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La campagne militaire, dans le cadre du [[conflit russo-ukrainien]] en cours depuis 2013, émerge d'une montée progressive des tensions débutée en 2021, d'abord par un renforcement militaire prolongé aux frontières ukrainiennes avec la [[Russie]], la [[Biélorussie]] et la [[République de Crimée|Crimée]] annexée par la Russie, puis poursuivie par la reconnaissance de [[Vladimir Poutine]] des [[République populaire de Donetsk|républiques populaires de Donetsk]] et de [[République populaire de Lougansk|Louhansk]], dans les jours précédant l'incursion des [[Forces armées de la fédération de Russie|forces armées russes]] dans la région du [[Donbass]], dans l'est de l'[[Ukraine]], le {{Date-|21 février 2022}}, avant une offensive aérienne, [[Marine russe|maritime]] et [[Forces armées de la fédération de Russie|terrestre]] sur l'ensemble du territoire ukrainien le {{date-|24 février}}.
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Cette [[opération militaire]] est considérée comme le conflit le plus important qu'ait connu l'[[Europe]] depuis la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]]. La Russie est accusée notamment par les Occidentaux ([[Union européenne]], [[Royaume-Uni]], [[États-Unis]] et [[Canada]]) de mener une [[guerre d'agression]] contre l'Ukraine<ref name=":3">{{Lien web |langue=fr|titre=EN DIRECT. Guerre Ukraine-Russie : Kiev appelle les Européens aguerris à venir se battre en Ukraine |url=https://www.lepoint.fr/monde/guerre-ukraine-russie-de-fortes-explosions-entendues-dans-le-centre-de-kiev-25-02-2022-2466138_24.php |site=Le Point |date=2022-02-25 |consulté le=2022-02-25}}</ref>.
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== Contexte ==
== Contexte ==

Version du 26 février 2022 à 14:48

Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de la guerre russo-ukrainienne, situation actuelle
  • Contrôlé par l'Ukraine
  • Contrôlé par la Russie et ses alliés
Informations générales
Date Depuis le
(2 ans, 3 mois et 12 jours)
Lieu
Belligérants
Drapeau de la Russie Russie

Drapeau de la République populaire de Donetsk République populaire de Donetsk
Drapeau de République populaire de Lougansk République populaire de Lougansk


soutenu par :

Drapeau de la Biélorussie Biélorussie[1]
Drapeau de l'Ukraine Ukraine

soutien militaire :

Drapeau de l'OTAN OTAN[2] (à partir du 25 février)
Commandants
Vladimir Poutine
Sergueï Choïgou
Valéri Guérassimov
Mikhaïl Michoustine
Sergueï Lavrov
Drapeau de la République populaire de Donetsk Denis Pouchiline
Drapeau de République populaire de Lougansk Leonid Pasetchnik
Volodymyr Zelensky
Oleksiy Reznikov
Dmytro Kouleba
Oleksiy Danilov
Valeri Zaloujny
Denys Chmyhal
Andriy Taran
Serhiy Chaptala
Rouslan Khomtchak
Forces en présence
Drapeau de la Russie
900 000 (forces armées)
554 000 (paramilitaires)
2 000 000 (réserves)
• dont 175 000[3] à 190 000[4] aux frontières ukrainiennes

Drapeau de l'Ukraine
209 000 (forces armées)
102 000 (paramilitaires)
900 000 (réserves)
• Volontaires étrangers
Pertes
Drapeau de la Russie
450 morts au moins selon le Royaume-Uni[5]
3 500 morts au moins selon l'Ukraine[6]
Drapeau de l'Ukraine
137 morts au moins selon l'Ukraine[7]
306 blessés au moins
(militaires et civils)

Civils :
Drapeau de l'Ukraine ⩾ 198 morts
≈ 100 000 déplacés internes

Conflit russo-ukrainien

Batailles


Offensive de Kiev (Jytomyr, Kiev)


Offensive du Nord (Tchernihiv, Soumy)


Campagne de l'Est (Donetsk, Louhansk, Kharkiv)


Campagne du Sud (Mykolaïv, Kherson, Zaporijjia)


Frappes aériennes dans l'Ouest de l'Ukraine


Guerre navale


Attaques en Crimée


Débordement


Massacres


L'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022 ou guerre d'Ukraine, est une opération militaire déclenchée le , sur ordre du président russe Vladimir Poutine[8].

La campagne militaire, dans le cadre du conflit russo-ukrainien en cours depuis 2013, émerge d'une montée progressive des tensions débutée en 2021, d'abord par un renforcement militaire prolongé aux frontières ukrainiennes avec la Russie, la Biélorussie et la Crimée annexée par la Russie, puis poursuivie par la reconnaissance de Vladimir Poutine des républiques populaires de Donetsk et de Louhansk, dans les jours précédant l'incursion des forces armées russes dans la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, le , avant une offensive aérienne, maritime et terrestre sur l'ensemble du territoire ukrainien le .

Cette opération militaire est considérée par certains comme le conflit le plus important qu'ait connu l'Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La Russie est accusée notamment par les Occidentaux (Union européenne, Royaume-Uni, États-Unis et Canada) de mener une guerre d'agression contre l'Ukraine[9].

