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'''Viktor Ivanovitch Sarianidi''' ou '''Victor Sarigiannidis''' (en russe : Ви́ктор Ива́нович Сариани́ди ; en grec : Βίκτωρ Σαρηγιαννίδης) est un [[archéologie|archéologue]] [[URSS|soviétique]] né le {{date|23 septembre 1929}} à [[Tachkent]] et mort le {{date|23 décembre 2013}} à [[Moscou]]. Il a émigré en Grèce en 1996.
'''Viktor Ivanovitch Sarianidi''' ou '''Victor Sarigiannidis''' (en russe : Ви́ктор Ива́нович Сариани́ди ; en grec : Βίκτωρ Σαρηγιαννίδης) est un [[archéologie|archéologue]] [[URSS|soviétique]] né le {{date|23 septembre 1929}} à [[Tachkent]] et mort le {{date|23 décembre 2013}} à [[Moscou]]. Il a émigré en [[Grèce]] en 1996.


== Découvertes archéologiques ==
== Découvertes archéologiques ==
En 1972, au Turkménistan, Viktor Sarianidi mettait au jour à [[Gonur-depe|Gonur Depe]] les vestiges d'une florissante culture urbaine datant du {{IIIe millénaire av. J.-C.}} L'histoire de la découverte de Gonur Depe remonte aux années 1970. L'Académie des sciences de l'ex-URSS et les institutions scientifiques turkmènes étudient alors, sous la direction de Viktor Sarianidi, la région du fleuve [[Murghab (Afghanistan)|Mourgab]], qui coule du nord de l'Afghanistan jusqu'au désert de [[Désert du Karakoum|Karakoum]] au Turkménistan<ref name=":0">{{Article |langue= |auteur1=Alejandro Gallego |titre=Gonur Depe, la civilsation oubliée de l'Asie centrale |périodique=Histoire & Civilisations |date=juillet-août 2020 |issn= |lire en ligne= |pages= }}</ref>.
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En 2002, Viktor Sarianidi découvre une nécropole dans le site de Gonur Depe. Il lui donne le nom de « nécropole royale » en raison des authentiques mausolées découverts contenant des objets associés au prestige et au pouvoir (grands sceptres en pierre, figures sculptées, vases en céramique, ornements en or et argent, char à quatre roues en bronze). Quelques années plus tard, il découvre un second ensemble de tombes qui lui permet de recomposer la célébration de rituels à caractère religieux, dont le plus connu sous le nom de ''soma haoma,'' consistait semble-t-il, en l'ingestion par les prêtres de substances hallucinogènes<ref name=":0" />.
En 2002, Viktor Sarianidi découvre une nécropole dans le site de Gonur Depe. Il lui donne le nom de « nécropole royale » en raison des authentiques mausolées découverts contenant des objets associés au prestige et au pouvoir (grands sceptres en pierre, figures sculptées, vases en [[céramique]], ornements en or et argent, char à quatre roues en bronze). Quelques années plus tard, il découvre un second ensemble de tombes qui lui permet de recomposer la célébration de rituels à caractère religieux, dont le plus connu sous le nom de ''soma haoma,'' consistait semble-t-il, en l'ingestion par les prêtres de substances hallucinogènes<ref name=":0" />.


Il a recueilli des vestiges de l'[[Âge du bronze]] lors de ces fouilles, culture connue sous le nom de [[complexe archéologique bactro-margien]]. Il est en outre le découvreur de la nécropole de [[Tillia tepe]].
Il a recueilli des vestiges de l'[[Âge du bronze]] lors de ces fouilles, culture connue sous le nom de [[complexe archéologique bactro-margien]]. Il est en outre le découvreur de la nécropole de [[Tillia tepe]].

Version du 10 octobre 2021 à 22:07

Viktor Sarianidi
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Виктор Иванович Сарианиди, Βίκτωρ Σαρηγιαννίδης ou Wiktor SarianidiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Site web
Distinctions
Liste détaillée
Croix d'or de l'ordre de l'Honneur ()
Médaille de Vétéran du Travail (en)
Médaille commémorative du 850e anniversaire de Moscou (en)
Ordre « pour le grand amour du Turkménistan indépendant » (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Viktor Ivanovitch Sarianidi ou Victor Sarigiannidis (en russe : Ви́ктор Ива́нович Сариани́ди ; en grec : Βίκτωρ Σαρηγιαννίδης) est un archéologue soviétique né le à Tachkent et mort le à Moscou. Il a émigré en Grèce en 1996.

Découvertes archéologiques

En 1972, au Turkménistan, Viktor Sarianidi mettait au jour à Gonur Depe les vestiges d'une florissante culture urbaine datant du IIIe millénaire av. J.-C. L'histoire de la découverte de Gonur Depe remonte aux années 1970. L'Académie des sciences de l'ex-URSS et les institutions scientifiques turkmènes étudient alors, sous la direction de Viktor Sarianidi, la région du fleuve Mourgab, qui coule du nord de l'Afghanistan jusqu'au désert de Karakoum au Turkménistan[1].

En 2002, Viktor Sarianidi découvre une nécropole dans le site de Gonur Depe. Il lui donne le nom de « nécropole royale » en raison des authentiques mausolées découverts contenant des objets associés au prestige et au pouvoir (grands sceptres en pierre, figures sculptées, vases en céramique, ornements en or et argent, char à quatre roues en bronze). Quelques années plus tard, il découvre un second ensemble de tombes qui lui permet de recomposer la célébration de rituels à caractère religieux, dont le plus connu sous le nom de soma haoma, consistait semble-t-il, en l'ingestion par les prêtres de substances hallucinogènes[1].

Il a recueilli des vestiges de l'Âge du bronze lors de ces fouilles, culture connue sous le nom de complexe archéologique bactro-margien. Il est en outre le découvreur de la nécropole de Tillia tepe.

Notes et références

  1. a et b Alejandro Gallego, « Gonur Depe, la civilsation oubliée de l'Asie centrale », Histoire & Civilisations,‎