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	Économie de l'Estonie
Monnaie	Euro
Année fiscale	calendaire
Organisations internationales	OCDE, UE et OMC
Statistiques
Produit intérieur brut (parité nominale)	36,860 milliards de dollars(2015)
Produit intérieur brut en PPA	19.21 milliards d'euros (2010)[réf. nécessaire]
Croissance du PIB	2,3 % (2010)
PIB par habitant en PPA	28067 dollars (2015)
PIB par secteur	agriculture : 3 %; industrie : 29 %; services : 68 % (2007)
Inflation (IPC)	5,7 %; (février 2010-février 2011)
Pop. sous le seuil de pauvreté	5,0 % (2003)
Indice de développement humain (IDH)	0.835, 34e (2011)
Population active	688 000 (2007)
Taux de chômage	6,8 % (mars 2016)
Commerce extérieur
Exportations	11,3 milliards $ (2007)
Principaux clients	Finlande, Suède, Lettonie (2009)
Importations	14,7 milliards $ (2007)
Principaux fournisseurs	Finlande, Lituanie, Lettonie (2009)
Finances publiques
Dette publique	7 % du PIB (2009)
Recettes publiques	7,67 milliards $ (2007)
Dépenses publiques	7,01 milliards $ (2007)
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L'Estonie est membre de l'Union européenne depuis 2004, et a intégré la zone euro en 2011.

L'Estonie se caractérise par une économie de marché dynamique après avoir subi une profonde décollectivisation dans les années 1990, tout en ayant respecté une certaine orthodoxie budgétaire. L'Estonie s'est notamment illustré dans le secteur de l'informatique avec des entreprises comme Skype ou avec l'accès par internet aux administrations. L'Estonie est ainsi régulièrement citée comme modèle dans l'adoption des technologies de l'information et des télécommunications.

L'économie estonienne est l'une des plus libérales d'Europe du Nord, l’économie estonienne exporte des machines-outils, des équipements électriques et électroniques (comme les pièces de téléphonie mobile), des logiciels et des services liées aux NTIC, du bois et des produits textiles.

Les principaux partenaires commerciaux de l'Estonie sont, dans l'ordre, la Finlande, la Suède, l'Allemagne, la Lettonie, la Russie, la Lituanie et les États-Unis.

Histoire

Après la chute du bloc de l'Est, l'économie estonienne est en crise. Le pays commence alors la décollectivisation de son économie, à travers des appels d'offres ouverts notamment aux étrangers. La création de la couronne estonienne en 1992, permet de réduire la forte inflation, qui était en 1991-1992, de 1,073 %. Le pays a connu une récession de 14,2 % en 1992, de 8,6 % en 1993 et de 2,7 % en 1994, alors que sur la même période, la production industrielle a baissé respectivement de 38,9 %, de 29,1 % et de 5,3 %. À partir de 1995, le pays connaît une importante croissance, l'inflation baisse alors à 30 % en 1995 puis à 11 % en mai 1998. En 1997, la croissance atteint le taux de 11,4 %. Durant la même période, la privatisation de l'économie est effectuée. En 1992, près de 50 % des entreprises sont privatisées, environ 90 % en 1995, et en 1998, la quasi-totalité de l'économie estonienne est privatisée à l'exception des secteurs des télécommunications, de l'énergie et des transports (ex : installations portuaires, centrales électriques).

Le produit intérieur brut par habitant passe, en 1996, de 34,8 % de la moyenne communautaire de l'Union européenne à 15, à 65 % de la moyenne communautaire de l'Union européenne à 27, en 2007. Une bourse électronique est créée à Tallinn en 1996, avant d'être rachetée par la Bourse d'Helsinki en 2001. En 1999, l'Estonie devient membre de l'Organisation mondiale du commerce.

Entre 2000 et 2007, l'Estonie a connu une croissance annuelle moyenne supérieure à 8 %, accompagnée d'une forte réduction du chômage. Elle appartient, depuis 2001, au premier groupe des pays à fort niveau de développement humain (46^e rang sur 174). En 2004, l'Estonie a été admis dans l'Union européenne et dans l'OTAN. En 2005, le PIB/habitant était de 9 733 euros, le PIB en standard de pouvoir d'achat (SPA) par habitant de 13 400 euros et le taux d'inflation de 4,1 % (2005). En juillet 2006, le taux de chômage était de 4,2 %^[5].

