* '''Vers 430''' : à la suite de la destruction des [[Liang septentrional|Liang septentrionaux]] par les [[Dynastie Wei du Nord|Wei du Nord]], les [[Peuples turcs|Turcs]] [[Göktürk|Tujue]] se réfugient auprès des [[Ruanruan]] qui les installent dans l’[[Altaï]] où ils pratiquent la métallurgie du fer<ref>{{Ouvrage |auteur=|titre=Histoire de l'humanité|volume=3|éditeur= UNESCO |lieu= |année=2000|isbn =9789232028129|présentation en ligne={{Google Livres|uprLc--_opoC|page=1076}}}}</ref>.
* '''Vers 430''' : à la suite de la destruction des [[Liang septentrional|Liang septentrionaux]] par les [[Dynastie Wei du Nord|Wei du Nord]], les [[Peuples turcs|Turcs]] [[Göktürk|Tujue]] se réfugient auprès des [[Ruanruan]] qui les installent dans l’[[Altaï]] où ils pratiquent la métallurgie du fer<ref>{{Ouvrage |auteur=|titre=Histoire de l'humanité|volume=3|éditeur= UNESCO |lieu= |année=2000|isbn =9789232028129|présentation en ligne={{Google Livres|uprLc--_opoC|page=1076}}}}</ref>.
* '''484''' : le roi du [[Fou-nan|Funan]], [[Jayavarman Kaundinya]], en guerre avec le [[Royaume de Champā|Champā]], envoie une ambassade au roi des [[Dynastie Qi du Sud|Qi du Sud]] en Chine pour obtenir des secours<ref>{{Ouvrage |auteur=Keat Gin Ooi|titre=Southeast Asia : a historical encyclopedia, from Angkor Wat to East Timor|volume=1|éditeur= ABC-CLIO|lieu= |année=2004|isbn =9781576077702|présentation en ligne={{Google Livres|QKgraWbb7yoC|page=530}}}}</ref>. Selon la tradition, le brâhmane [[Jayavarman Kaundinya|Kaundinya]] arrive au [[Fou-nan|Funan]] (Sud [[Viêt Nam]]). Après avoir soumis grâce à un arc magique la fille d’un roi-serpent ([[nâga]]), il l’épouse et est choisi comme roi par le peuple. Il change les lois selon les prescriptions indiennes. L’État connu par les sources chinoises sous le nom de [[Fou-nan|Funan]], où le [[Shiva|sivaïsme]] est religion d’État, mène une politique expansionniste vers l’intérieur des terres, avant de tomber au milieu du {{s-|VI}} sous l’hégémonie de l’État vassal consolidé de Zhen-la (ou [[Chenla]]).
* '''484''' : le roi du [[Fou-nan|Funan]], [[Jayavarman Kaundinya]], en guerre avec le [[Royaume de Champā|Champā]], envoie une ambassade au roi des [[Dynastie Qi du Sud|Qi du Sud]] en Chine pour obtenir des secours<ref>{{Ouvrage |auteur=Keat Gin Ooi|titre=Southeast Asia : a historical encyclopedia, from Angkor Wat to East Timor|volume=1|éditeur= ABC-CLIO|lieu= |année=2004|isbn =9781576077702|présentation en ligne={{Google Livres|QKgraWbb7yoC|page=530}}}}</ref>. Selon la tradition, le brâhmane [[Jayavarman Kaundinya|Kaundinya]] arrive au [[Fou-nan|Funan]] (Sud [[Viêt Nam]]). Après avoir soumis grâce à un arc magique la fille d’un roi-serpent ([[nâga]]), il l’épouse et est choisi comme roi par le peuple. Il change les lois selon les prescriptions indiennes<ref name="Crochet">{{Ouvrage |auteur=Soizick Crochet|titre=Le Cambodge|éditeur= Karthala|passage= 83-91|année=1997|isbn =9782865377220|présentation en ligne={{Google Livres|EAAznFz3OoMC|page=21}}}}</ref>. L’État connu par les sources chinoises sous le nom de [[Fou-nan|Funan]], où le [[Shiva|sivaïsme]] est religion d’État, mène une politique expansionniste vers l’intérieur des terres, avant de tomber au milieu du {{s-|VI}} sous l’hégémonie de l’État vassal consolidé de Zhen-la (ou [[Chenla]]).
