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* ''[[La Lumière des justes]]'' (1979, [[Henri Troyat]])
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* ''[[Le Comte de Monte-Cristo (mini-série, 1979)|Le Comte de Monte-Cristo]]'' (1979, [[Alexandre Dumas]])
* ''[[Le Comte de Monte-Cristo (mini-série, 1979)|Le Comte de Monte-Cristo]]'' (1979, [[Alexandre Dumas]])
* ''La poupée sanglante'' (G. Leroux)
* ''[[La Poupée sanglante (mini-série)|La Poupée sanglante]]'' (1976, [[Gaston Leroux|G. Leroux]])
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Version du 4 mars 2018 à 02:44

Une mini-série (ou télé-série[réf. nécessaire] au Québec) est une série télévisée racontant une histoire en un nombre prédéterminé d'épisodes[1] (entre trois et treize), pour une durée totale de trois à treize heures[2].

Aux États-Unis, le terme est désigné par Film ou limited serie. Les critères aux Primetime Emmy Awards (qui utilisent, depuis 2015, le terme limited serie) indiquent un programme diffusé en deux parties au minimum, d'au moins 150 minutes au total, et dont les intrigues et personnages sont finis[3]. Une mini-série en plusieurs saisons, qui n'a en commun que la thématique, et donc ni les intrigues ou personnages, est désignée comme une série d'anthologie. Pour les distinctions, les mini-séries sont nommées dans les mêmes catégories que les téléfilms.

Histoire

Depuis le milieu des années 1970, ce type de séries a commencé à avoir du succès aux États-Unis, avec notamment Racines. De nombreuses mini-séries américaines ont été diffusées dans des pays francophones, comme Shogun et Les oiseaux se cachent pour mourir, mais aussi des mini-séries australiennes comme Le Vent d'Australie. Ce concept s'affirme à partir de 1985 et se situe entre le film et la série[4]. La mini-série peut également être qualifiée de téléfilm à gros budget[5]. Parmi les plus connues, on peut citer The Pacific, Frères d'armes, John Adams, Generation War ou encore Les Voyages de Gulliver qui ont chacune remporté l'Emmy de la meilleure mini-série, ou encore Battlestar Galactica en 2003.

La télévision française a également produit ou coproduit dans les années 1960 et 1970 beaucoup de télé-suites presque toujours adaptées d’œuvres romanesques :

Elles étaient hebdomadaires ou bi-hebdomadaires à l'occasion des fêtes de fin d'année. Parfois elles avaient treize épisodes de vingt-cinq à trente minutes, parfois six ou sept épisodes d'environ une heure une fois par semaine ou c'étaient de courts épisodes quotidiens de treize minutes.

La télévision allemande adapta en 1979 le roman de J. Verne, Mathias Sandorf.

Terminologie

Le terme télésuite a été créé au Québec pour remplacer l'expression minisérie, calquée sur l'anglais miniseries.

Au Royaume-Uni on appelle ces œuvres des serials, le terme miniseries étant là-bas réservé aux mini-séries importées des États-Unis.

Au Brésil, l'anglicisme minissérie, désigne les mini-séries produites localement à partir de 1982. Quelques-unes d'entre elles ont été diffusées dans des pays francophones, comme Anarchistes, grâce à Dieu et Chiquinha Gonzaga.

Notes et références

Articles connexes

Bibliographie