À partir de 2009, le pays a subi une grave crise économique, il a vu son taux de chômage monter au-dessus de 15,2 %, en janvier 2010^[6]. L'économie de ce petit pays, très dépendante sur le plan financier des banques suédoises, s'est alors révélée très fragile. La crise financière de 2008 a provoqué une débâcle dans ce petit pays baltique qui avait formé sa propre bulle immobilière : entre juin 2008 et juin 2009, le PIB a reculé de 15 %, la production industrielle de 34 %. Le gouvernement tente de renverser la situation essentiellement par des coupes budgétaires, avec pour priorité de réduire l'inflation et de maitriser les finances publiques^[7] afin de pouvoir remplir les conditions d'entrée dans la zone euro dès 2011^[8].

Le pays a, en 2009, la plus faible dette de l'Union européenne^[9] lui permettant d'intégrer la zone euro en 2011. Les critères de convergence (notamment moins de 60 % du PIB de dettes publiques et moins de 3 % du PIB de déficit public) sont largement remplis, avec une dette de 7,2 % et un déficit 1,7 % en 2009^[9]^,^[10].

Le 27 mai 2010, l'Estonie a été officiellement admis à l'OCDE en même temps qu'Israël, la Slovénie et le Chili^[11].

Indicateurs économiques

PIB par année

PIB nominal, par année fiscale (entre parenthèses le taux de croissance réel) selon l'Eurostat et l'Institut estonien de la Statistique :

1993 : 1,34 milliard d'euros (-9 %)
1994 : 1,91 milliard d'euros (-1,6 %)
1995 : 2,61 milliards d'euros (4,5 %)
1996 : 3,66 milliards d'euros (4,4 %)
1997 : 4,36 milliards d'euros (11,1 %)
1998 : 4,95 milliards d'euros (4,4 %)
1999 : 5,23 milliards d'euros (0,3 %)
2000 : 5,94 milliards d'euros (7,9 %)
2001 : 6,68 milliards d'euros (6,5 %)
2002 : 7,47 milliards d'euros (7,2 %)
2003 : 8,14 milliards d'euros (6,7 %)
2004 : 9,04 milliards d'euros (7,8 %)
2005 : 10,54 milliards d'euros (9,8 %)

Prévision selon le ministère des finances estonien (juillet 2006)

2006 : 12,07 milliards d'euros (9,6 %)
2007 : 13,62 milliards d'euros (8,3 %)
2008 : 15,3 milliards d'euros (7,7 %)
2009 : 16,99 milliards d'euros (7,6 %)
2010 : 18,82 milliards d'euros (7,4 %)

Croissance économique

Taux de croissance annuel du PIB réel en Estonie
(données Eurostat)^[2]
Année	1990	1991	1992	1993	1994	1995	1996	1997	1998	1999
Taux	?	?	?	?	-1,6 %	2,8 %	5,7 %	11,7 %	6,7 %	-0,3 %

Année	2000	2001	2002	2003	2004	2005	2006	2007	2008	2009
Taux	10,0 %	7,5 %	7,9 %	7,6 %	7,2 %	9,4 %	10,6 %	6,9 %	-5,1 %	-13,9 %

Année	2010	2011	2012 (prévision)
Taux	2,3 %	8,3 %	4,0 %

Emploi et chômage

Taux de chômage annuel en Estonie
(données Eurostat)^[2]
Année	2000	2001	2002	2003	2004	2005	2006	2007	2008	2009
Taux	13,6 %	12,6 %	10,3 %	10,0 %	9,7 %	7,9 %	5,9 %	4,7 %	5,5 %	13,8 %

Année	2010	2011	2012
Taux	16,9 %	12,5	-

Monnaie

La monnaie nationale est l'euro depuis le 1^er janvier 2011^[12].

L'euro vient remplacer la couronne estonienne (eesti kroon ; abréviation internationale EEK), introduite en juin 1992 à parité fixe contre le mark allemand (1 DEM = 8 EEK), liée à l'euro depuis 1999.