Contexte

Après la dissolution de l'Union soviétique en 1991, l'Ukraine et la Russie ont continué à entretenir des liens étroits. En 1994, l'Ukraine a accepté d'abandonner son arsenal nucléaire et a signé le mémorandum de Budapest assurant l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de l'Ukraine[10]. Cinq ans plus tard, la Russie a été l'un des signataires de la charte de sécurité européenne, où est affirmé « le droit naturel de tout État participant de choisir ou de modifier librement ses arrangements de sécurité, y compris les traités d’alliance, en fonction de leur évolution »[11].

Bien qu'étant un pays indépendant reconnu depuis 1991, en tant qu'ancienne république constitutive de l'URSS, l'Ukraine a été perçue par les dirigeants russes comme faisant partie de leur sphère d'influence. En 2008, le président russe Vladimir Poutine s'est prononcé contre l'adhésion des anciennes républiques de l'URSS à l'OTAN[12]. D'autres pays comme la France ou l'Allemagne se voient réticents quant à une adhésion de l'Ukraine suite au conflit qui avait éclaté cette même année en Géorgie[13].

Après des semaines de manifestations dans le cadre du mouvement Euromaïdan (entre 2013 et 2014), le président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch et les dirigeants de l'opposition parlementaire ukrainienne ont signé, le , un accord de règlement qui prévoyait des élections anticipées. Le lendemain, suite à la révolution de février 2014, Ianoukovitch fuit Kiev à la suite d'un vote du parlement ukrainien le destituant de sa fonction présidentielle[14]. Cependant, les dirigeants des régions russophones de l'est de l'Ukraine ont déclaré rester fidèles à Ianoukovitch provoquant des manifestations[15]. Ces manifestations ont été suivies par l'annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014 et par la guerre du Donbass qui a débuté en avril 2014 avec la création des républiques populaires de Donetsk et Lougansk, toutes deux suscitées et soutenues par la Russie[16],[17].

Le , le président ukrainien Volodymyr Zelensky approuve une stratégie nouvelle de sécurité nationale de l'Ukraine qui prévoit « le développement du partenariat distinctif avec l'OTAN avec pour objectif l'adhésion à l'OTAN »[18]. Le , Zelensky signe un décret approuvant la « stratégie de désoccupation et de réintégration du territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol ».

En , Poutine publie un essai intitulé On the Historical Unity of Russians and Ukrainians (en), dans lequel il réaffirme son opinion que les Russes et les Ukrainiens sont « un seul peuple » (Nation de tous les Russes (en))[19] L'historien américain Timothy Snyder qualifie les idées de Poutine d'impérialisme[20]. Le journaliste britanique Edward Lucas le décrit comme du révisionnisme historique[21] D'autres observateurs arguent que le dirigeant russe a une vision déformée de l'Ukraine moderne et de son histoire[22],[23],[24].

La Russie déclare qu'une possible adhésion de l'Ukraine à l'OTAN et qu'un élargissement de l'OTAN en général menace sa sécurité nationale[25],[26],[27]. En réponse, l'Ukraine et d'autres pays européens voisins de la Russie ont accusé Poutine d'irrédentisme russe et de poursuivre une politique militaire agressive[28],[29],[30],[31],[32].

À partir de l'automne 2021, la guerre du Donbass à l'est de l'Ukraine s'intensifie. Des vidéos témoignant de mouvements de forces militaires et d'armes lourdes russes en direction de la frontière ukrainienne circulent sur les réseaux sociaux[33]. Les dirigeants européens et américains estiment alors que plus de 100 000 soldats russes sont amassés près de la frontière ukrainienne et y voient une préparation de l'armée russe à une invasion de l'Ukraine.

Le , la Russie fait valoir une incursion de l'Ukraine après qu'un présumé ou prétendu obus d'artillerie ukrainien a atterri dans la région russe de Rostov près de la frontière russo-ukrainienne au cours de la crise russo-ukrainienne de 2021-2022[34].

Le , le gouvernement russe affirme que les bombardements ukrainiens ont détruit une installation frontalière du FSB à la frontière russo-ukrainienne et affirme qu'il a tué cinq soldats ukrainiens qui tentaient de pénétrer sur le territoire russe. L'Ukraine nie être impliquée dans les deux incidents et les a qualifiés d'opérations sous fausse bannière.

