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*2019 : ''[[Child's Play : La Poupée du mal]]'' (''Child's Play'') de Lars Klevberg, d'après ''[[Jeu d'enfant (film)|Jeu d'enfant]]'' (1988) de [[Tom Holland (réalisateur)|Tom Holland]]
*2019 : ''[[Child's Play : La Poupée du mal]]'' (''Child's Play'') de Lars Klevberg, d'après ''[[Jeu d'enfant (film)|Jeu d'enfant]]'' (1988) de [[Tom Holland (réalisateur)|Tom Holland]]
*2019 : ''[[Ça : Chapitre 2]]'' (''It: Chapter Two'') de [[Andrés Muschietti]], d'après ''[[« Il » est revenu]]'' (1990) de [[Tommy Lee Wallace]]
*2019 : ''[[Ça : Chapitre 2]]'' (''It: Chapter Two'') de [[Andrés Muschietti]], d'après ''[[« Il » est revenu]]'' (1990) de [[Tommy Lee Wallace]]
*2020 : ''[[Grudge]]'' (''The Grudge'') de Nicolas Pesce, d'après ''[[The Grudge]]'' (2004) de [[Takashi Shimizu]]


=== France ===
=== France ===
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* 1964 : ''[[L'Outrage]]'' (''The Outrage'') de Martin Ritt d'après ''[[Rashōmon (film, 1950)|Rashōmon]]'' (1950) d'Akira Kurosawa
* 1964 : ''[[L'Outrage]]'' (''The Outrage'') de Martin Ritt d'après ''[[Rashōmon (film, 1950)|Rashōmon]]'' (1950) d'Akira Kurosawa
* 1980 : ''[[Nimitz, retour vers l'enfer]]'' (''The Final Countdown'') de Don Taylor d'après ''[[Les Guerriers de l'apocalypse]]'' (1979) de Mitsumasa Saito
* 1980 : ''[[Nimitz, retour vers l'enfer]]'' (''The Final Countdown'') de Don Taylor d'après ''[[Les Guerriers de l'apocalypse]]'' (1979) de Mitsumasa Saito
* 2002 : ''[[Le Cercle (film, 2002)|Le Cercle]]'' (''The Ring'') de Gore Verbinski, d'après ''[[Ring (film)|Ringu]]'' (1998) d'Hideo Nakata
* 2002 : ''[[Le Cercle (film, 2002)|Le Cercle]]'' (''The Ring'') de Gore Verbinski, d'après ''[[Ring (film)|Ring]]'' (1998) d'Hideo Nakata
* 2004 : ''[[Shall We Dance? (film, 2004)|Shall We Dance?]]'' de Peter Chelsom, d'après ''[[Shall We Dance? (film, 1996)|Shall We Dance?]]'' (1996) de Masayuki Suo
* 2004 : ''[[Shall We Dance? (film, 2004)|Shall We Dance?]]'' de Peter Chelsom, d'après ''[[Shall We Dance? (film, 1996)|Shall We Dance?]]'' (1996) de Masayuki Suo
* 2004 : ''[[The Grudge]]'' de Takashi Shimizu, d'après ''[[Ju-on]]'' (2002) du même réalisateur
* 2004 : ''[[The Grudge]]'' de Takashi Shimizu, d'après ''[[Ju-on: The Grudge]]'' (2003) du même réalisateur
* 2005 : ''[[Dark Water (film, 2005)|Dark Water]]'' de Walter Salles, d'après ''[[Dark Water (film, 2002)|Dark Water]]'' (2002) d'Hideo Nakata
* 2005 : ''[[Dark Water (film, 2005)|Dark Water]]'' de Walter Salles, d'après ''[[Dark Water (film, 2002)|Dark Water]]'' (2002) d'Hideo Nakata
* 2006 : ''[[Antartica, prisonniers du froid]]'' de Frank Marshall, d'après ''[[Antarctica]]'' (1983) de Koreyoshi Kurahara
* 2006 : ''[[Antartica, prisonniers du froid]]'' de Frank Marshall, d'après ''[[Antarctica]]'' (1983) de Koreyoshi Kurahara
* 2006 : ''[[Pulse (film, 2006)|Pulse]]'' de Jim Sonzero, d'après ''[[Kaïro]]'' (2001) de Kiyoshi Kurosawa
* 2006 : ''[[Pulse (film, 2006)|Pulse]]'' de Jim Sonzero, d'après ''[[Kaïro]]'' (2001) de Kiyoshi Kurosawa
* 2008 : ''[[One Missed Call (film, 2008)|One Missed Call]]'' de Eric Valette, d'après ''[[La Mort en ligne]]'' (1983) de Takashi Miike
* 2008 : ''[[One Missed Call (film, 2008)|One Missed Call]]'' de [[Éric Valette]], d'après ''[[La Mort en ligne]]'' (2003) de Takashi Miike
* 2009 : ''[[Hatchi]]'' de Lasse Hallström, d'après ''[[Hachiko monogatari]]'' (1983) de [[Seijirō Kōyama]]
* 2009 : ''[[Hatchi]]'' de Lasse Hallström, d'après ''[[Hachiko (film, 1987)|Hachiko]]'' (1987) de [[Seijirō Kōyama]]
* 2014 : ''[[Godzilla (film, 2014)|Godzilla]]'' de Gareth Edwards, d'après ''[[Godzilla (film, 1954)|Godzilla]]'' (1954) de [[Ishirō Honda]]
* 2014 : ''[[Godzilla (film, 2014)|Godzilla]]'' de Gareth Edwards, d'après ''[[Godzilla (film, 1954)|Godzilla]]'' (1954) de [[Ishirō Honda]]
* 2016 : ''[[Silence (film, 2016)|Silence]]'' de [[Martin Scorsese]], d’après ''[[Silence (film, 1971)|Silence]]'' (1971) de [[Masahiro Shinoda]]
* 2016 : ''[[Silence (film, 2016)|Silence]]'' de [[Martin Scorsese]], d’après ''[[Silence (film, 1971)|Silence]]'' (1971) de [[Masahiro Shinoda]]
*2020 : ''[[Grudge]]'' (''The Grudge'') de Nicolas Pesce, d'après ''[[Ju-on: The Grudge|Ju-on:The Grudge]]'' (2003) de [[Takashi Shimizu]]


