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La folktronica^{[Note 1]} (aussi connu sous les noms laptop folk^[2]^,^[3] et nu folk^[2]), est un genre musical qui incorpore des éléments de musiques folk et électronique^[4]. Le genre échantillone des instruments acoustiques et les combine avec des sons générés par ordinateur^[5]. Le terme a été utilisé pour décrire la musique de Kieran Hebden et de son projet Four Tet, de Tunng, de Caribou^[6]ou encore de RY X^[7].

Histoire

À la fin des années 1990, alors que les guitares acoustiques redeviennent à la mode, leurs mélodies sont associées à ceux de sons générés par ordinateur^[6]. La parution de Pause de Four Tet en 2001 marque la naissance de la folktronica^[2]^,^[6]. La même année, l'artiste britannique Momus sort l'album Folktronic, explorant délibérément (et satiriquement) la fusion de musiques folk et électronique^[8]. Le genre atteint un pic de popularité vers 2005, avec la parution de plusieurs albums, parmi lesquels Mother's Daughter and Other Songs de Tunng, Lost and Safe des Books, Everything Ecstatic de Four Tet et The Milk of Human Kindness de Caribou^[9].

Notes et références

Notes

↑ Le terme « folktronica » est féminin selon l'auteur Christophe Pirenne^[1].

Références

↑ Pirenne 2011.
↑ ^{a b et c} (en) « New wave at the folk club », The Independent,‎ 20 mai 2005 (lire en ligne).
↑ [PDF] (en) Peter Hollo, « My Jazzy Child – Sada Soul », Cyclic Defrost, n^o 7,‎ avril 2004, p. 23 (lire en ligne).
↑ Encarnacao 2009.
↑ Williamson 2008, p. 141.
↑ ^{a b et c} (en) Richard Clayton, « Folktronica: Encyclopedia of Modern Music » (version du 15 juin 2011 sur Internet Archive), 1^er février 2009, The Times.
↑ Gil Colinmaire, « Comment Ry X est devenu un des fers de lance de l'ambient et de la folktronica », Trax,‎ 15 février 2019 (lire en ligne).
↑ (en) Matt LeMay, « Momus: Folktronic », sur Pitchfork, 27 février 2001 (consulté le 4 octobre 2016)
↑ Perren 2014.

Sources

(en) John Encarnacao, Punk Aesthetics in Independent "New Folk", 1990–2008 (thèse de master), University of Technology, Sydney, 2009, 69 p. (lire en ligne)
(en) Christopher Perren, Media and Compositional Action: Folio of Compositions and Critical Commentary (thèse de Ph.D.), School of Music, Université du Queensland, 2014 (DOI 10.14264/uql.2014.391, lire en ligne)
(fr) Christophe Pirenne, Une histoire musicale du rock, Fayard, 2011, 800 p. (ISBN 978-2-213-67013-3 et 2-213-67013-7, lire en ligne), « Une frange (un peu) acoustique : indie folk, freak folk, folktronica »
(en) Nigel Williamson, The Rough Guide to the Best Music You've Never Heard, Rough Guides, 2008 (ISBN 978-1-84836-003-7, lire en ligne)

[2] Le terme « folktronica » est féminin selon l'auteur Christophe Pirenne^[1].

[Pirenne2011-1] Pirenne 2011.

[Independent-3] {a b et c} (en) « New wave at the folk club », The Independent,‎ 20 mai 2005 (lire en ligne).

[4] [PDF] (en) Peter Hollo, « My Jazzy Child – Sada Soul », Cyclic Defrost, n^o 7,‎ avril 2004, p. 23 (lire en ligne).

[Encarnacao2009-5] Encarnacao 2009.

[Williamson2008141-6] Williamson 2008, p. 141.

[Clayton-7] {a b et c} (en) Richard Clayton, « Folktronica: Encyclopedia of Modern Music » (version du 15 juin 2011 sur Internet Archive), 1^er février 2009, The Times.

[8] Gil Colinmaire, « Comment Ry X est devenu un des fers de lance de l'ambient et de la folktronica », Trax,‎ 15 février 2019 (lire en ligne).

[9] (en) Matt LeMay, « Momus: Folktronic », sur Pitchfork, 27 février 2001 (consulté le 4 octobre 2016)

[Perren2014-10] Perren 2014.

[Note 1]

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[3]

[4]

[5]

[6]

[7]

[8]

[9]

[1]

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