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Après avoir obtenu un deuxième prix de comédie<ref>pour son interprétation du personnage du « docteur Pancrace » dans une scène du ''Mariage forcé'' de Molière. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k553442d/f4.item.r=%22mondos%22.zoom ''Tablettes théâtrales''] ''[[Le Matin (France)]]'', 25 juillet 1888, p. 4, {{Gallica}}.</ref> au [[Conservatoire national supérieur d'art dramatique|Conservatoire de Paris]]<ref>où il était l'élève de l'acteur [[Maubant]] de la [[Comédie-Française]].</ref> en juillet 1888<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220718d/f102.item.r=%22mondos%22.zoom ''Concours du Conservatoire''] ''Almanach des spectacles'', année 1888, p. 98</ref>, Jules Mondos commence sa carrière théâtrale au [[théâtre du Palais-Royal]]<ref>pour un engagement de 5 ans mais il n'y restera finalement qu'une seule année. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2804822/f4.item.r=%22M%20Mondos%22.zoom ''Courrier des théâtres''] ''Le Figaro'', 10 août 1888, p. 4, {{Gallica}}.</ref> puis à partir de septembre 1889 à l'[[Théâtre de l'Odéon|Odéon]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5537833/f3.item.r=%22mondos%22.zoom ''Tablettes théâtrales''] ''[[Le Matin (France)]]'', 27 juin 1889, p. 3, {{Gallica}}.</ref> où il restera deux ans.
Après avoir obtenu un deuxième prix de comédie<ref>pour son interprétation du personnage du « docteur Pancrace » dans une scène du ''Mariage forcé'' de Molière. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k553442d/f4.item.r=%22mondos%22.zoom ''Tablettes théâtrales''] ''[[Le Matin (France)]]'', 25 juillet 1888, p. 4, {{Gallica}}.</ref> au [[Conservatoire national supérieur d'art dramatique|Conservatoire de Paris]]<ref>où il était l'élève de l'acteur [[Maubant]] de la [[Comédie-Française]].</ref> en juillet 1888<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k220718d/f102.item.r=%22mondos%22.zoom ''Concours du Conservatoire''] ''Almanach des spectacles'', année 1888, p. 98</ref>, Jules Mondos commence sa carrière théâtrale au [[théâtre du Palais-Royal]]<ref>pour un engagement de 5 ans mais il n'y restera finalement qu'une seule année. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2804822/f4.item.r=%22M%20Mondos%22.zoom ''Courrier des théâtres''] ''Le Figaro'', 10 août 1888, p. 4, {{Gallica}}.</ref> puis à partir de septembre 1889 à l'[[Théâtre de l'Odéon|Odéon]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5537833/f3.item.r=%22mondos%22.zoom ''Tablettes théâtrales''] ''[[Le Matin (France)]]'', 27 juin 1889, p. 3, {{Gallica}}.</ref> où il restera deux ans.


Ensuite il se produit sur de nombreuses scènes parisiennes dont le [[théâtre de l'Athénée]], le [[Théâtre du Vaudeville|Vaudeville]] {{incise|où il créa, le 23 décembre [[1913 au théâtre|1913]], ''La Belle Aventure'' de [[Robert de Flers]], [[Gaston Armand de Caillavet]] et [[Étienne Rey (dramaturge)|Étienne Rey]]}} et au [[théâtre de la Porte-Saint-Martin]].
Ensuite il se produit sur de nombreuses scènes parisiennes dont le [[théâtre de l'Athénée]], le [[Théâtre du Vaudeville (Paris)|Vaudeville]] {{incise|où il créa, le 23 décembre [[1913 au théâtre|1913]], ''La Belle Aventure'' de [[Robert de Flers]], [[Gaston Armand de Caillavet]] et [[Étienne Rey (dramaturge)|Étienne Rey]]}} et au [[théâtre de la Porte-Saint-Martin]].


