », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. A. Ouzoulias, Les bataillons de la jeunesse, éd. de 1990, p. 159
  5. A. Ouzoulias, Les bataillons de la jeunesse, éd. de 1990, p. 166
  6. A. Ouzoulias, Les bataillons de la jeunesse, éd. de 1990, p. 179
  7. Fusillés, sur lacoupole-france.com

Bibliographie