* Naissance de la [[pagode]] chinoise bouddhique à partir des [[stûpa]]s d’Asie centrale en forme de tours (évolution observée dans la décoration des [[grottes de Yungang]]).
* Apparition d’entités politiques dans l'ouest de l’archipel [[indonésie]]n : les États maritimes commerçants des côtes et des estuaires de [[Sumatra]], du nord de [[Java (île)|Java]] ([[Royaume de Tarumanagara|Tarumanagara]]), de [[Bornéo]] ([[Kutai]]) et de [[Sulawesi|Célèbes]]. Adoption de modèles culturels ([[écriture pallava]], langue [[sanskrit]]e, [[bouddhisme]], [[hindouisme]]) et politiques indiens.
* Apparition d’entités politiques dans l'ouest de l’archipel [[indonésie]]n : les États maritimes commerçants des côtes et des estuaires de [[Sumatra]], du nord de [[Java (île)|Java]] ([[Royaume de Tarumanagara|Tarumanagara]]), de [[Bornéo]] ([[Kutai]]) et de [[Sulawesi|Célèbes]]. Adoption de modèles culturels ([[écriture pallava]], langue [[sanskrit]]e, [[bouddhisme]], [[hindouisme]]) et politiques indiens.
Village de Broederstroom, à l’ouest de Pretoria en Afrique du Sud : treize huttes effondrées, traces de métallurgie du fer, poterie du premier âge du fer, élevage de gros bétail, de chèvres et de moutons[1].
Asie et Pacifique
300-552 : Période Yamato au Japon. Le clan du Yamato domine la région de Nara, au centre du Honshū et rayonne au sud et vers les côtes de la mer du Japon. Le Japon entre dans l’âge historique grâce à l’introduction de l’écriture venue de Chine et des premiers éléments de civilisations par l’entremise de la Corée. La division originelle en de nombreuses principautés se réduit progressivement au profit du pouvoir des empereurs (tennō) d’origine divine[2] (vers 520).
Vers 400 : constitution de la confédération des Ruanruan (ou Jouan Jouan) de la Corée à l’Irtych. Parmi elle les Avars émigrent en Europe au VIe siècle[3].
484 : le roi du Funan, Jayavarman Kaundinya, en guerre avec le Champā, envoie une ambassade au roi des Qi du Sud en Chine pour obtenir des secours[6]. Selon la tradition, le brâhmane Kaundinya arrive au Funan (Sud Viêt Nam). Après avoir soumis grâce à un arc magique la fille d’un roi-serpent (nâga), il l’épouse et est choisi comme roi par le peuple. Il change les lois selon les prescriptions indiennes[7]. L’État connu par les sources chinoises sous le nom de Funan, où le sivaïsme est religion d’État, mène une politique expansionniste vers l’intérieur des terres, avant de tomber au milieu du VIe siècle sous l’hégémonie de l’État vassal consolidé de Zhen-la (ou Chenla).
Le pèlerin bouddhiste chinois Faxian (Fa Hien) visite les îles de la Sonde au début du Ve siècle.
Le roi Gunavarman consacre un temple à Vishnou à Thap Muoi(vi), dans la Plaine des Joncs, au Viêt Nam actuel. Le culte de Vishnou est attesté par une inscription dans l'ouest de Java, où les empreintes du roi de Taruma Purnavarman sont comparées à celle du dieu hindou. En Malaisie, une inscription découverte dans la région de Kedah en 1834 datable du milieu du siècle révèle l'influence du bouddhisme. Au Myanmar, les fouilles du site de Shrikshetra, au sud de Prome, ont donné des fragments du canon pâli gravés sur feuilles d'or datés vers 500. Le bouddhisme prospère chez les Môns à Hamsavati et Suddamavati en basse Birmanie aux Ve et VIe siècles[8].
Premières migrations des Roms du nord de l’Inde. Ils parlent un dialecte hindi d’origine indo-européenne.