Le , dans un discours précédant l'invasion russe de l'Ukraine, Vladimir Poutine développe sa vision de l'histoire niant l'existence d'une identité ukrainienne, l'Ukraine moderne ayant à ses yeux « été entièrement créée par la Russie, plus précisément par la Russie bolchévique et communiste. Lénine, Staline, Khrouchtchev ont successivement façonné l’Ukraine en arrachant des parties du territoire historique à la Russie », expose-t-il[35]. Ce qu'il évoque dans ce discours, comme le « génocide » des populations russophones du Donbass, « la volonté de l'Ukraine de se doter de l'arme nucléaire », « la volonté de l'OTAN d'y intégrer l'Ukraine, menaçant la sécurité de la Russie » et le fait de comparer l'Ukraine à un « pays à dénazifier » (référence historique à la collaboration en Ukraine durant la Seconde Guerre mondiale), relèvent du pur mensonge selon le chercheur Jean-Sylvestre Mongrenier de l'Institut Thomas-More. Ce dernier explique que Vladimir Poutine se pose de longue date en « rassembleur des terres russes » et qu'il « veut s’emparer de territoires autrefois conquis et dominés, en dépit du fait que les États post-soviétiques sont reconnus sur le plan international et représentés à l’Organisation des Nations unies »[36].

Forces en présence

Déroulement

24 février 2022

Vidéo de l'invasion dans l'est de l'Ukraine le 24 février.

Vers h, heure de Moscou (UTC+3), le président Vladimir Poutine annonce une « opération militaire spéciale » dans le but de « démilitariser et dénazifier l'Ukraine » ; quelques minutes plus tard, des frappes de missiles commencent dans divers endroits à travers le pays, y compris à proximité de la capitale Kiev[37]. Il a été confirmé que les forces russes ont envahi l'Ukraine près de Kharkiv, en provenance de Russie, de Biélorussie et de Crimée (rattachée à la Russie)[38]. Les États-Unis, le Canada ou encore la Corée du Sud et une partie des États d'Europe se liguent alors contre cet acte de guerre de la Russie, qui viole les droits internationaux et annoncent des sanctions économiques.

Les attaques russes se concentrent sur les infrastructures militaires, les « systèmes de défense anti-aérienne », les systèmes informatiques, et les bases aériennes de l'Ukraine[39], dont l'aéroport de Hostomel[40].

Les troupes russes en provenance de Crimée s'emparent rapidement du sud de l'oblast de Kherson et notamment des villes d'Olechky, de Henitchesk et de Chaplynka[41],[42],[43].

Aux environs de h du matin, suite au combats dans la région de Soumy, les six premiers soldats grièvement blessés des forces armées ukrainiennes sont amenés à l'hôpital de Hlukhiv, un appel aux dons du sang est lancé par les autorités[44].

Aux environs de 11 h du matin, une frappe militaire russe sur le village de Lipetske dans l'oblast d'Odessa, font 18 morts et 6 blessés parmi les militaires ukrainiens[45].

À 13 h 20 (UTC+2), le maire de Tavriisk Mykola Rizak annonce que les troupes russes sont parvenues à s'emparer du canal de Crimée du Nord et de la centrale hydroélectrique de Kakhovka[42].

À 16 h 55, les forces russes annoncent avoir conquis l'aéroport de Hostomel, qui est près de la capitale Kiev (~30 km), suite à un assaut d'hélicoptères de type Mil Mi-8 et de troupes aéroportées[46],[47],[48]. Quelques heures plus tard, les forces ukrainiennes annoncent l'avoir repris[49][réf. obsolète] avant que celui-ci soit définitivement maîtrisé par les forces russes au cours d'une action qui aurait, selon les autorités russes, fait des centaines de morts côté ukrainiens[50].

Peu avant 19 h (UTC+2), les troupes russes prennent possession de la centrale nucléaire de Tchernobyl ainsi que du périmètre d'exclusion qui l'entoure[51].

À 22 h (UTC+2), Kiev est assailli par les forces russes qui annoncent aussi avoir détruit l'intégralité des défenses aériennes de l'Ukraine. La bataille de Kiev débute, et des affrontements sont en cours entre les forces ukrainiennes et des soldats russes[52].

À 23 h (UTC+2), le Service national des gardes-frontières d'Ukraine annonce que ses 13 hommes qui assuraient la défense de l'île des Serpents sont morts au cours d'une manœuvre russe pour prendre l'île[53],[54].

À l'est du pays, les forces russes sont aux portes de Kharkiv où des rudes combats se déroulent. C'est un enjeu essentiel puisqu'il s'agit de la deuxième ville d'Ukraine par sa population (1,4 million d'habitants)[55].

25 février 2022

Immeuble a Kiev (rue Oleksandr Koshyts) après un bombardement le 25 février.

Vers h (UTC+2), les troupes russes parviennent à encercler la ville de Konotop et commencent son siège[56].

Vers h (UTC+2), les forces russes bombardent Kiev. Certains missiles sont interceptés par la défense antiaérienne ukrainienne[57].

L'armée de l'air ukrainienne mène le matin sa première frappe sur le territoire russe en prenant pour cible la base aérienne russe de Millerovo, dans l’oblast de Rostov[58]. Elle détruit un Soukhoï Su-30SM et d'autres avions des Forces aérospatiales de la Fédération de Russie[59].

À 13 h 45, des coups de feu ont été entendus dans la capitale à 7,5 km des bâtiments gouvernementaux[60]. Des combats ont lieu notamment dans le quartier Obolon[61]. La capitale se prépare à un assaut des troupes russes, des armes sont notamment distribuées aux volontaires[62].

