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« Mouvement du 30 septembre 1965 en Indonésie » : différence entre les versions

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== Voir aussi ==
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* [[Pierre Tendean]]
=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
[https://npa2009.org/idees/indonesie-1965-un-million-de-communistes-massacres Résumé de l'Histoire de l'Indonésie sur le site du NPA]
* [https://npa2009.org/idees/indonesie-1965-un-million-de-communistes-massacres Résumé de l'Histoire de l'Indonésie sur le site du NPA]


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Histoire de l'Indonésie]]
* [[Histoire de l'Indonésie]]
* Cet événement historique est évoqué dans le roman ''[[Amok à Bali]]'' de [[Gérard de Villiers]] (1970), ainsi que dans le livre ''[[L'Année de tous les dangers (roman)|L'Année de tous les dangers]]'' de [[Christopher Koch]] (1978).
* Cet événement historique est évoqué dans le roman ''[[Amok à Bali]]'' de [[Gérard de Villiers]] (1970), ainsi que dans le livre ''[[L'Année de tous les dangers (roman)|L'Année de tous les dangers]]'' de [[Christopher Koch]] (1978).
* [[Pierre Tendean]]


=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===

Version du 10 août 2020 à 13:20

Dans la nuit du au , six généraux du haut état-major de l'armée de terre indonésienne sont enlevés par des groupes de soldats. Ils sont emmenés à la base aérienne de Halim près de la capitale Jakarta, puis abattus.

Le lieutenant-colonel Oentoeng

Le 1er octobre à 7 heures du matin, un officier du régiment Tjakrabirawa, l'unité chargée de la garde présidentielle, le lieutenant-colonel Oentoeng, annonce à la radio être à la tête d'un « mouvement du  » (en indonésien Gerakan September Tigapuluh) qu'il définit comme « intérieur à l'armée, et dirigé contre le "conseil des généraux" ... qui projetait un coup contre-révolutionnaire... ».

L'après-midi, un deuxième communiqué annonce qu'un « conseil de la Révolution » va assumer l'autorité suprême. Puis la radio diffuse une déclaration de soutien du chef de l'armée de l'air, le général Omar Dhani.

Un général, alors inconnu, Soeharto, organise la répression. En quarante-huit heures, les rebelles sont arrêtés, et Soeharto s'installe bientôt au pouvoir à la place du président Soekarno.

En réaction à ce que le régime va désigner par l'acronyme très évocateur de "Gestapu", Soeharto décrète la dissolution du Parti communiste indonésien (PKI), accusé d'en être l'auteur. S’ensuit une chasse aux communistes et à leurs familles et sympathisants qui durera des mois et des massacres qui feront entre 500 000 et un million de morts selon les estimations[1].

La thèse du complot communiste a plus tard été démontée par des universitaires américains se basant entre autres sur des rapports de la CIA[2]. Ils suggèrent au contraire que Soeharto était dans la confidence du coup d'état qu'il a lui-même réprimé.

Notes et références

  1. Jean-Louis Margolin, « Indonésie 1965 : un massacre oublié », Revue internationale de politique comparée, vol. 8, no 1,‎ , p. 59-92 (lire en ligne)
  2. (en) Benedict R. Anderson et Ruth McVey, « What Happened in Indonesia? », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (ISSN 0028-7504, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Liens externes

Articles connexes

Bibliographie

  • Cayrac-Blanchard, Françoise, Indonésie, l'armée et le pouvoir, L'Harmattan, 1991
  • John Roosa, Pretext for mass murder, the September 30th Movement and Suharto's coup d'État in Indonesia, The University of Wisconsin press, 2006