Aller au contenu

« Petit Papa Noël (chanson) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Mclyon (discuter | contributions)
→‎L'histoire : Orthographe : 'finirons' devenu 'finiront'.
Balises : Modification par mobile Modification par le web mobile
Mclyon (discuter | contributions)
→‎L'histoire : Orthographe
Balises : Modification par mobile Modification par le web mobile
Ligne 5 : Ligne 5 :


== L'histoire ==
== L'histoire ==
La chanson, avec le même titre, la même musique, mais des paroles différentes, est chantée par Xavier Lermercier dans une revue créée par le producteur et auteur [[Emile Audiffred]] intitulée ''Ça reviendra'' qu'il donne à l'Odéon de [[Marseille]] en 1944<ref name="Contrucci">[[Jean Contrucci|J. Contrucci]], ''Ça s’est passé à [[Marseille]].'', Éditions Autres temps, [[Gémenos]], 1999.</ref>. Les paroles évoquent la prière d'un enfant demandant au [[père Noël]] le retour de son papa, prisonnier de guerre en [[Allemagne]]<ref>{{Lien web |titre=la première version de « Petit papa Noël » |url=https://www.eurekoi.org/je-recherche-la-premiere-version-de-petit-papa-noel/ |date= 18 décembre 2017 | auteur1 = [[Bibliothèque municipale à vocation régionale|BMVR]] de Marseille|site=[[Eurêkoi]] |consulté le=11 janvier 2018}}.</ref>. La musique est signée du pianiste et compositeur [[Henri Martinet]] <ref>Les mesures 6 à 9 de la partie « ténor » constituant le thème du refrain sont les mêmes que celles présentes dans l'œuvre du musicien ukrainien [[Dmitro Bortnianski]] (1751-1825) ''Tiebe Paiom''.</ref>. Les revues "Çà reviendra" et "Éclats de rire" finiront sous la pression Allemande par être censurée.
La chanson, avec le même titre, la même musique, mais des paroles différentes, est chantée par Xavier Lermercier dans une revue créée par le producteur et auteur [[Emile Audiffred]] intitulée ''Ça reviendra'' qu'il donne à l'Odéon de [[Marseille]] en 1944<ref name="Contrucci">[[Jean Contrucci|J. Contrucci]], ''Ça s’est passé à [[Marseille]].'', Éditions Autres temps, [[Gémenos]], 1999.</ref>. Les paroles évoquent la prière d'un enfant demandant au [[père Noël]] le retour de son papa, prisonnier de guerre en [[Allemagne]]<ref>{{Lien web |titre=la première version de « Petit papa Noël » |url=https://www.eurekoi.org/je-recherche-la-premiere-version-de-petit-papa-noel/ |date= 18 décembre 2017 | auteur1 = [[Bibliothèque municipale à vocation régionale|BMVR]] de Marseille|site=[[Eurêkoi]] |consulté le=11 janvier 2018}}.</ref>. La musique est signée du pianiste et compositeur [[Henri Martinet]] <ref>Les mesures 6 à 9 de la partie « ténor » constituant le thème du refrain sont les mêmes que celles présentes dans l'œuvre du musicien ukrainien [[Dmitro Bortnianski]] (1751-1825) ''Tiebe Paiom''.</ref>. Les revues "Çà reviendra" et "Éclats de rire" finiront sous la pression Allemande par être censurées.


En 1946, après la défection d'un groupe de chanteurs noirs nord-américains avec lequel il devait chanter un gospel pour les besoins d'un film, [[Tino Rossi]] cherche un chant de Noël français : il adopte ''Petit Papa Noël'' dès les premières notes jouées par le compositeur à la demande de l'imprésario [[Émile Audiffred]]. [[Raymond Vincy]] réécrit les paroles en effaçant toute allusion à la [[Seconde Guerre mondiale|guerre]]. La nouvelle version, orchestrée par [[Raymond Legrand]], est interprétée pour la première fois en 1946 par [[Tino Rossi]] dans deux scènes, dont celle finale du film ''[[Destins (film, 1946)|Destins]]'' de [[Richard Pottier]], dans le scénario duquel elle est appelée « la berceuse ».
En 1946, après la défection d'un groupe de chanteurs noirs nord-américains avec lequel il devait chanter un gospel pour les besoins d'un film, [[Tino Rossi]] cherche un chant de Noël français : il adopte ''Petit Papa Noël'' dès les premières notes jouées par le compositeur à la demande de l'imprésario [[Émile Audiffred]]. [[Raymond Vincy]] réécrit les paroles en effaçant toute allusion à la [[Seconde Guerre mondiale|guerre]]. La nouvelle version, orchestrée par [[Raymond Legrand]], est interprétée pour la première fois en 1946 par [[Tino Rossi]] dans deux scènes, dont celle finale du film ''[[Destins (film, 1946)|Destins]]'' de [[Richard Pottier]], dans le scénario duquel elle est appelée « la berceuse ».

Version du 25 décembre 2018 à 22:46

L'acteur américain Jonathan Meath incarnant le père Noël.

Petit Papa Noël, chanson dont l'origine remonte à 1944[1] et que de nombreux interprètes à travers le monde ont reprise, est le plus grand succès de la chanson française et demeure, depuis 1946, celui de son créateur, Tino Rossi.

L'histoire

La chanson, avec le même titre, la même musique, mais des paroles différentes, est chantée par Xavier Lermercier dans une revue créée par le producteur et auteur Emile Audiffred intitulée Ça reviendra qu'il donne à l'Odéon de Marseille en 1944[2]. Les paroles évoquent la prière d'un enfant demandant au père Noël le retour de son papa, prisonnier de guerre en Allemagne[3]. La musique est signée du pianiste et compositeur Henri Martinet [4]. Les revues "Çà reviendra" et "Éclats de rire" finiront sous la pression Allemande par être censurées.

En 1946, après la défection d'un groupe de chanteurs noirs nord-américains avec lequel il devait chanter un gospel pour les besoins d'un film, Tino Rossi cherche un chant de Noël français : il adopte Petit Papa Noël dès les premières notes jouées par le compositeur à la demande de l'imprésario Émile Audiffred. Raymond Vincy réécrit les paroles en effaçant toute allusion à la guerre. La nouvelle version, orchestrée par Raymond Legrand, est interprétée pour la première fois en 1946 par Tino Rossi dans deux scènes, dont celle finale du film Destins de Richard Pottier, dans le scénario duquel elle est appelée « la berceuse ».

Seul cantique laïc français, la chanson est très rapidement plébiscitée, notamment parce qu'elle répond aux instructions gouvernementales du ministre Marcel-Edmond Naegelen, qui veut supprimer les chants religieux promus par le régime de Vichy[5],[6].

Les interprétations

De multiples artistes l'ont interprétée, notamment les chanteurs francophones pour enfants Karine et Rebecca, Chantal Goya, Dorothée, Thierry Gali, Henri Dès, mais aussi Dalida, Mireille Mathieu, la chanteuse grecque Nana Mouskouri, Claude François, Michèle Torr, Jack Lantier, Trust, Céline Dion, Roch Voisine, le baryton américain Josh Groban, Roberto Alagna, Mary J Blige, les Chœurs de l'Armée rouge, les Chœurs d'enfants du Bolchoï, Coumba Gawlo (en franco-sénégalais), Gloria (Kids United) sur l'album L'esprit de Noël, et bien d'autres, dont Nicole Martin et Marie Michèle Desrosiers au Québec... Tino Rossi, qui demeure son emblématique interprète, détient avec ce titre le record du 45 tours le mieux vendu en France.

Notes et références

  1. « Xavier Lemercier ) » (consulté le ).
  2. J. Contrucci, Ça s’est passé à Marseille., Éditions Autres temps, Gémenos, 1999.
  3. BMVR de Marseille, « la première version de « Petit papa Noël » », sur Eurêkoi, (consulté le ).
  4. Les mesures 6 à 9 de la partie « ténor » constituant le thème du refrain sont les mêmes que celles présentes dans l'œuvre du musicien ukrainien Dmitro Bortnianski (1751-1825) Tiebe Paiom.
  5. En 1947, un vibrant plaidoyer pour l'école laïque | France info.
  6. Père Noël 1 - Eglise 0 | France info.

Voir aussi

Articles connexes