Rédaction du poème épique sanscrit du Rāmāyana (sur des textes remontant au IVe siècle av. J.-C., attribués à Vâlmikî), racontant les aventures de Râma, recherchant son épouse Sita enlevée par le démon à dix têtes Ravana, roi de Lanka. Il déclenche contre lui une terrible guerre avec l’aide des singes dirigés par leur général Hanuman ainsi que de tous les animaux.
Itinéraires empruntés par les colonnes d'envahisseurs durant la seconde phase des Grandes invasions, du IVe au Ve siècle. Chronologies associées :I - II.
Maxima glaciaire attesté par la tourbière du glacier de Fernau (Tyrol), entre 400 et 750.
Au début du siècle, du fait de la deuxième transgression marine dunkerquienne, la mer se réinstalle progressivement dans la plaine maritime flamande, qui devient une étendue vaseuse.
Baisse démographique dans l'occident romain entre le IIIe siècle et la fin du Ve siècle.
Pour la première fois en Gaule, un sanctuaire marial se dresse sur les bords de la Garonne, Sainte-Marie de Toulouse (capitale des Wisigoths). L'église s'est ensuite appelée La Daurade car elle était couverte de mosaïques à fond d'or représentant des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament. De forme décagonale et décoré de mosaïques, l'édifice primitif rappelle les constructions de Rome, de Ravenne et d'Orient.
La tradition druidique tend à disparaître en Gaule devant la culture gallo-romaine et la religion chrétienne.
400-600 : époque des « grandes migrations » et âge du fer germanique ancien en Scandinavie[9]. Les grands flux germaniques migratoires gagnent une partie importante de l’Europe continentale, à l’ouest et au sud. Il se peut que les principales zones de départ soient la Scandinavie, ce que suggère la toponymie (Goths, Vandales, Suèves, Burgondes). Des éléments germaniques basés en Allemagne du Nord et au Danemark (Angles, Jutes et Saxons) migrent vers les îles britanniques entre le IIIe et le VIIe siècle.
La situation du royaume des Francs en 481, au couronnement de Clovis IerL’Irlande est divisée en sept royaumes sous l’égide d’un roi suprême à l’autorité théorique (Ard ri Érenn).
Scandinavie : Édification de cités ou forteresses refuges (tilflugtsborg) dans les îles de Gotland, Öland ou Bornholm, peut-être à l’origine d’une nouvelle organisation politique et sociale autour d’une unité territoriale de base occupée par un même clan ou ethnie (bygd).
L’archéologie constate une raréfaction considérable des trouvailles au Danemark à la fin de l’âge du fer et au début des grandes migrations. La péninsule scandinave et particulièrement la Suède semble avoir été riche à cette même époque, et des trésors considérables ont été découverts, comme celui de Tureholm (pièces d’or romaines ou byzantines, collier en or massif, médaillons, fibules et bractéates). L’enfouissement de ces richesses témoigne peut-être de l’insécurité de l’époque. Par ailleurs des forteresses sont édifiées ou réoccupées sur les côtes et les îles de la Baltique, sans que l’on puisse déterminer la nature du danger qui a motivé leur construction.
Tumulus funéraires du Vieil Uppsala en Suède, probablement sépultures des chefs des premiers royaumes.
Cimetière païen de Lidholm Höje (Danemark), utilisé de 400 à 1000, contenant plusieurs centaines de tombes à crémation dans des enclos de pierre en forme de bateau.
L’historien de Tarragone Paul Orose mentionne les Vislanes à l’est de la Moravie. La région est riche en minerais de fer et présente un carrefour important sur la route vers le Dniestr, Kiev et la mer Noire.
Apparition de la culture slave archaïque de Korchak sur les pentes des Carpates orientales, le long du Pripet jusqu'au Dniepr moyen (Ve – VIIe siècles).
Sidoine Apollinaire (430-486), homme politique, évêque et écrivain gallo-romain. Ses nombreuses lettres sont un des seuls témoignages écrits du Ve siècle,
↑Henri van Hoof, Histoire de la traduction en Occident : France, Grande-Bretagne, Allemagne, Russie, Pays-Bas, De Boeck Supérieur, (ISBN9782801109625, présentation en ligne)