26 février 2022

Immeuble a Kiev (Avenue Valeriy Lobanovskyi) frappé par un missile de croisière russe le 26 février 2022.

A 1h41 (UTC+2), l'État-major des forces armées ukrainiennes affirme dans un communiqué qu'un avion transporteur de troupe russe Il-76 a été abattu non loin de Vassylkiv[63], action mise en parallèle[64] avec l'avion ukrainien de même type abattu par les séparatistes près de Louhansk, le , causant la mort de 49 personnes[65]. Le nombre de victimes est inconnu, l'appareil pouvant contenir jusqu’à 150 parachutistes et des blindés légers[66]. Des responsables américains déclarent qu'un deuxième avion de transport russe II-76 a été abattu par les forces ukrainiennes à 85 kilomètres au sud de Kiev près de Bila Tserkva[67].

Dans la même nuit, de violents échanges de tirs et d’explosions entres soldats russes et soldats ukrainiens accompagnés de civils ukrainiens armés ont lieu dans Kiev et sa banlieue. Un missile de croisière russe a touché un immeuble résidentiel avec au moins 6 blessés dont 1 grave d’après les pompiers kieviens.

Conséquences pour les civils

Sur les ondes de la chaîne de télévision Ukraine 24, un conseiller de la présidence ukrainienne, Mikhaïlo Podoliak déclare que les stocks alimentaires dans les chaînes de magasins pourraient suffire pour 15 à 20 jours, notant au passage « une forte demande spéculative » et une pénurie de carburant dans les stations-service.

Le , le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme que l'armée russe vise également des zones civiles, et pas seulement des points militaires stratégiques, ce que démentent les autorités russes[68].

Pertes civiles

Au moins 18 civils ukrainiens sont morts lors du premier jour de l'invasion : 13 en Ukraine du Sud[69], 3 à Marioupol et 2 à Kharkiv[70],[71].

L'ONU rapporte au moins 25 morts et 102 blessés parmi les civils pour la première journée de combat, en précisant que le bilan réel est bien probablement supérieur[72].

Déplacement de population

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, près de 100 000 civils ukrainiens ont abandonné leur foyer lors du premier jour de l'invasion[73]. Les pays de l'Union européenne ainsi que la Moldavie se préparent à l'accueil des réfugiés[74].

Réactions en Ukraine et en Russie

Réaction en Ukraine

Le président ukrainien Zelensky a appelé tous ses citoyens à prendre les armes pour se défendre des envahisseurs. Une mobilisation générale est en cours pour les hommes de 18 à 60 ans[75].

Des milliers de personnes fuient la capitale avec leurs voitures, créant d'énormes bouchons. Des dizaines de milliers de personnes attendent aux postes frontaliers (Pologne, Moldavie) pour fuir l'Ukraine[76].

Réaction en Russie

Selon Le Monde, peu avant l'invasion, le , l'opinion de la population russe de Moscou, la capitale, quant aux actions du président Vladimir Poutine est marquée par une grande indifférence, qui tend vers « un soutien sans grand enthousiasme »[77].

Le au soir, des manifestations contre la guerre ont lieu dans cinquante-trois villes russes[78], dont plusieurs milliers de personnes place Pouchkine à Moscou et un millier à Saint-Pétersbourg[79]. La police arrête au moins 1 700 d'entre eux, principalement dans les deux métropoles russes[78], ces manifestations étant considérées comme illégales.

Parmi les personnalités russes, le , les chanteurs Valery Meladze et Sergueï Lazarev, ainsi que le footballeur international Fyodor Smolov ont chacun publié un message pour l'arrêt de la guerre sur leur réseau social[78],[80].

Le journal d'opposition Novaïa Gazeta du prix Nobel de la paix Dmitri Mouratov prend position contre la guerre et publie son numéro en russe et en ukrainien[81].

Plusieurs anciens chefs de gouvernement européens travaillant pour des grandes entreprises russes démissionnent : c'est le cas d'Esko Aho (Finlande), de Matteo Renzi (Italie), de Christian Kern (Autriche)[82] et de François Fillon (France)[83].

Réactions internationales

De nombreuses manifestations ont été organisées contre l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Institutions internationales

  • Drapeau des Nations unies ONU : Le , le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, considère la reconnaissance des républiques séparatistes par Moscou « comme une violation de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine ». Elle est « incompatible avec les principes de la charte des Nations unies »[84]. Le , un projet de résolution pour condamner l’attaque militaire russe en Ukraine et demandant le retrait immédiat des troupes russes, est présenté par l'Albanie et les États-Unis. Il reçoit un vote contre, celui de la Russie, 11 votes pour et 3 abstentions (Émirats arabes unis, Chine et Inde)[85]. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité, la Russie a fait usage de son droit de veto qui lui permet de rejeter ce projet de résolution.
  • Drapeau de l'OTAN OTAN : le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg a condamné l'agression russe le , qu'il décrit comme une attaque imprudente et menaçant la vie de nombreux civils. Il ajoute que les membres de l'OTAN vont se rencontrer afin de « faire face aux conséquences des actions agressives de la Russie »[86].
  • OEA : l'Organisation des États américains a publié une déclaration condamnant l'invasion russe et définissant cette agression comme le « crime international suprême » et comme constituant une « une atteinte à la paix et à la sécurité de l'humanité, ainsi qu'aux relations civilisées entre les États »[87].
  • Conseil de l'Europe : la Russie est suspendue de sa participation à cette organisation à partir du 25 février[88].
  • OCDE : l'Organisation de coopération et de développement économiques annonce le 25 février 2022 la clôture du processus d'adhésion de la Russie, et la fermeture de son bureau à Moscou.[89]