La couronne estonienne faisait partie du mécanisme de taux de change européen II (MCE II) depuis le 28 juin 2004 (comme la Lituanie et la Slovénie, qui en est déjà sortie, et la Lettonie qui a adhéré en 29 avril 2005), de façon initialement à pouvoir adopter l'euro en janvier 2007, étant 1 euro = 15,646 6 EEK, ± 15 %. Les faces nationales des pièces de l'euro estonien sont déjà adoptées. Mais une inflation trop importante (environ 4 % sur 12 mois) a retardé le passage à l'euro pour 2011.

La première couronne estonienne avait déjà été utilisée de 1928 (en remplacement du mark estonien, au taux de 1 couronne pour 100 marks) à 1940, avant l'annexion par l'URSS. En 1933, lors de la crise économique, la couronne estonienne connaît une nouvelle dévaluation. À la suite de l'invasion soviétique de 1940, la couronne estonienne est remplacée par le rouble soviétique au taux de 1 rouble pour 0,8 couronne.

Secteurs

Secteur primaire

Article détaillé : Agriculture en Estonie.

L'agriculture du pays est centrée sur l'élevage bovin, porcin et avicole, le maraîchage péri-urbain et les cultures de la pomme de terre, du lin et du seigle. La structure agricole de l'Estonie, se caractérise par un émiettage, avec des parcelles agricoles de petites superficies avec 20,7 ha en moyenne, en 2001, dû la décollectivisation des terres. La part de l'agriculture dans le produit intérieur brut a diminué de 15 % à 3,3 % durant la période 1991-2000, tandis que l'emploi agricole est passé, sur la même période de 15 % à 5,2 %. Le sud du pays est connu pour avoir une agriculture plus dynamique que le nord du pays, en raison du climat et de meilleurs sols. Les principaux ports de pêches sont situés sur la côte occidentale du pays. Le pays possède d'importances réserves de sables bitumineux.

Secteur secondaire

Article détaillé : Énergie en Estonie.

La combustion de schistes bitumineux couvre 75 % des besoins énergétiques de l'Estonie. Les énergies alternatives comme le bois, la tourbe et la biomasse, représentent 9 % de la production d'énergie primaire.

Secteur tertiaire

Les deux principales banques du pays, la Hansapank et la Eesti Ühispank ont été respectivement rachetées par la Swedbank et par la Skandinaviska Enskilda Banken (SEB), deux banques suédoises.

Le tourisme représente près de 10 % du PIB.

Transport

L'Estonie possède un réseau ferroviaire d'une longueur de plus de 1 000 kilomètres, dont seulement environ 130 kilomètres sont électrifiés. L'Estonie dispose de 12 aéroports et d'un héliport. L'aéroport le plus important du pays, est l'aéroport international de Tallinn, avec un trafic en 2007 de 1,37 million de passagers et 22 764 tonnes de fret.

Le plus grand port du pays se situe à Tallinn. Plus de 800 000 personnes y transitent chaque année.

Échanges extérieurs

L'économie de l'Estonie est ouverte aux échanges extérieurs depuis 1992. Il n'existe alors aucun droit de douane. Des tarifs douaniers ont été réintroduits à partir de 2000. Depuis 2004, l'Estonie est membre de l'Union européenne. La politique douanière fait partie de la politique commerciale commune de l'Union européenne^[13].

Les principaux partenaires de l'Estonie sont les autres États membres de l'Union européenne. En 2010, les échanges intra-européens représentent 68,5 % des exportations et 79,7 % des importations de l'Estonie.

Références

↑ ^{a et b} https://data.oecd.org/fr/gdp/produit-interieur-brut-pib.htm ^{[source insuffisante]}
↑ ^{a b et c} (fr) Eurostat^{[source insuffisante]}
↑ « Estonie : les prix en hausse de 0,6 % en février, 2 mois après l'adhésion à l'euro », Les Echos, 7 mars 2011.
↑ (fr) « taux-de-chomage-harmonises-de-locde-mise-a-jour-juin-2016 » (consulté le 20 septembre 2016)
↑ epp.eurostat.ec.europa.eu
↑ http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-29012010-AP/FR/3-29012010-AP-FR.PDF
↑ Yves Eudes, « Les Estoniens sont durement frappés par la crise », Le Monde, 6 juin 2009, p. 8
↑ L'Estonie à l'aube de 2010, http://www.estonie-tallinn.com/2010/01/lestonie-laube-de-2010.html
↑ ^{a et b} (fr) Dettes et déficits publics dans l’Union européenne
↑ (fr) Tallinn parie sur l’euro
↑ (fr) « Israël, l'Estonie et la Slovénie admis à l'OCDE », Site Le Point.fr, 10 mai 2010
↑ (fr) « L'Estonie compte en euros », Site Le Point.fr, 6 janvier 2011
↑ « La politique économique de l’Estonie », Ambassade d'Estonie en France, 16 septembre 2009.