==== de films sud-coréens ====
==== de films sud-coréens ====

Version du 16 octobre 2019 à 11:08

Un remake (du verbe anglais « to remake » qui signifie « refaire »), une nouvelle version ou une reprise, est un film dont l'histoire a déjà été portée à l'écran ou un jeu vidéo adapté d'un jeu précédemment développé.

Dans le domaine du cinéma, le concept de remake est le même pour les adaptations littéraires. La première adaptation du livre est la version originale (et appelée adaptation littéraire), les suivantes sont de remakes. En fonction des choix des nouveaux réalisateurs et producteurs, le nouveau film peut être plus ou moins fidèle à l'original, allant du remake plan par plan (Psycho de Gus Van Sant) au remake totalement libre (Piranha 3D, dont le scénario n'entretient plus qu'un vague rapport avec le Piranhas original). Le terme est étendu à la télévision et aux jeux vidéo, où certaines séries et certains jeux ont connu des reprises.

Un remake de jeu vidéo est différent d'un portage, le remake ne partageant généralement que très peu du code ou de données avec le titre d'origine.

Intérêt

Les remakes se comptent par centaines voire par milliers dans l'histoire du cinéma. Dès 1894, Auguste et Louis Lumière font trois versions de ce qui est communément appelé Le Premier Film ou La Sortie des usines Lumière[1],[2], ou encore deux de L'Arroseur arrosé afin de multiplier les angles de vue, mais aussi pour fournir plusieurs copies. En revanche, les remakes du film Voyage dans la Lune de Georges Méliès en 1902, sont des plagiats[3].