Jules Mondos effectue également de nombreuses tournées en province, à l'étranger (Belgique, Suisse) ainsi qu'en Algérie<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63930982/f4.item.r=%22mondos%22.zoom ''Oran spectacles''] 7 décembre 1929, p. 4, {{Gallica}}.</ref>, en particulier avec les tournées [[Charles Baret]].
Jules Mondos effectue également de nombreuses tournées en province, à l'étranger (Belgique, Suisse) ainsi qu'en Algérie<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k63930982/f4.item.r=%22mondos%22.zoom ''Oran spectacles''] 7 décembre 1929, p. 4, {{Gallica}}.</ref>, en particulier avec les tournées [[Charles Baret]].
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* 1911 : ''Le Petit Café'', pièce en 3 actes de [[Tristan Bernard]] au [[théâtre du Palais-Royal]], reprise en 1928 au théâtre de la Madeleine : ''Bigredon''<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5410464j/f52.item.r=%22M%20Mondos%22.zoom ''Théâtre de la Madeleine : le petit café, trois actes de M. Tristan Bernard (reprise)''] ''La Semaine à Paris'', 20 juillet 1928, p. 34, {{Gallica}}.</ref>
* 1911 : ''Le Petit Café'', pièce en 3 actes de [[Tristan Bernard]] au [[théâtre du Palais-Royal]], reprise en 1928 au théâtre de la Madeleine : ''Bigredon''<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5410464j/f52.item.r=%22M%20Mondos%22.zoom ''Théâtre de la Madeleine : le petit café, trois actes de M. Tristan Bernard (reprise)''] ''La Semaine à Paris'', 20 juillet 1928, p. 34, {{Gallica}}.</ref>
* 1911 : ''Paysans et Soldats'', drame lyrique en 5 actes de Pierre de Sancy, musique de [[Noël Gallon]], à la Gaîté-Lyrique : ''le père Jal''
* 1911 : ''Paysans et Soldats'', drame lyrique en 5 actes de Pierre de Sancy, musique de [[Noël Gallon]], à la Gaîté-Lyrique : ''le père Jal''
* 1913 : ''La Belle Aventure'', comédie en 3 actes de [[Robert de Flers]], [[Gaston de Caillavet]] et [[Étienne Rey (dramaturge)|Étienne Rey]] au [[théâtre du Vaudeville]] : ''Chartrain''
* 1913 : ''La Belle Aventure'', comédie en 3 actes de [[Robert de Flers]], [[Gaston de Caillavet]] et [[Étienne Rey (dramaturge)|Étienne Rey]] au [[Théâtre du Vaudeville (Paris)|théâtre du Vaudeville]] : ''Chartrain''
* 1913 : ''L'Amour en manœuvres'', vaudeville en 3 actes de [[Paul Gavault]] et [[André Mouëzy-Éon]] au théâtre du Vaudeville : ''le Général''
* 1913 : ''L'Amour en manœuvres'', vaudeville en 3 actes de [[Paul Gavault]] et [[André Mouëzy-Éon]] au théâtre du Vaudeville : ''le Général''
* 1915 : ''Il faut l'avoir'', comédie-revue en 2 actes de [[Sacha Guitry]] et [[Albert Willemetz]] au théâtre du Palais-Royal
* 1915 : ''Il faut l'avoir'', comédie-revue en 2 actes de [[Sacha Guitry]] et [[Albert Willemetz]] au théâtre du Palais-Royal

Version du 6 juin 2019 à 12:59

Jules Mondos

Naissance
Charenton-le-Pont (Val-de-Marne)
Décès (à 64 ans)
Paris 9e
Nationalité Drapeau de la France Français
Activité principale Acteur

Jules Mondos, né à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) le [1] et mort à Paris (9e) le [2], est un acteur français. Fils de Jean Auguste Mondos et de Marie Louise Lorrin, mariés à Sévignac (Basses-Pyrénées) en 1866.

Biographie

Après avoir obtenu un deuxième prix de comédie[3] au Conservatoire de Paris[4] en juillet 1888[5], Jules Mondos commence sa carrière théâtrale au théâtre du Palais-Royal[6] puis à partir de septembre 1889 à l'Odéon[7] où il restera deux ans.

Ensuite il se produit sur de nombreuses scènes parisiennes dont le théâtre de l'Athénée, le Vaudeville — où il créa, le 23 décembre 1913, La Belle Aventure de Robert de Flers, Gaston Armand de Caillavet et Étienne Rey — et au théâtre de la Porte-Saint-Martin.

Jules Mondos effectue également de nombreuses tournées en province, à l'étranger (Belgique, Suisse) ainsi qu'en Algérie[8], en particulier avec les tournées Charles Baret.

En 1909, il entame parallèlement une carrière cinématographique en débutant dans deux courts-métrages d'André Calmettes et de Michel Carré, tous deux metteurs en scène issus du théâtre. Il tourne ainsi dans quelque 26 films (dont 3 parlants) jusqu'en 1931.

Comme pour la majorité de ses confrères non mobilisables, la première guerre mondiale va le contraindre à ralentir sérieusement ses activités, la plupart des théâtres ayant dû interrompre ou réduire leur programmation après l'envoi sur le front de leurs effectifs masculins les plus jeunes. Jules Mondos parvient néanmoins à obtenir les quelques engagements nécessaires à la satisfaction de ses besoins pendant les quatre années de conflit.