Voir aussi

Articles connexes

Estonie

Liens externes

[ocde-1] {a et b} https://data.oecd.org/fr/gdp/produit-interieur-brut-pib.htm ^{[source insuffisante]}

[Eurostat-2] {a b et c} (fr) Eurostat^{[source insuffisante]}

[3] « Estonie : les prix en hausse de 0,6 % en février, 2 mois après l'adhésion à l'euro », Les Echos, 7 mars 2011.

[4] (fr) « taux-de-chomage-harmonises-de-locde-mise-a-jour-juin-2016 » (consulté le 20 septembre 2016)

[eurostat-5] .eurostat.ec.europa.eu

[6] ttp://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-29012010-AP/FR/3-29012010-AP-FR.PDF

[7] Yves Eudes, « Les Estoniens sont durement frappés par la crise », Le Monde, 6 juin 2009, p. 8

[8] L'Estonie à l'aube de 2010, http://www.estonie-tallinn.com/2010/01/lestonie-laube-de-2010.html

[dd-9] {a et b} (fr) Dettes et déficits publics dans l’Union européenne

[10] (fr) Tallinn parie sur l’euro

[11] (fr) « Israël, l'Estonie et la Slovénie admis à l'OCDE », Site Le Point.fr, 10 mai 2010

[12] (fr) « L'Estonie compte en euros », Site Le Point.fr, 6 janvier 2011

[13] « La politique économique de l’Estonie », Ambassade d'Estonie en France, 16 septembre 2009.