Amérique

  • Drapeau du Canada Canada : l'ambassadeur à l'ONU Bob Rae déclare le qu'il s'agit d'une « agression non provoquée et sournoise » de la part d'un membre du conseil de sécurité de l'ONU. Le premier ministre canadien Justin Trudeau a condamné au nom de son pays l'attaque russe, déclarant qu'il s'agissait d'une violation du droit souverain de l'Ukraine et de son territoire[86].
  • Drapeau des États-Unis États-Unis : le président Joe Biden dénonce le 24 février une « attaque injustifiée dont seule Moscou est responsable  »[90].
  • Drapeau du Venezuela Venezuela : Le président Nicolas Maduro, dont le pays achète des armes à la Russie, apporte son soutien à la Russie, déclarant que « le Venezuela est avec Poutine, il est avec la Russie »[91].

Asie

  • Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan : le ministère des Affaires étrangères annonce que « l'émirat islamique d'Afghanistan suit de près la situation en Ukraine et exprime sa préoccupation quant à la possibilité réelle de pertes civiles. L'émirat islamique appelle à la retenue des deux parties. Toutes les parties doivent s'abstenir de prendre des positions susceptibles d'intensifier la violence. L'émirat islamique d'Afghanistan, conformément à sa politique étrangère de neutralité, appelle les deux parties au conflit à résoudre la crise par le dialogue et des moyens pacifiques. L'émirat islamique appelle également les parties au conflit à veiller à la sauvegarde de la vie des étudiants et des migrants afghans en Ukraine »[92].
  • Drapeau de la République populaire de Chine Chine : l'ambassadeur chinois aux Nations unies, Zhang Jun a exhorté le toutes les parties à la retenue et à éviter l'escalade des tensions, et a déclaré au Conseil de Sécurité de l'ONU que la porte de sortie vers une solution pacifique n'était pas complètement fermée et ne devrait pas l'être[86]. La Chine ne prend pas de position officielle, mais exclut l'utilisation du terme « invasion » et se contente de suivre la situation comme l'a indiquée Hua Chunying, une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères[93]. Il est également à noter que la Chine admet « comprendre les inquiétudes légitimes de la Russie », une position qui tranche avec la plupart des réactions internationales[94].
  • Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud : le président sud-coréen Moon Jae-in a assuré que son pays se joindrait aux sanctions économiques internationales contre la Russie[95].
  • Drapeau de l'Iran Iran : le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian juge que « la crise ukrainienne trouve ses racines dans les provocations de l'OTAN » mais en « ne [considérant] pas la guerre comme une solution »[96].
  • Drapeau d’Israël Israël : Yaïr Lapid, Premier ministre alternant d'Israël a déclaré qu'« il est encore temps d’arrêter et de revenir sur la table des négociations »[97]
  • Drapeau du Japon Japon : le premier ministre Fumio Kishida a annoncé devant des journalistes : « Cette invasion par la Russie a ébranlé les fondements de l'ordre international […] ». Le Premier ministre a ajouté que le Japon « dénonce fermement la Russie et travaillera avec la communauté internationale, y compris les États-Unis, pour répondre immédiatement à la crise ». Le gouvernement japonais réunit le son conseil de sécurité national. Plus tôt dans la même journée, le premier ministre Fumio Kishida déclare envisager des sanctions supplémentaires[98].
  • Drapeau de la Turquie Turquie : le président Recep Tayyip Erdoğan affirme « [rejeter] cette opération inacceptable » qu'il qualifie de « coup dur porté à la paix et à la stabilité régionale »[96].

