« Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
T Cannes I You (discuter | contributions)
Gkml (discuter | contributions)
m Majuscule quand cela désigne la congrégation, cf. WP:TYPO#MAJUSCULES-ORDRES, une sœur individuelle, une fille de la charité ne prendra pas de majuscule
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{voir homonymes|Filles de la Charité}}
{{voir homonymes|Filles de la Charité}}
{{ébauche|catholicisme}}
{{ébauche|catholicisme}}
Les '''Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus''' (FCSCJ) sont regroupées en une congrégation religieuse chrétienne internationale fondée le {{date|18|décembre|1823}}<ref>{{Lien web
Les '''Filles{{note|groupe=alpha|« Filles » prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans la locution « les Filles de la charité… » ; pour désigner une sœur individuellement ou un groupe restreint de sœurs, on écrit « une sœur », « une fille de la charité », « des filles de la charité »{{etc}} Source : [[Wikipédia:Conventions typographiques#MAJUSCULES-ORDRES|Conventions typographiques]].}} de la charité du Sacré-Cœur de Jésus''' (FCSCJ) sont regroupées en une congrégation religieuse chrétienne internationale fondée le {{date|18|décembre|1823}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.fcscj.org/sitefrancais/projet_audacieux.htm
|url=http://www.fcscj.org/sitefrancais/projet_audacieux.htm
|titre=Projet audacieux
|titre=Projet audacieux
Ligne 13 : Ligne 13 :
|année=
|année=
|consulté le=12 janvier 2009
|consulté le=12 janvier 2009
}}</ref> à [[La Salle-de-Vihiers]], dans le [[diocèse d'Angers]], par [[Jean-Maurice Catroux]] et [[Rose Giet]] ({{date|3|décembre|1784}}-{{date|3|janvier|1848}}).
}}</ref> à [[La Salle-de-Vihiers]], dans le [[diocèse d'Angers]], par l’abbé [[Jean-Maurice Catroux]] et [[Rose Giet]]{{note|groupe=alpha|Rose Giet est née le {{date de naissance-|3|décembre|1784}} et est morte la {{date de mort-|3|janvier|1848}}.}}, une de ses paroissiennes.
== Histoire ==
== Histoire ==


Ligne 40 : Ligne 40 :
En [[1935]], des sœurs de la charité canadiennes partent pour l'[[Afrique du Sud]] au [[Basutoland]] (maintenant appelé [[Lesotho]]) et au [[Natal (Afrique)|Natal]] (maintenant appelé [[KwaZulu-Natal]]), selon la demande de prêtes exportés requérant de l'aide<ref name="fcscj.net"/>.
En [[1935]], des sœurs de la charité canadiennes partent pour l'[[Afrique du Sud]] au [[Basutoland]] (maintenant appelé [[Lesotho]]) et au [[Natal (Afrique)|Natal]] (maintenant appelé [[KwaZulu-Natal]]), selon la demande de prêtes exportés requérant de l'aide<ref name="fcscj.net"/>.


En date du {{date|31|décembre|2005}}, l'institution comptait {{nb|1067 religieuses}} vivant dans 176 maisons. Les Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus sont présentes au [[Bénin]], au [[Brésil]], au [[Canada]], en [[France]], au [[Lesotho]], au [[Madagascar]], en [[Polynésie française]], aux [[États-Unis]], en [[Afrique du Sud]] et au [[Togo]], leur siège général se situant à [[Montgeron]] en [[France]].
Au {{date-|31|décembre|2005}}, l'institution comptait {{nb|1067 religieuses}} vivant dans cent soixante-seize maisons. Les Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus sont présentes au [[Bénin]], au [[Brésil]], au [[Canada]], en [[France]], au [[Lesotho]], au [[Madagascar]], en [[Polynésie française]], aux [[États-Unis]], en [[Afrique du Sud]] et au [[Togo]], leur siège général se situant à [[Montgeron]] en [[France]], près de [[Paris]].