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 L'[[Estonie]] est membre de l'[[Union européenne]] depuis [[2004]], et a intégré la [[zone euro]] en 2011.
 L'[[Estonie]] se caractérise par une économie de marché dynamique après avoir subi une profonde décollectivisation dans les années 1990, tout en ayant respecté une certaine orthodoxie budgétaire. L'Estonie s'est notamment illustré dans le secteur de l'[[informatique]] avec des entreprises comme [[Skype]] ou avec l'accès par internet aux administrations. L'Estonie est ainsi régulièrement citée comme modèle dans l'adoption des technologies de l'information et des télécommunications.
 L'économie estonienne est l'une des plus [[libéralisme|libérales]] d'[[Europe du Nord]], l’[[économie (activité humaine)|économie]] estonienne exporte des machines-outils, des équipements électriques et [[électronique (technique)|électronique]]s (comme les pièces de [[téléphonie mobile]]), des logiciels et des services liées aux [[Technologies de l'information et de la communication|NTIC]], du bois et des produits textiles.
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 Le produit intérieur brut par habitant passe, en 1996, de 34,8 % de la moyenne communautaire de l'Union européenne à 15, à 65 % de la moyenne communautaire de l'Union européenne à 27, en 2007. Une bourse électronique est créée à Tallinn en 1996, avant d'être rachetée par la [[OMX|Bourse d'Helsinki]] en 2001. En 1999, l'Estonie devient membre de l'[[Organisation mondiale du commerce]].
 Entre 2000 et 2007, l'Estonie a connu une croissance annuelle moyenne supérieure à 8 %, accompagnée d'une forte réduction du chômage. Elle appartient, depuis [[2001]], au premier groupe des pays à fort niveau de développement humain ({{46e|rang}} sur 174). En 2004, l'Estonie a été admis dans l'[[Union européenne]] et dans l'[[Organisation du traité de l'Atlantique nord|OTAN]]. En 2005, le [[Produit intérieur brut par habitant|PIB/habitant]] était de {{unité|9733|euros}}, le PIB en [[Parité de pouvoir d'achat|standard de pouvoir d'achat]] (SPA) par habitant de {{unité|13400|euros}} et le taux d'inflation de 4,1 % (2005). En {{date-|juillet 2006}}, le taux de [[chômage]] était de 4,2 %<ref name=eurostat>[http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page/portal/eurostat/home/ epp.eurostat.ec.europa.eu]</ref>.
 À partir de 2009, le pays a subi une grave crise économique, il a vu son taux de chômage monter au-dessus de 15,2 %, en {{date-|janvier 2010}}<ref>http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-29012010-AP/FR/3-29012010-AP-FR.PDF</ref>. L'économie de ce petit pays, très dépendante sur le plan financier des banques suédoises, s'est alors révélée très fragile. La [[Crise bancaire et financière de l'automne 2008|crise financière de 2008]] a provoqué une débâcle dans ce petit pays baltique qui avait formé sa propre bulle immobilière : entre {{date-|juin 2008}} et {{date-|juin 2009}}, le PIB a reculé de 15 %, la production industrielle de 34 %. Le gouvernement tente de renverser la situation essentiellement par des coupes budgétaires, avec pour priorité de réduire l'inflation et de maitriser les finances publiques<ref>Yves Eudes, « Les Estoniens sont durement frappés par la crise », ''[[Le Monde]]'', 6 juin 2009, {{p.|8}}</ref> afin de pouvoir remplir les conditions d'entrée dans la zone euro dès 2011<ref>L'Estonie à l'aube de 2010, http://www.estonie-tallinn.com/2010/01/lestonie-laube-de-2010.html</ref>.
 Le pays a, en 2009, la plus faible dette de l'[[Union européenne]]<ref name=dd>{{fr}} [http://www.la-croix.com/Dettes-et-deficits-publics-dans-l-Union-europeenne/article/2427009/55400 Dettes et déficits publics dans l’Union européenne]</ref> lui permettant d'intégrer la [[zone euro]] en [[2011]]. Les [[critères de convergence]] (notamment moins de 60 % du PIB de dettes publiques et moins de 3 % du PIB de déficit public) sont largement remplis, avec une dette de 7,2 % et un déficit 1,7 % en [[2009]]<ref name=dd/>{{,}}<ref>{{fr}} [https://www.valeursactuelles.com/actualit%C3%A9s/%C3%A9conomie/tallinn-parie-l%E2%80%99euro20100610.html Tallinn parie sur l’euro]</ref>.
-Le {{date-|27 mai 2010}}, l'Estonie a été officiellement admis à l'[[Organisation de coopération et de développement économiques|OCDE]] en même temps qu'[[Israël]], la [[Slovénie]] et le [[Chili]]<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.lepoint.fr/monde/israel-l-estonie-et-la-slovenie-admis-a-l-ocde-10-05-2010-453024_24.php |titre=Israël, l'Estonie et la Slovénie admis à l'OCDE |auteur= |année= |éditeur=Site ''Le Point.fr'' |en ligne le=10 mai 2010 }}</ref>.
+Le {{date-|27 mai 2010}}, l'Estonie a été officiellement admis à l'[[Organisation de coopération et de développement économiques|OCDE]] en même temps qu'[[Israël]], la [[Slovénie]] et le [[Chili]]<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.lepoint.fr/monde/israel-l-estonie-et-la-slovenie-admis-a-l-ocde-10-05-2010-453024_24.php |titre=Israël, l'Estonie et la Slovénie admis à l'OCDE |éditeur=Site ''Le Point.fr'' |en ligne le=10 mai 2010 }}</ref>.