Europe

Union européenne

  • UE : réunis en Conseil européen extraordinaire le 24 février 2022, les dirigeants européens condamnent « avec la plus grande fermeté l'agression militaire non provoquée et injustifiée de la Fédération de Russie contre l'Ukraine » qui « viole de façon flagrante le droit international et les principes de la charte des Nations unies, et porte atteinte à la sécurité et à la stabilité européennes » et décident du principe de nouvelles sanctions qui visent l'économie et les élites russes[99]. Josep Borrell, vice-président de la Commission Européenne publie une tribune dans laquelle il écrit : « L’ampleur de l’invasion montre que l’intention de Vladimir Poutine est bien d’occuper le pays, d’y détruire la démocratie et d’installer un gouvernement fantoche à Kiev. Ce qui est en question, c’est donc la survie de l’Ukraine en tant qu’État indépendant, une menace très grave pour la sécurité européenne. Les inquiétudes exprimées par la Russie en matière de sécurité n’étaient visiblement qu’un prétexte visant avant tout à protéger le régime russe d’une contagion démocratique. Ce qui explique cette agression n’est en effet ni la défense des minorités russophones, ni l’adhésion potentielle de l’Ukraine à l’OTAN, ni le déploiement imaginaire d’armes nucléaires aux frontières de la Russie. Le fond de l’affaire réside dans la nature de plus en plus autoritaire du régime de Vladimir Poutine, dans sa conviction profonde que l’extension de la liberté et de la démocratie à ses frontières constituerait une menace existentielle pour son pouvoir. Il s’agit pour lui de siffler la fin de la récréation démocratique de l’Ukraine, un acte bel et bien prémédité »[100].
  • Drapeau de l'Allemagne Allemagne : le , le chancelier allemand Olaf Scholz condamne les actes russes en déclarant notamment qu'il s'agit d'« une violation éclatante » des droits internationaux[95]. L'ancienne chancelière Angela Merkel accuse la Russie de mener une guerre d'agression contre l'Ukraine[9]. Le maire de Munich, Dieter Reiter, et l'orchestre philharmonique demandent à Valery Gergiev « un signe clair de distanciation vis-à-vis des attaques contre l’Ukraine, contraires au droit international » avant le faute de quoi il sera mis fin à la relation contractuelle entre le chef russe proche de Vladimir Poutine et l'orchestre munichois[101].
  • Drapeau de la Belgique Belgique : le Premier ministre belge Alexander De Croo condamne fermement l'attaque russe et estime « qu'il s’agit de l’heure la plus sombre pour l’Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, tout en restant en contact étroit avec les alliés de l'OTAN et de l'Union européenne »[102].
  • Drapeau du Danemark Danemark : le Danemark a qualifié le de « tache dans l'histoire de la Russie »[96].
  • Drapeau de l'Espagne Espagne : le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez déclare sur le réseau social Twitter dès le que l'Espagne condamnait « l'agression russe », et que l'Espagne apportait sa solidarité avec le gouvernement ukrainien. Il a également déclaré rester en proche contact avec ses partenaires de l'Union européenne et de l'OTAN[95].
  • Drapeau de la Finlande Finlande : Sauli Niinistö, président de la Finlande, non membre de l'Otan, a condamné l'attaque russe, dénonçant « une attaque contre l'ordre de sécurité européen »[103].
  • Drapeau de la France France : l'ambassadeur de France à l'ONU, Nicolas de Rivière, a déclaré que « la Russie a fait le choix de la guerre. La France condamne dans les termes les plus forts le déclenchement de ces opérations » le . Le président de la République française, Emmanuel Macron, a condamné sur Twitter l'action russe au nom de la France et a apporté sa solidarité à l'Ukraine et aux Ukrainiens[95]. Le même jour, il s'adresse aux Français à 13h30 à la télévision en qualifiant cette invasion d'« atteinte la plus grave à la paix et à la stabilité dans l'Europe depuis des décennies ». Il estime que « nous avons tout fait pour éviter [la guerre], elle est là, et nous sommes prêts » et assure que « nous répondrons sans faiblesse et avec sang-froid » à cet acte de guerre[104] qui aura « des conséquences profondes, durables sur nos vies »[105]. Il évoque également le retour des « fantômes du passé ».
  • Drapeau de la Grèce Grèce : le premier ministre Kyriákos Mitsotákis qualifie l'invasion russe de « violation flagrante et non provoquée du droit international » et de « tentative de révision de l'Histoire par la force armée »[96].
  • Drapeau de l'Italie Italie : le Premier ministre italien Mario Draghi, a condamné, jeudi , dans un communiqué de presse, l'opération militaire russe en Ukraine, la qualifiant d'« injustifiée et injustifiable »[106]. Le maire de Milan, Giuseppe Sala, et le directeur de la Scala, Dominique Meyer, appellent le même jour le chef d'orchestre Valery Gergiev, proche de Vladimir Poutine, à clarifier sa position à propos de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en lui demandant de faire une déclaration plaidant pour une solution pacifique du conflit ; à défaut la présence de Valery Gergiev à Milan pourrait être compromise[107].
  • Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas : l'orchestre philharmonique de Rotterdam demande à Valery Gergiev de « prendre ouvertement ses distances avec les actions du président Poutine en Ukraine » ; à défaut, ses prochains concerts avec l’orchestre et le festival Gergiev de septembre seraient annulés[108].
  • Drapeau de la Pologne Pologne : le gouvernement polonais, le , a demandé l'activation de l'article 4 du Traité de l'Atlantique nord visant à des consultations lorsqu'un pays membre de l'alliance sent sa sécurité menacée[95].
  • Drapeau de la Suède Suède : la Suède, non membre de l'OTAN, a condamné l'attaque russe, dénonçant « une attaque contre l'ordre de sécurité européen »[96].
  • Drapeau de la Tchéquie Tchéquie : Le président Miloš Zeman a comparé Vladimir Poutine à un « fou [devant] être isolé » et qualifié l'invasion de l'Ukraine d'« acte d'agression non-provoqué »[109].