== L'enseignement en France ==
== L'enseignement en France ==
Ligne 58 : Ligne 58 :


== Notes et références ==
== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=alpha}}

=== Références ===
{{Références}}
{{Références}}



Version du 10 décembre 2018 à 16:14

Les Filles[a] de la charité du Sacré-Cœur de Jésus (FCSCJ) sont regroupées en une congrégation religieuse chrétienne internationale fondée le [1] en France[2] à La Salle-de-Vihiers, dans le diocèse d'Angers, par l’abbé Jean-Maurice Catroux et Rose Giet[b], une de ses paroissiennes.

Histoire

L'institut a connu un développement rapide. À la mort de la fondatrice, en 1848, la congrégation comptait quarante maisons, et quinze ans plus tard, à la mort du fondateur, elle en comptait cent-vingt-huit.

En 1902, les Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus, ouvrent leur première succursale en dehors du territoire français, en Belgique. En 1905, à cause de l'entrée en vigueur des lois sur la laïcisation de l'État français, quatre religieuses s'exilent vers le nord des États-Unis[3] pour élire domicile à Newport dans le Vermont[4]. Deux ans plus tard, en 1907, certaines filles de la charité se déplacent au Canada[2] pour s'établir à Magog et, sollicitées par Mgr Paul LaRocque, à Sherbrooke[5] où leur première maison de noviciat ouvre officiellement le [6].

En 1935, des sœurs de la charité canadiennes partent pour l'Afrique du Sud au Basutoland (maintenant appelé Lesotho) et au Natal (maintenant appelé KwaZulu-Natal), selon la demande de prêtes exportés requérant de l'aide[6].

Au , l'institution comptait 1 067 religieuses vivant dans cent soixante-seize maisons. Les Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus sont présentes au Bénin, au Brésil, au Canada, en France, au Lesotho, au Madagascar, en Polynésie française, aux États-Unis, en Afrique du Sud et au Togo, leur siège général se situant à Montgeron en France, près de Paris.

L'enseignement en France

L’enseignement, au Québec

La première initiative d'enseignement des Sœurs de la charité au Québec, est la fondation d'une crèche et d'une école à Magog, lors de leur arrivée au Canada en 1907[7].

Par la suite, la Congrégation fonde trois établissements d’enseignement privé soit le Scolasticat-École normale Saint-Sacrement (1937), l’École normale Notre-Dame du Sacré-Cœur (1942) et le Collège du Sacré-Cœur (1945), tous situés à Sherbrooke[8].

En 1969, les bâtiments du collège du Sacré-Cœur et l'école normale Notre-Dame du Sacré-Cœur ferment pour être vendus au gouvernement provincial[7]. L'école Notre-Dame du Sacré-Cœur et l'école Saint-Sacrement deviennent alors respectivement les pavillons 3 et 4 du Collège de Sherbrooke.

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. « Filles » prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans la locution « les Filles de la charité… » ; pour désigner une sœur individuellement ou un groupe restreint de sœurs, on écrit « une sœur », « une fille de la charité », « des filles de la charité », etc. Source : Conventions typographiques.
  2. Rose Giet est née le et est morte la .

Références

  1. FCSCJ Québec, « Projet audacieux » (consulté le )
  2. a et b FCSCJ Québec, « Un peu d'histoire » (consulté le )
  3. FCSCJ France, « Relire ce passé qui nous a rendues internationales » (consulté le )
  4. (en) William Stewart Wallace, The Encyclopedia of Canada, vol. II, Toronto, University Associates of Canada, , 411 p., p. 179-180
  5. http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~louislarocque/documents/Papiers/LarocquePaul.pdf
  6. a et b http://www.fcscj.net/premieres_annees.htm
  7. a et b http://www.college-sacre-coeur.qc.ca/csc/historique.html
  8. http://www.fcscj.net/education.htm