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Esprit modéré, il s'exerçait à défendre la langue française tout en dénonçant les excès révolutionnaires des radicaux. Son biographe, l'abbé [[Auguste Gosselin]], avait écrit de lui sous des traits admiratifs. [[Adélard Turgeon]] s'était dit ému de son action politique en signant la préface. Le médecin [[Édouard Asselin]] a aussi contribué aux recherches concernant Jacques Labrie.
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Au moment de sa mort, le [[26 octobre]] [[1831]] à l'âge de 48 ans, le journal ''[[La Minerve (journal canadien)|La Minerve]]'' publiait son éloge en soulignant ses apports remarquables à la construction du Canada. Une école est aujourd'hui nommée en son honneur à Saint-Eustache.
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Version du 16 septembre 2018 à 16:06

Jacques Labrie
Fonctions
Député de Deux-Montagnes n° 2 à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada

(1 an)
Prédécesseur Premier titulaire
Successeur Jean-Joseph Girouard
Député de York n° 2 à la Chambre d'assemblée du Bas-Canada

(3 ans)
Prédécesseur John Simpson (en)
Successeur Dernier titulaire
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Charles
Date de décès (à 47 ans)
Lieu de décès Saint-Eustache
Parti politique Parti patriote
Profession Médecin, journaliste

Jacques Labrie, né le à Saint-Charles et mort le à Saint-Eustache[1], est un médecin, homme politique, journaliste, professeur et historien canadien.

Biographie

Né à Saint-Charles-de-Bellechasse, il fit ses études au séminaire de Québec, alors dirigé par Jean-Joseph Roy. Il réussit ses études classiques après avoir été remarqué pour son intellgicence par l'abbé Louis-Pascal Sarault. Louis-Joseph Papineau et Flavien Lajus comptent parmi ses camarades de classe.

Il étudia la médecine auprès de François Blanchet et fonde un journal appelé Le Courrier de Québec avec Louis Plamondon. Blanchet avait fondé son journal, appelé Le Canadien.

Parti pour Édimbourg, il reçoit son diplôme de la Royal Physical Society avant de revenir à Montréal, où il demeure sur la rue Saint-Paul. Son ami Lajus, qu'il avait retrouvé, le convainc alors d'aller vivre à Saint-Eustache.

Se sentant de bonne réputation, il entra en politique en 1827. Avec Jean-Baptiste Lefebvre, il est élu député dans le comté de York[1] en tant que membre du Parti patriote de Papineau en 1827. Il défait Louis-Eustache Lambert Dumont et John Simpson (en), qui étaient favorables au gouverneur George Ramsay Dalhousie.

En tant que député, il retenait sa fonction de médecin et voyageait beaucoup pour visiter les malades. En chambre, Papineau a souligné son importante contribution à l'éducation. Le docteur Jean-Baptiste Meilleur croyait lui aussi que Labrie avait fait beaucoup pour les étudiants canadiens.

Labrie était l'auteur d'un manuscrit sur l'histoire du Canada et d'un manuel géographique[1], mais son texte disparut cependant dans un incendie. En tant qu'historien, Labrie avait reçu les félicitations d'Augustin-Norbert Morin, mais Benjamin Sulte lui reprochait toutefois la qualité de son écriture.

Esprit modéré, il s'exerçait à défendre la langue française tout en dénonçant les excès révolutionnaires des radicaux. Son biographe, l'abbé Auguste Gosselin, avait écrit de lui sous des traits admiratifs. Adélard Turgeon s'était dit ému de son action politique en signant la préface. Le médecin Édouard Asselin a aussi contribué aux recherches concernant Jacques Labrie.

Au moment de sa mort, le à l'âge de 47 ans, le journal La Minerve publiait son éloge en soulignant ses apports remarquables à la construction du Canada. Une école est aujourd'hui nommée en son honneur à Saint-Eustache.

Notes et références

  1. a b et c « Jacques Labrie (1784-1831) - biographie », sur Assemblée Nationale Québec (consulté le )

Liens externes