La réouverture des salles et la reprise des tournages après l'Armistice lui permettent de retrouver une activité normale jusqu'à la fin des années 1920. Mais le comédien vieillissant est désormais confronté à une nouvelle génération d'acteurs de formation moins classique et au jeu plus moderne qui vont progressivement le marginaliser. Le comédien « à la tête en caoutchouc », comme l'avait dépeint un critique de théâtre à ses débuts[9], qui pouvait passer indifféremment d'un rôle d'aristocrate à celui de domestique, ne fait plus recette. Son dernier engagement connu au théâtre remonte à 1930, et il tourne son dernier film en 1931. Pendant la dernière année de sa vie, Jules Mondos mène une existence modeste et effacée en vivant sur ses économies.

Sa mort serait sans toute passée totalement inaperçue si les circonstances dramatiques entourant sa disparition n'avaient fait l'objet de nombreux articles dans la presse de l'époque.

En 1932, les proches de Jules Mondos sont, depuis quatre mois, sans nouvelles du comédien. Le 23 septembre 1932, le commissaire de police du quartier Saint-Georges, à la suite de la plainte de voisins, fait forcer la porte de son appartement situé au second étage de l'immeuble du 9 rue Clauzel dans le 9e arrondissement de Paris. Le corps de l'acteur est découvert allongé sur son lit dans un état avancé de décomposition. Le médecin légiste conclut à une mort due à des causes naturelles, sans doute une crise cardiaque[10],[11]. La date de son décès remonte très probablement au 20 mai précédent, jour où il a été aperçu pour la dernière fois par la concierge.

Mort célibataire et sans famille connue, Jules Mondos est inhumé le 29 septembre 1932 au cimetière parisien de Pantin au frais de l'Union des artistes[12].

Carrière

au Théâtre

au Cinéma

Notes et références

  1. Acte de naissance n° 180 de 1867 (vue 94/368) Archives départementales en ligne du Val-de-Marne, état-civil de Charenton-le-Pont. Son père, Jean Auguste Mondos (1848-1926), fait toute sa carrière à l'Imprimerie nationale où il terminera avec le grade de sous-directeur. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur par décret du 31 décembre 1898 au titre du Ministère de la Justice (dossier consultable dans la Base Léonore).
  2. Acte de décès n° 942 du 23 septembre 1932 (vue 23/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 9ème arrondissement, registre des décès de 1932.
  3. pour son interprétation du personnage du « docteur Pancrace » dans une scène du Mariage forcé de Molière. Tablettes théâtrales Le Matin (France), 25 juillet 1888, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  4. où il était l'élève de l'acteur Maubant de la Comédie-Française.
  5. Concours du Conservatoire Almanach des spectacles, année 1888, p. 98
  6. pour un engagement de 5 ans mais il n'y restera finalement qu'une seule année. Courrier des théâtres Le Figaro, 10 août 1888, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  7. Tablettes théâtrales Le Matin (France), 27 juin 1889, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  8. Oran spectacles 7 décembre 1929, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  9. La vie de Paris Le XIXe siècle, 28 juillet 1888, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
  10. Une incroyable aventure Comœdia, 24 septembre 1932, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
  11. Pressentiment Le Matin (France), 27 septembre 1932, p. 7-8, lire en ligne sur Gallica.
  12. Les Obsèques de Jules Mondos Comoedia, 29 septembre 1932, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  13. Propos de coulisses Gil Blas, 8 mai 1895, p. 1, lire en ligne sur Gallica.
  14. Les demi-vierges sur data.bnf.fr
  15. Courrier des théâtres. Au jour le Jour Le Figaro, 13 juin 1910, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  16. Théâtre de la Madeleine : le petit café, trois actes de M. Tristan Bernard (reprise) La Semaine à Paris, 20 juillet 1928, p. 34, lire en ligne sur Gallica.
  17. Au théâtre Daunou Comoedia, 13 mars 1927, p. 1-2, lire en ligne sur Gallica.
  18. Théâtres. Petit courrier Comoedia, 23 juin 1927, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  19. Les plus beaux spectacles Comoedia, 23 mars 1928, p. 6, lire en ligne sur Gallica.
  20. Critique dramatique, de Jean Simon-Cerf La Rampe, 15 janvier 1928, p. 6; lire en ligne sur Gallica.
  21. Courrier des théâtres. Les premières Le Matin, 3 octobre 1930, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  22. Music-halls et cinématographes Le Temps, 21 décembre 1913, p. 5, lire en ligne sur Gallica.

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