Hors-UE

Manchette du , Tribune de Genève.
  • Drapeau de l'Albanie Albanie : le Président de la république d'Albanie, Ilir Meta, a convoqué une réunion du conseil de sécurité de l'ONU le 24 février, et a réalisé un communiqué dénonçant fermement l'attaque russe sur l'Ukraine[110] ; tandis que le ministre pour l'Europe et aux Affaires étrangères, Olta Xhaçka et l'ambassadeur au sein du conseil de sécurité de l'ONU Ferit Hoxha ont rejoint la décision des États-Unis de réaliser une un vote au sein du conseil de sécurité des Nations Unies dénonçant l'acte russe, avec pour intention de forcer la Russie à utiliser son droit de veto[111].
  • Drapeau d'Andorre Andorre : Le gouvernement d'Andorre a déclaré le condamner l'invasion et Xavier Espot, le chef du gouvernement d'Andorre, a indiqué que la guerre n'est pas une solution[112].
  • Drapeau de la Moldavie Moldavie : La présidente moldave, Maia Sandu, condamne l'acte de guerre de la Russie envers l'Ukraine. Elle ajoute également que le pays se tient prêt à accepter des dizaines de milliers de personnes fuyant l'Ukraine et a juré de garder les frontières ouvertes pour aider[113].
  • Drapeau du Monténégro Monténégro : le président du Monténégro, Milo Đukanović, a condamné l'invasion russe, déclarant que celui-ci "viole tous les principes fondamentaux du droit international, sape la sécurité européenne, et met en danger sa stabilité. Nous nous joignons aux appels des chefs d'états européens pour demander à la Russie d'arrêter d'urgemment les hostilités, retirer ses forces d'Ukraine et respecter l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine"[114].
  • Drapeau de la Norvège Norvège : la Norvège, membre de l'Alliance atlantique, a condamné une « grave violation du droit international » et annoncé le déplacement de son ambassade de Kiev à Lviv, dans l'ouest du pays[96].
  • Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni : le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a déclaré le que le président russe, Vladimir Poutine, « a choisi la voie de l’effusion de sang et de la destruction en lançant cette attaque non provoquée »[95]. Il qualifie Vladimir Poutine de « dictateur »[115]. Il promet d'« exclure les banques russes du système financier britannique »[116].
  • Drapeau de la Suisse Suisse : la Suisse, non membre de l'OTAN, « condamne dans les termes les plus forts l'invasion russe de l'Ukraine ». Elle appelle Moscou à cesser « immédiatement l'agression militaire » et à retirer ses troupes du territoire ukrainien[117].

Océanie

Autorités sportives internationales

  • CIO : le Comité international olympique condamne la violation de la trêve olympique — se terminant quinze jours après la fin des Jeux paralympiques — garantie par une résolution votée par l'Assemblée générale de l'ONU en décembre 2021[118]. Il demande instamment « à toutes les Fédérations Internationales de sports de déplacer ou d’annuler leurs manifestations sportives actuellement prévues en Russie ou au Bélarus » et « de ne pas déployer le drapeau national russe ou bélarussien et de ne pas jouer l’hymne russe ou bélarussien dans le cadre de manifestations sportives internationales qui ne soient pas déjà soumises aux sanctions édictées par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) à l’encontre de la Russie »[119] ;
  • Formule 1 : le , le pilote Sebastian Vettel annonce qu'il ne participera pas au Grand Prix de Russie[120]. Le même jour, l'écurie américaine Haas annonce retirer les couleurs russes de sa voiture un jour avant la fin des essais des voitures au Grand Prix automobile d'Espagne[121] : son sponsor est la compagnie russe Uralkali[120]. Le 25 février, Formula One annonce l'annulation du Grand Prix de Russie[122].
  • IPC : le Comité international paralympique rejoint le CIO et condamne la violation de la trêve olympique alors que les Jeux paralympiques de Pékin 2022 doivent se tenir à partir du . Andrew Parsons, président de l'IPC déclare à ce sujet : « Nous avons vu aux Jeux olympiques d'hiver, et nous verrons aux Jeux paralympiques d'hiver, des athlètes venus de toutes les nations en compétition les uns à côté des autres et non les uns contre les autres »[123] ;
  • UEFA : l'UEFA « condamne fermement l’invasion militaire russe en cours en Ukraine » et se déclare « prête à tendre la main au peuple ukrainien »[124] ; le lors du début du match Barcelone - Naples en Europa League ont déployé une banderole avec « Stop War » inscrit dessus. Le 25 février, l'UEFA annonce la relocalisation de la finale de la Ligue des Champions, de Saint-Pétersbourg à Paris[125].

Autorités culturelles internationales

  • Eurovision : l'Union européenne de radio-télévision (UER) annonce le 25 février 2022 que la Russie est exclue du concours Eurovision de la chanson 2022. L'UER réaffirme être une institution « apolitique », mais légitime sa décision par une volonté de ne pas « jeter l'opprobre » sur le concours[126].

