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En 1966, en raison de la détérioration des relations entre Washington et Paris en raison du refus d'intégrer [[la France et les armes de destruction massive|la dissuasion nucléaire de la France]] aux autres puissances de l'Atlantique Nord, ou d'accepter toute forme de contrôle collectif sur ses forces armées, Le président français [[Charles de Gaulle]] a rétrogradé l'adhésion de la [[France]] à l'OTAN et a retiré la France du commandement militaire dirigé par les États-Unis pour poursuivre un système de défense indépendant.<ref>{{cite news|url=https:/ /www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2009/03/11/AR2009031100547.html|title=Après 43 ans, la France va rejoindre l'OTAN en tant que membre à part entière|last=Cody|first=Edward|date=12 mars 2009|work=The Washington Post}}</ref> Cependant, il a également déclaré que la France resterait dans l'alliance même après la fin de la période d'engagement de 20 ans en 1969, à moins que les "éléments fondamentaux des relations entre l'Est et Ouest » modifié.<ref>{{Cite web|url=https://www.nato.int/cps/en/natohq/declassified_160672.htm|title=OTAN - Déclassifié : La France et l'OTAN|website=NATO|access-date=2019-06-16}}</ref>
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== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 27 septembre 2022 à 16:01

Logo de l'OTAN

Le Retrait de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) est le processus juridique et politique par lequel un membre de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord se retire de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord, et ainsi le pays en question cesse d'être membre de l'OTAN. Le processus formel est énoncé à l'article XIII du Traité.[1] Cela dit que tout pays qui veut partir doit envoyer les États-Unis ( comme dépositaire) une « avis de dénonciation », que les États-Unis transmettraient ensuite aux autres pays de l'alliance. Après une période d'attente d'un an, le pays qui veut partir serait éliminé.

Retraits envisagés

Canada

En 2022, le consensus général du gouvernement canadien est de soutenir l'adhésion à l'OTAN dans le cadre de la politique de défense nationale. Les partis qui existent au Parlement canadien qui soutiennent l'adhésion à l'OTAN comprennent le Parti libéral au pouvoir,[2] l'opposition de centre-droit Parti conservateur,[3] et le Québec souverainiste Bloc Québécois .

En 2019, le Parti vert a préconisé un examen de l'adhésion canadienne à l'alliance.[4] La position du Nouveau Parti Démocratique social-démocrate est compliquée ;[5] bien qu'il y ait un soutien général pour l'adhésion à l'OTAN au sein du parti, y compris de la part des anciens chefs de parti Jack Layton et Tom Mulcair,[6] le NDP Socialist Caucus prône la révocation de l'adhésion du Canada.[7] Certaines des raisons de l'opposition à l'adhésion de l'alliance comprennent que l'adhésion est incompatible avec la tradition du maintien de la paix et les préoccupations relatives à la souveraineté canadienne sur ses forces de défense.[6]

France

En 1966, en raison de la détérioration des relations entre Washington et Paris en raison du refus d'intégrer la dissuasion nucléaire de la France aux autres puissances de l'Atlantique Nord, ou d'accepter toute forme de contrôle collectif sur ses forces armées, Le président français Charles de Gaulle a rétrogradé l'adhésion de la France à l'OTAN et a retiré la France du commandement militaire dirigé par les États-Unis pour poursuivre un système de défense indépendant.[8] Cependant, il a également déclaré que la France resterait dans l'alliance même après la fin de la période d'engagement de 20 ans en 1969, à moins que les "éléments fondamentaux des relations entre l'Est et Ouest » modifié.[9]

En 2009, la France a rejoint le commandement militaire de l'OTAN. Ce renversement de politique a été annoncé par le président Nicolas Sarkozy et soutenu par le Parlement français.[10]

Actuellement, des partis politiques notés en France ; ceux qui prônent le retrait de l'OTAN comprennent le souverainiste Union populaire républicaine (2007),[11] avec l'extrême gauche La France Insoumise et le Parti communiste français. La droite gaulliste Debout la France et le nationaliste Rassemblement national prônent l'annulation de la décision de 2009 pour le retour de la France au commandement de l'OTAN.[12].

Notes et références

  1. « Le Traité de l'Atlantique Nord, Washington D.C. - 4 avril 1949 », sur OTAN,
  2. (en-CA) « Strong , sécurisé, engagé et inclusif », sur liberal.ca, Parti libéral du Canada (consulté le )
  3. (en-US) « Les conservateurs demandent au gouvernement d'augmenter les dépenses de défense nationale pour respecter les engagements de l'OTAN », Conservative Party of Canada, 2022-04- 05 (consulté le )
  4. Vision Green - The Green Party of Canada, , 118 p.
  5. (en) Yves Engler, « Quelle est la position réelle du NPD sur l'OTAN ? », Dimension canadienne,‎ (lire en ligne)
  6. a et b (en-CA) Rachael McCulloch, « Que pense le NPD de l'OTAN ? », NATO Association of Canada (consulté le )
  7. (en-CA) « NATO and Foreign Policy / L'OTAN et la politique étrangère », NDP Socialist Caucus (consulté le )
  8. (en) Edward Cody, « Après 43 ans, la France va rejoindre l'OTAN en tant que membre à part entière », The Washington Post,‎ (lire en ligne)
  9. « OTAN - Déclassifié : La France et l'OTAN », sur NATO (consulté le )
  10. (en) « Sarkozy survit au vote sur l'OTAN », BBC News,‎ (lire en ligne)
  11. Schrepf, Jerôme. "Villeneuve-sur-lot. L'UPR entre conquête et résistance" , LaDépêche.fr, 24 mai 2013. Consulté le 1er octobre 2013
  12. « Ses idées ... », sur Debout La France, (consulté le )