 == Indicateurs économiques ==
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 == Monnaie ==
-La monnaie nationale est l'[[euro]] depuis le {{date|1|janvier|2011}}<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.lepoint.fr/economie/l-estonie-compte-en-euros-06-01-2011-127279_28.php |titre=L'Estonie compte en euros |auteur= |année= |éditeur=Site ''Le Point.fr'' |en ligne le=6 janvier 2011 }}</ref>.
+La monnaie nationale est l'[[euro]] depuis le {{date|1|janvier|2011}}<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.lepoint.fr/economie/l-estonie-compte-en-euros-06-01-2011-127279_28.php |titre=L'Estonie compte en euros |éditeur=Site ''Le Point.fr'' |en ligne le=6 janvier 2011 }}</ref>.
 L'euro vient remplacer la [[couronne estonienne]] (''eesti kroon'' ; abréviation internationale EEK), introduite en {{date-|juin 1992}} à parité fixe contre le [[Deutsche Mark|mark allemand]] (1 DEM = 8 EEK), liée à l'[[euro]] depuis 1999.
 La couronne estonienne faisait partie du [[mécanisme de taux de change européen]] II (MCE II) depuis le {{Date|28|juin|2004}} (comme la [[Lituanie]] et la [[Slovénie]], qui en est déjà sortie, et la [[Lettonie]] qui a adhéré en {{Date|29|avril|2005}}), de façon initialement à pouvoir adopter l'[[euro]] en janvier [[2007]], étant {{Unité|1|euro}} = {{Unité|15.6466|EEK}}, ± 15 %. Les faces nationales des pièces de l'euro ''estonien'' sont déjà adoptées. Mais une inflation trop importante (environ 4 % sur 12 mois) a retardé le passage à l'euro pour 2011.
 La première couronne estonienne avait déjà été utilisée de 1928 (en remplacement du [[mark estonien]], au taux de 1 couronne pour 100 marks) à 1940, avant l'annexion par l'URSS. En 1933, lors de la crise économique, la couronne estonienne connaît une nouvelle dévaluation.
 À la suite de l'invasion soviétique de [[1940]], la couronne estonienne est remplacée par le [[rouble soviétique]] au taux de {{unité|1|rouble}} pour 0,8 couronne.
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 Le tourisme représente près de 10 % du PIB.
-====Transport====
+==== Transport ====
 L'Estonie possède un réseau ferroviaire d'une longueur de plus de {{unité|1000|kilomètres}}, dont seulement environ {{unité|130|kilomètres}} sont électrifiés. L'Estonie dispose de 12 aéroports et d'un héliport. L'aéroport le plus important du pays, est l'[[aéroport international de Tallinn]], avec un trafic en 2007 de 1,37 million de passagers et {{unité|22764|tonnes}} de fret.
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 == Échanges extérieurs ==
-L'économie de l'Estonie est ouverte aux échanges extérieurs depuis [[1992]]. Il n'existe alors aucun [[droit de douane]]. Des tarifs douaniers ont été réintroduits à partir de [[2000]]. Depuis [[2004]], l'Estonie est membre de l'[[Union européenne]]. La politique douanière fait partie de la [[politique commerciale de l'Union européenne|politique commerciale commune de l'Union européenne]]<ref>[http://www.est-emb.fr/estonie/economie/aid-179 « La politique économique de l’Estonie »], Ambassade d'Estonie en France, 16 septembre 2009.</ref>.
+L'économie de l'Estonie est ouverte aux échanges extérieurs depuis [[1992]]. Il n'existe alors aucun [[droit de douane]]. Des tarifs douaniers ont été réintroduits à partir de [[2000]]. Depuis [[2004]], l'Estonie est membre de l'[[Union européenne]]. La politique douanière fait partie de la [[politique commerciale de l'Union européenne|politique commerciale commune de l'Union européenne]]<ref>[http://www.est-emb.fr/estonie/economie/aid-179 « La politique économique de l’Estonie »], Ambassade d'Estonie en France, 16 septembre 2009.</ref>.
 Les principaux partenaires de l'Estonie sont les autres États membres de l'Union européenne. En [[2010]], les échanges intra-européens représentent 68,5 % des exportations et 79,7 % des importations de l'Estonie.

v · m Économie de l'Europe
Union européenne	Allemagne Autriche Belgique Bulgarie Chypre Croatie Danemark Espagne Estonie Finlande France Grèce Hongrie Irlande Italie Lettonie Lituanie Luxembourg Malte Pays-Bas Pologne Portugal Roumanie Slovaquie Slovénie Suède Tchéquie
Autres États souverains	Albanie Andorre Arménie Azerbaïdjan Biélorussie Bosnie-Herzégovine Géorgie Islande Kazakhstan Liechtenstein Macédoine du Nord Moldavie Monaco Monténégro Norvège Royaume-Uni Angleterre Écosse Pays de Galles Irlande du Nord Russie Saint-Marin Serbie Suisse Turquie Ukraine Vatican
États non reconnus internationalement	Abkhazie Chypre du Nord Haut-Karabagh Kosovo Ossétie du Sud-Alanie Transnistrie
Territoires à souveraineté spéciale	Åland (Finlande) Îles Féroé (Danemark) Gibraltar (Royaume-Uni) Groenland (Danemark) Guernesey (Royaume-Uni) Jan Mayen (Norvège) Jersey (Royaume-Uni) Île de Man (Royaume-Uni) Svalbard (Norvège)