Autorités religieuses

Quelques heures après le début de l'invasion le , le ministre des affaires étrangères du Vatican Pietro Parolin appelle à « s’abstenir de toute action qui causerait encore plus de souffrances aux populations » et à trouver une solution pacifique au conflit. Le pape François appelle à jeûner et prier pour la paix le mercredi des cendres, . Le , il s'entretient avec l'ambassadeur de Russie près le Saint-Siège[127].

Les conférences épiscopales d'Europe appellent à la paix, celle de Pologne, pays frontalier de l'Ukraine, à accueillir les réfugiés[127].

Le patriarche de Constantinople Bartholomée condamne l'attaque de la Russie contre l'Ukraine et appelle à une résolution pacifique[127].

Le primat de l'Église grecque-catholique ukrainienne Sviatoslav Chevtchouk appelle à « défendre l’indépendance, l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’État ukrainien ». Le primat de l'Église orthodoxe d'Ukraine Épiphane dénonce « attaque insidieuse et cynique de la Russie et de la Biélorussie contre l’Ukraine ». Le primat Onuphre de l'Église orthodoxe ukrainienne condamne l'agression russe et demande à Vladimir Poutine « de cesser immédiatement la guerre fratricide ».

Le patriarche de Moscou Cyrille a demandé de prier pour la paix, de protéger les civils et de porter assistance aux réfugiés et aux blessés[127].

Pays soutenant la Russie

Sanctions contre la Russie

Allemagne

L'Allemagne a suspendu la mise en service du gazoduc Nord Stream 2 avec la Russie[129].

Canada

Le Canada a pris la décision de sanctionner 58 personnes et entités russes en réponse à l'invasion de l'armée russe en Ukraine. Les sanctions visent des « membres de l'élite russe », des « grandes banques russes » et des « membres du Conseil de sécurité russe ». Par ailleurs, Justin Trudeau ajoute : « Nous cessons tous les permis d'exportation pour la Russie » jugeant que « l'invasion russe de l'Ukraine représentait une immense menace pour la sécurité et la paix dans le monde »[130].

Japon

En accord avec ses partenaires du G7, le Japon a annoncé vendredi des sanctions supplémentaires contre Moscou pour son invasion de l'Ukraine, visant le secteur financier et l'exportation de composants électroniques vers la Russie. « En plus des sanctions annoncées (mercredi), les (nouvelles) sanctions comprennent le gel des actifs et la suspension de la délivrance de visas à des personnes et organisations russes », a déclaré le premier ministre nippon Fumio Kishida lors d'une conférence de presse à Tokyo[131]. Vendredi, une liste de mesures de privation concernant les exportations a été formulée, y figure les semi-conducteurs[132].

Lettonie

Comme la Tchéquie, la Lettonie prend la décision de « ne plus délivrer de visas lettons aux citoyens de la Fédération de Russie, sauf dans les cas d'urgence humanitaire »[130].

Royaume-Uni

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé le 24 février « un paquet de sanctions économiques le plus important et le plus sévère que la Russie ait jamais vu ».

Parmi les premières sanctions, la compagnie aérienne Aeroflot, membre de l'alliance internationale Skyteam avec Air France, ne pourra plus desservir le Royaume-Uni. En plus des cinq banques déjà sanctionnées le mardi , le Royaume-Uni a gelé les actifs de la banque russe VTB, l'une des plus importantes banques de Russie.

Selon Boris Johnson, « les nouvelles mesures vont nous permettre d'exclure totalement les banques russes du secteur financier britannique, qui est bien sûr le plus important d'Europe ».

Parmi les sanctions, les entreprises russes, publiques comme privées, auront interdiction de lever des fonds au Royaume-Uni et les sommes que les citoyens russes peuvent détenir sur leurs comptes bancaires britanniques seront limitées[133].

Tchéquie

La Tchéquie annonce suspendre la livraison des visas aux citoyens russes et a annoncé la fermeture de son consulat tchèque à Saint-Pétersbourg[134].

Union européenne

Convoqué dans l'urgence, le Conseil européen extraordinaire du 24 février 2022 décide du principe « de nouvelles mesures restrictives qui auront des conséquences lourdes et massives pour la Russie », en complément de celles déjà adoptées le 23 février 2022 par le Conseil de l'UE en réponse à la reconnaissance par la Russie des républiques autonomes autoproclamées de Donetsk et de Lougansk[99]. D'après la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ces sanctions viseront d’abord le secteur financier ce qui signifie que « 70 % des banques russes auront beaucoup plus de difficultés à emprunter sur les marchés ». Ensuite, la Russie ne pourra plus bénéficier de l'accès à des « technologies cruciales », comme les composants électroniques ou des logiciels[135].

Les sanctions annoncées le incluent l'interdiction d'exporter vers la Russie des avions, de l’équipement aéronautique ou spatial, des technologies liées à l'industrie pétrolière. Des proches du pouvoir russe voient leurs avoirs gelés. La Biélorussie est également touchée par les sanctions. L'Union européenne ne prévoit pas à cette date d'exclure la Russie du système de paiement SWIFT[136].

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Voir aussi

Articles connexes

Liens externes