« Bataille de Mortagne (1795) » : différence entre les versions

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Cependant ce petit succès est sans lendemain, une tentative sur [[Châtillon-sur-Sèvre|Châtillon]] est repoussée<ref>[[#Savary|Jean Julien Michel Savary, ''Guerre des Vendéens et des chouans, par un officier supérieur de l'armée de Vendée (1824-1827)'', t. VI]], {{p.}}16-17.</ref> et Sapinaud est bientôt abandonné par ses troupes<ref name="Gras">[[#Gras|Yves Gras, ''La Guerre de Vendée'']], {{p.}}163.</ref>. Le général [[Jean-Baptiste Boussard]] reprend rapidement Mortagne sans rencontrer de résistance, cependant il est tué par un tireur isolé le 15 octobre, entre Mortagne et [[Les Herbiers]]<ref>[[#Savary|Jean Julien Michel Savary, ''Guerre des Vendéens et des chouans, par un officier supérieur de l'armée de Vendée (1824-1827)'', t. VI]], {{p.}}22.</ref>.
Cependant ce petit succès est sans lendemain, une tentative sur [[Châtillon-sur-Sèvre|Châtillon]] est repoussée<ref>[[#Savary|Jean Julien Michel Savary, ''Guerre des Vendéens et des chouans, par un officier supérieur de l'armée de Vendée (1824-1827)'', t. VI]], {{p.}}16-17.</ref> et Sapinaud est bientôt abandonné par ses troupes<ref name="Gras">[[#Gras|Yves Gras, ''La Guerre de Vendée'']], {{p.}}163.</ref>. Le général [[Jean-Baptiste Boussard]] reprend rapidement Mortagne sans rencontrer de résistance, cependant il est tué par un tireur isolé le 15 octobre, entre Mortagne et [[Les Herbiers]]<ref>[[#Savary|Jean Julien Michel Savary, ''Guerre des Vendéens et des chouans, par un officier supérieur de l'armée de Vendée (1824-1827)'', t. VI]], {{p.}}22.</ref>.


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Dans le territoire reconquis de l'armée de Sapinaud, les Républicains font placarder dans tous les villages : {{Citation|La République enlève vos grains et vos bestiaux pour vous punir de votre perfidie dans l'affaire de Mortagne : rendez vos armes et vous aurez vos bœufs<ref name="Savary 29">[[#Savary|Jean Julien Michel Savary, ''Guerre des Vendéens et des chouans, par un officier supérieur de l'armée de Vendée (1824-1827)'', t. VI]], {{p.}}29.</ref>.}}
Dans le territoire reconquis de l'armée de Sapinaud, les Républicains font placarder dans tous les villages : {{Citation|La République enlève vos grains et vos bestiaux pour vous punir de votre perfidie dans l'affaire de Mortagne : rendez vos armes et vous aurez vos bœufs<ref name="Savary 29">[[#Savary|Jean Julien Michel Savary, ''Guerre des Vendéens et des chouans, par un officier supérieur de l'armée de Vendée (1824-1827)'', t. VI]], {{p.}}29.</ref>.}}

Version du 18 janvier 2020 à 22:47

Bataille de Mortagne
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue de Mortagne-sur-Sèvre, lithographie de Thomas Drake, album vendéen, vers 1850.
Informations générales
Date 3 - 4 octobre 1795
Lieu Mortagne-sur-Sèvre
Issue Victoire vendéenne
Belligérants
France Républicains Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
• Joseph Suzan Charles Sapinaud de La Rairie
Forces en présence
142 hommes[1] 8 000 hommes[2]
(selon les Républicains)
Pertes
inconnues inconnues

Guerre de Vendée

Coordonnées 46° 59′ 33″ nord, 0° 57′ 09″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Mortagne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Bataille de Mortagne
Géolocalisation sur la carte : Vendée
(Voir situation sur carte : Vendée)
Bataille de Mortagne

La deuxième bataille de Mortagne se déroule pendant la guerre de Vendée du 3 au 4 octobre 1795, la ville est prise par les Vendéens mais elle est abandonnée quelques jours plus tard.

La bataille

Après la rupture du Traité de La Jaunaye, signé en février 1795, Sapinaud hésite assez longtemps avant de reprendre les armes[2].

Finalement le 3 octobre, il attaque la ville de Mortagne-sur-Sèvre défendue par un poste de 142 Républicains, commandés par le chef de bataillon Joseph Suzan[1]. Les Vendéens étaient au nombre de 8 000 selon les rapports républicains, mais ce nombre est peut-être exagéré. L'assaut réussit et les troupes républicaines prennent la fuite presque sans combattre, le chef de brigade Cavailhava est capturé et fusillé pour avoir pris part aux colonnes infernales[2]. Le chef de bataillon Suzan survit mais sera dégradé[3].

Cependant ce petit succès est sans lendemain, une tentative sur Châtillon est repoussée[4] et Sapinaud est bientôt abandonné par ses troupes[5]. Le général Jean-Baptiste Boussard reprend rapidement Mortagne sans rencontrer de résistance, cependant il est tué par un tireur isolé le 15 octobre, entre Mortagne et Les Herbiers[6].

Hoche ordonne donc au général Amédée Willot, posté à Fontenay-le-Comte, de parcourir le territoire de Sapinaud avec une armée de 1 800 à 2 000 hommes. Willot se met en marche et oblige Sapinaud à se réfugier dans les territoires contrôlés par Stofflet[2].

Dans le territoire reconquis de l'armée de Sapinaud, les Républicains font placarder dans tous les villages : « La République enlève vos grains et vos bestiaux pour vous punir de votre perfidie dans l'affaire de Mortagne : rendez vos armes et vous aurez vos bœufs[7]. »

Voir aussi

Liens internes

Bibliographie

  • Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, 1912-1931 (réimpr. 2009), p. 498.
  • Charles-Louis Chassin, Les pacifications de l'Ouest, 1794-1801-1815, Tome II, édition Paul Dupont, 1896-1899, p.84.
  • Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. VI, texte en ligne sur google livres
  • Yves Gras, La Guerre de Vendée (1793-1796), Economica, , 184 p. 163.
  • Jean Tabeur, Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, Economica, , p. 250.
  • Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, , p. 58.

Références