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Francesco Iacurto, décédé à l’âge de 92 ans d’une défaillance cardiaque, consacrait encore quelques heures par jour à son art, dans le studio de sa résidence de [[Sainte-Foy (Québec)|Sainte-Foy]]. La veille, il devait être reçu Chevalier de l’[[Ordre de la Pléiade]]<ref name=":0">{{Article|langue=français|auteur1=Claudette Samson|titre=Francesco Iacurto meurt à 92 ans|périodique=Le Soleil, Coup d'oeil sur les régions|date=9 juillet 2001|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>. Son père [[Joseph Iacurto]], est un photographe italien arrivé à Montréal en 1898<ref name=":1">{{Article|langue=français|auteur1=Éric Etter|titre=Hommage à Francesco Iacurto|périodique=Revue Prestige, Culture|date=août 2001|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>. Il a épousé Laurette Asselin.
Francesco Iacurto, décédé à l’âge de 92 ans d’une défaillance cardiaque, consacrait encore quelques heures par jour à son art, dans le studio de sa résidence de [[Sainte-Foy (Québec)|Sainte-Foy]]. La veille, il devait être reçu Chevalier de l’[[Ordre de la Pléiade]]<ref name=":0">{{Article|langue=français|auteur1=Claudette Samson|titre=Francesco Iacurto meurt à 92 ans|périodique=Le Soleil, Coup d'oeil sur les régions|date=9 juillet 2001|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>. Son père [[Joseph Iacurto]], est un photographe italien arrivé à Montréal en 1898<ref name=":1">{{Article|langue=français|auteur1=Éric Etter|titre=Hommage à Francesco Iacurto|périodique=Revue Prestige, Culture|date=août 2001|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>. Il a épousé Laurette Asselin.


À 15 ans, premier et plus jeune élève de la nouvelle [[École des beaux-arts de Montréal]], il en recevra un diplôme de professeur de dessin en 1928 et sera reconnu pour ses paysages et ses portraits. Il poursuit ses études à Paris d’où il revient en 1929 pour enseigner à l’École des beaux-arts de Montréal. Il a immortalisé les personnalités connues tel les [[Maurice Duplessis]], [[Jean Lesage]], [[Antonio Barrette]], et des artistes comme [[René Richard]], ...<ref name=":0" /><ref name=":2">{{Article|langue=français|auteur1=Régis Tremblay|titre=Iacurto a tenu le pinceau jusqu'à la fin|périodique=Le Soleil, Extra, Arts et Spectacles|date=10 juillet 2001|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>.
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Un regard limpide sur l’humain et son environnement, imprégné d’une lumière subtile, donne un sentiment de calme et de sérénité à chaque peinture, que ce soit dans les [[jardins du Vatican]], à [[Venise]], dans [[Charlevoix]] ou dans le [[Vieux-Québec–Cap-Blanc–colline Parlementaire|Vieux-Québec]]. Ses portraits témoignent d’une sensibilité exceptionnelle qui saura toujours charmer, séduire et émouvoir<ref name=":1" />.
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Selon [[Hugues de Jouvencourt]], « depuis qu’il habite la très pittoresque ville de Québec, Francesco Iacurto n’a cessé de lui prouver son attachement, sa passion. Mieux que tout autre peintre, il a su saisir le cachet particulier de la vieille cité et en exprimer tout le charme; un peu comme [[Maurice Utrillo|Utrillo]] le fit pour [[Montmartre]]… »<ref name=":2" /><ref>{{Article|langue=français|auteur1=Hugues de Jouvencourt|titre=Biographie|périodique=Biographie de Francesco iacurto|date=1988|issn=|lire en ligne=|pages=}}</ref>.
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== Honneurs ==
== Honneurs ==

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Francesco Iacurto
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Naissance
Décès
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Sainte-FoyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Distinctions

Francesco Iacurto est un peintre canadien né à Montréal (Québec) le 1er septembre 1908 et mort le 7 juillet 2001 à Québec.

Biographie

Francesco Iacurto, décédé à l’âge de 92 ans d’une défaillance cardiaque, consacrait encore quelques heures par jour à son art, dans le studio de sa résidence de Sainte-Foy. La veille, il devait être reçu Chevalier de l’Ordre de la Pléiade[1]. Son père Joseph Iacurto, est un photographe italien arrivé à Montréal en 1898[2]. Il a épousé Laurette Asselin.

À 15 ans, premier et plus jeune élève de la nouvelle École des beaux-arts de Montréal, il en recevra un diplôme de professeur de dessin en 1928 et sera reconnu pour ses paysages et ses portraits. Il poursuit ses études à Paris d’où il revient en 1929 pour enseigner à l’École des beaux-arts de Montréal. Il a immortalisé les personnalités connues tel les Maurice Duplessis, Jean Lesage, Antonio Barrette, et des artistes comme René Richard, ...[1],[3].

Un regard limpide sur l’humain et son environnement, imprégné d’une lumière subtile, donne un sentiment de calme et de sérénité à chaque peinture, que ce soit dans les jardins du Vatican, à Venise, dans Charlevoix ou dans le Vieux-Québec. Ses portraits témoignent d’une sensibilité exceptionnelle qui saura toujours charmer, séduire et émouvoir[2].

Selon Hugues de Jouvencourt, « depuis qu’il habite la très pittoresque ville de Québec, Francesco Iacurto n’a cessé de lui prouver son attachement, sa passion. Mieux que tout autre peintre, il a su saisir le cachet particulier de la vieille cité et en exprimer tout le charme; un peu comme Utrillo le fit pour Montmartre… »[3],[4].

Il est exposé à la Galerie nationale du Canada, au parlement de Québec, au Sénat du Canada, à Rideau Hall et au musée national des Beaux-Arts du Québec[1],[2], où il laisse désormais toute la place à son œuvre[3].

Honneurs

Références

  1. a b et c Claudette Samson, « Francesco Iacurto meurt à 92 ans », Le Soleil, Coup d'oeil sur les régions,‎
  2. a b et c Éric Etter, « Hommage à Francesco Iacurto », Revue Prestige, Culture,‎
  3. a b et c Régis Tremblay, « Iacurto a tenu le pinceau jusqu'à la fin », Le Soleil, Extra, Arts et Spectacles,‎
  4. Hugues de Jouvencourt, « Biographie », Biographie de Francesco iacurto,‎

Liens externes