Ils correspondent généralement à une minimisation de la prise de risque de la part de la production, s'appuyant le plus souvent sur la renommée d'un film célèbre, parfois aussi sur le désir de « dépoussiérer » un film moins connu ou pour le réalisateur de retravailler son propre film, comme La Grande Évasion et La Fille du désert de Raoul Walsh, ou encore L'Homme qui en savait trop en 1934 et L'Homme qui en savait trop en 1956 d'Alfred Hitchcock. Le cinéma américain, plus que tout autre, y a eu abondamment recours (jusque dans les années 1960, il s'agit essentiellement d'un cinéma de reprise) en puisant dans ses propres films, mais également dans les succès des cinématographies étrangères, auquel son public est assez hermétique. C'est ainsi que l'on trouve de nombreux remakes américains contemporains de films européens ou asiatiques d'origine.

Pour les cinéphiles, les remakes peuvent présenter un intérêt car, présentant une vision différente de la même œuvre initiale, les différences sont révélatrices des caractéristiques de leur époque de réalisation. Ce peut être aussi l'occasion de faire des choix idéologiques ou politiques, par exemple, en remplaçant ou en supprimant certaines répliques. Les innovations technologiques, telles que l'apparition du son, de la couleur, des animatroniques évolués ou encore les effets numériques, sont autant d'évènements qui font que les remakes existent. Les génériques des remakes réfléchissent souvent la notion d'origine et de remake, comme en témoigne le court documentaire Remakes & Génériques, réalisé par Alexandre Tylski pour Blow Up (Arte, 2015, 7 min).

En 2010 est créé à Los Angeles le Remakes Market, salon qui permet la rencontre entre écrivains, éditeurs, réalisateurs, sociétés de production et distributeurs du monde entier[4].

Typologie

Dans le cinéma américain on peut distinguer deux types de remake :

  • Les remakes de films « anciens » (principalement américains ou anglophones, plus rarement étrangers), que l'on remet au goût du jour. Généralement, il faut compter une période d'au moins vingt ans pour qu'un film connaisse une nouvelle version.
  • Les remakes de films étrangers contemporains, produits généralement peu de temps après l'original, et destinés en premier lieu à adapter une œuvre remarquée au public américain, majoritairement réfractaire à la lecture des sous-titres (le plus souvent la seule façon de voir un film tourné en langue étrangère aux États-Unis, le doublage des films étrangers étant très rare).

Adaptations

Dans certains cas, un ou plusieurs acteurs reprennent leur rôle dans la nouvelle version. C'est ainsi le cas de :

Ils peuvent aussi faire une apparition furtive dans un rôle différent (voir Caméo des acteurs d'origine).

Le titre d'un remake n'est pas nécessairement le même que celui de l'original.

Remakes de films d'un même pays

Allemagne

Australie

Belgique

Canada

Chine

Corée du Sud

États-Unis

France

Hong Kong

Inde

Italie

Japon

Royaume-Uni

Suède

Thaïlande

Remakes de films de pays différents

Remakes américains

de films allemands

de films britanniques

de films français

de films hongkongais

de films italiens

de films japonais

de films sud-coréens

de films d'autres nationalités

Remakes français

de films américains

de film espagnol

de film mexicain

de films québécois

Remake irlandais de film français

Remakes italiens de film français

Remakes de séries télévisées

Remakes de jeux vidéo

Notes et références

  1. « Les trois versions de La Sortie des usines Lumière », sur lepoint.fr, (consulté le )
  2. « La sortie des usines Lumière », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  3. Serge Chauvin, « Les remakes : pourquoi refait-on les films ? », émission Pendant les travaux, le cinéma reste ouvert sur France Inter, 13 août 2012
  4. Fiona Moghaddam, « Remakes Market à Hollywood : quand producteurs et éditeurs se rencontrent », sur Le Ben Franklin Post,

Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes