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avec une population de 7 410 504 habitants (''Québécois'') (Satistique Canada, 2001). La plupart des habitants parle la [[langue française]], faisant du Québec l'endroit où on retrouve le plus de Canadiens francophones. La capitale est la |
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superficie de la [[France]]), dont la majeure partie est très peu densément peuplé. Plus de 90 pourcent de la superficie du Québec fait partie du [[bouclier canadien]], un grand territoire qui, historiquement, était appellée la région d'Ungava. Au temps de la [[Nouvelle-France]], le Québec consistait en une lisière de terre de seulement quelques kilomètres de large longeant le [[fleuve St-Laurent]], où les premiers colons se sont installés pour cultiver la terre. En [[1912]], une partie majeure de la région d'Ungava canadienne, apparetenant auparavent aux [[Territoires-du-Nord-Ouest]], a été intégrée au Québec par le [[Parlement du Canada]]. Cette région du nord vaste et pratiquement inhabitée a crée la province du Québec massive comme on la connait aujourd'hui. Cette addition à la province bordait la [[baie James]], où les trois plus grands projets [[hydroélectricité|hydroélectriques]] de la province ont été construits (sur la rivière La Grande). |
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Le territoire du Québec est extrèmement riche en ressources avec ses forêts de conifères, ses lacs et ses rivières; le papier, le bois et l'hydroélectricité sont parmi les plus importantes industries de la province. L'extrème nord du Québec, appellé [[Nunavik]], est arctique ou subarctique et est la terre de la nation [[Inuit]]. |
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sud, où la capitale, [[Ville de Québec|Québec]], et la métropole, [[Montréal]], sont situées. Dans le nord de Montréal sont les [[Laurentides]], la plus vielle chaîne de montagne du monde, et au sud, les [[Appalaches]] se rendent jusqu'au "[[Cantons de l'Est]]". La péninsule [[gaspé|gaspésienne]] s'étend dans le [[Golfe du Saint-Laurent]] à l'est. La vallée du Saint-Laurent est une région fertile, où sont produits des fruits, végétaux, produits laitiers, du |
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Le Québec était habité par les [[Premières Nations]] avant l'arrivée des [[France|Français]] et l'est encore aujourd'hui - l'État Québécois reconnaît 11 nations autochtones sur son territoire. Les Mohawks, les Innus Montagnais, les Cris, les Inuit, les Algonquins, les Atikameks, les Micmacs, les Hurons-Wendat, les Abénaquis, et les Naskapis. |
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[[Cris]] dans les forêts de conifères, les [[Huron]] et les [[Iroquois]] |
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([[Modawk]]s) dans la vallée du fleuve et les [[Micmac]] à l'est, pour nommer |
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Le premier explorateur [[Europe|européen]] du Québec est le [[France|Français]] |
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[[Jacques Cartier]], qui a planté une croix à [[Gaspé, Québec|Gaspé]] en |
[[Jacques Cartier]], qui a planté une croix à [[Gaspé, Québec|Gaspé]] en |
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[[1534]] et a navigué sur le fleuve Saint-Laurent en [[1535]]. C'est [[Samuel de Champlain]] qui a fondé la [[ville de Québec]] en [[1608]]; la ville est devenue le noyau de la [[Nouvelle-France]] et le point de départ de l'exploration française de l'[[Amérique du Nord]] |
[[1534]] et a navigué sur le fleuve Saint-Laurent en [[1535]]. C'est [[Samuel de Champlain]] qui a fondé la [[ville de Québec]] en [[1608]]; la ville est devenue le noyau de la [[Nouvelle-France]] et le point de départ de l'exploration française de l'[[Amérique du Nord]]. Après [[1627]], le roi de la France [[Louis XIII]] a interdit la colonisation de quiconque autre que les [[Catholique]]s, assurant que l'éducation et la santé soient pris en charge uniquement par l'Église. La Nouvelle-France est devenue une colonie royale en [[1663]] sous le reigne du roi [[Louis XIV]] et de l'intendant [[Jean Talon]]. |
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Les Français, devenus Canadiens, se sont alliés avec les [[Huron]] contre les [[Iroquois]], qui étaient les alliés des [[Royaume-Uni|Anglais]]. Les guerres entre l'[[Angleterre]] et la France en Europe et en Amérique du Nord se sont conclues en [[1759]] par la défaite de [[Louis-Joseph de Montcalm]] face au général anglais [[James Wolfe]], sur les [[Plaines d'Abraham]], près de Québec. |
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Les Français se sont alliés avec les [[Huron]] contre les [[Iroquois]], qui |
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étaient les alliés des [[Royaume-Uni|Anglais]]. Les guerres entre l'[[Angleterre]] et la France en Europe et en Amérique du Nord se sont conclues |
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en [[1759]] par la défaite de [[Louis-Joseph de Montcalm]] face au général |
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anglais [[James Wolfe]], sur les [[Plaines d'Abraham]], près de Québec. |
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La [[Grande-Bretagne]] a acquis la Nouvelle France par le [[traité de Paris]], en [[1763]], quand le roi [[Louis XV]] et ses conseillers ont choisi de |
La [[Grande-Bretagne]] a acquis la Nouvelle France par le [[traité de Paris]], en [[1763]], quand le roi [[Louis XV]] et ses conseillers ont choisi de |
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garder la [[Guadeloupe]] pour son sucre plutôt que le Québec, qui était vu |
garder la [[Guadeloupe]] pour son sucre plutôt que le Québec, qui était vu |
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comme un vaste territoire gelé sans importance aux yeux de l'[[Empire Français]]. |
comme un vaste territoire gelé sans importance aux yeux de l'[[Empire Français]]. En réponse aux agitations de ses colonies américaines, la couronne britannique instaure l'[[Acte de Québec]] en [[1774]], restaurant le code civil français mais gardant le code criminel anglais. Durant la révolution américaine, la ville de Montréal est prise et les révolutionnaires américains tentent de rallier les Canadiens à leur cause. Les Canadiens restent plutôt neutre dans le conflit, suivant les recommendations de l'Église catholique qui prend le parti des Britanniques. |
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Suite à l'indépendance américaine, des [[Loyalistes]] s'installent au Québec. Révoltés par les nombreux privilèges accordés aux Canadiens, ils demandent des réformes et optiennent ce qu'ils veulent dans l'acte constitutionnel de [[1791]] qui divise la région à la rivière Ottawa, créant le [[Haut-Canada]] (Ontario d'aujourd'hui) et le [[Bas-Canada]] (Québec d'aujourd'hui). Les deux populations découvrent le parlementarisme britannique. Très rapidement, les populations des deux Canadas se rendent comptes des limites de ce système colonial. |
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Construite en [[1779]], la première librairie canadienne fut la Librairie de |
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Québec, rendue possible grâce aux efforts du gouverneur britannique, Sir |
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Frederick Haldimand. Après la fuite des [[Loyalistes]] de la [[révolution |
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américaine]] vers le Québec, l'acte constitutionnel de [[1791]] a divisé la |
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région à la rivière Ottawa, créant le [[Haut-Canada]] (Ontario d'aujourd'hui) et le [[Bas-Canada]] (Québec d'aujourd'hui). La première législature élue a aussi été crée durant cette année. |
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Les grandes idées du libéralisme de l'époque finissent par provoquer un soulèvement armé dans le Bas-Canada et le Haut-Canada en [[1837]]; la révolte a lieu suite au refus de Londres de donner suite aux demandes du parti Patriotes de [[Louis-Joseph Papineau]]. Les rébéllions furent écrasées et par la suite le rapport de [[Lord Durham]], envoyé par Londres pour faire enquête, recommende l'assimilation des Canadiens français par l'union des deux Canadas et un [gouvernement responsable]]. L'Union de 1840 est voté à Londres, mais il faut attendre [[1849]] pour voir le governement responsable apparaître, sous les réformistes [[Robert Baldwin]] du Haut-Canada et [[Louis-Hippolyte Lafontaine]] du Bas-Canada. |
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Des partisans du Haut-Canada et du Bas-Canada se sont révoltés contre l'empire |
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britannique en [[1837]]; au Québec, la révolte a été menée par [[Louis-Joseph |
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Papineau]] et les [[patriotes]]. Les rébéllions furent écrasées, mais elles |
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[[gouvernement responsable]] pour les colonies. Il fallu attendre en [[1849]] |
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pour voir ce dernier apparaître, sous les conseils de [[Robert Baldwin]] du |
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Haut-Canada et de [[Louis-Hippolyte Lafontaine]] du Bas-Canada. |
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La rapport Durham recommendait l'assimilation des Canadiens-Français; ceci fut |
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tenté en fusionnant les deux Canada en une [[Province du Canada]] en [[1841]]. |
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Le territoire du Québec d'aujourd'hui devint alors le [[Canada-Est]]. Ceci fut |
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== Histoire |
== Histoire politique récente == |
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Lorsque le Québec devint l'une des quatre provinces fondatrices de la |
Lorsque le Québec devint l'une des quatre provinces fondatrices de la |
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Confédération, des garanties quant à la conservation de son langage, de sa |
Confédération, des garanties quant à la conservation de son langage, de sa |
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culture et de sa religion furent spécifiquement écritent dans la Constitution; |
culture et de sa religion furent spécifiquement écritent dans la Constitution; |
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le Français et l'Anglais sont alors devenus les langues officielles du Canada et un double système d'éducation a été établi, basé sur la religion |
le Français et l'Anglais sont alors devenus les langues officielles du Canada et un double système d'éducation a été établi, basé sur la religion. Plus tard, dans les [[années 1960]], le Québec réussi a prendre le contrôle de l'éducation nationale et dans les [[années 1990]], le système fut enfin déconfessionalisé. |
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restés fermement opposés à la conscription lors de la [[Première guerre mondiale|première]] et de la [[deuxième guerre mondiale]]. |
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Le Québec a été très |
Le Québec a été très religieux durant son histoire; le régime coloniale tire à sa fin vers les [[années 1950]], sous le gouvernement de l'[[Union Nationale]] de [[Maurice Duplessis]], qui a maintenu le contrôle religieux sur |
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son sommet dans les [[années 1950]], sous le gouvernement de l'[[Union Nationale]] de [[Maurice Duplessis]], qui a maintenu le contrôle religieux sur |
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les services sociaux comme les écoles et les hôpitaux. En retour, le clergé |
les services sociaux comme les écoles et les hôpitaux. En retour, le clergé |
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utilisait son influence pour convaincre les voteurs de garder ce gouvernement |
utilisait son influence pour convaincre les voteurs de garder ce gouvernement |
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conservateur, qui a aussi pris des mesures contre la réforme sociale et le |
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syndicalisme. Cependant, après que le parti n'est plus été réélu, sous le |
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La décolonisation du Québec ramène l'idée de l'indépendance et le mouvement souverainiste prend forme tranquillement. C'est aussi en 1970 que s'est formé le [[Parti Québecois]], un parti souverainiste dirigé par [[René Lévesque]]. C'est ce parti qui a gagné les élections provinciales et qui a instauré une série de lois faisant la promotion de l'usage du Français. (Le Français devint le seul langage officiel en [[1974]].) |
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Les sentiments nationalistes se sont transformés en souverainisme dans les |
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années 1960. Le mouvement souverainiste a éclaté au grand public avec la [[crise d'octobre]] de [[1970]], alors qu'un groupe [[terroriste]], le [[Front de Libération du Québec]] (FLQ), a kidnappé un diplomate britannique, James Cross, et le ministre du travail du Québec, Pierre Laporte. Cross a été libéré, mais Laporte fut assassiné. Même s'il fut plus tard reconnu que le FLQ était composé d'extrémistes marginaux, la déclaration des mesures de guerre par le [[Pierre Elliott Trudeau|premier ministre Trudeau]], la suspension des les libertés civiles, l'intervention de l'armée à [[Montréal]] et l'arrestation de dissidents aggrava la situation aux yeux de la population générale. |
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En [[1980]], le projet de Lévesque, appellé souveraineté-association, a été rejeté par la population lors d'un référendum. Le gouverment Canadien adopte une nouvelle constitution en [[1982]] sans l'accord du Québec. De [[1985]] à [[1994]], le [[Parti Libéral du Québec]] a gouverné sous [[Robert Bourassa]] et [[Daniel Johnson Jr.]] ; l'avancement sur la problématique constitutionnelle a résulté en l'[[accord du lac Meech]] ([[1987]]), mais celui-ci a échoué en [[1990]]. Une autre entente, l'[[accord de Charlottetown]], qui devait résoudre une longue liste de problèmes en plus de régler la relation du Québec avec le reste du Canada, a été rejeté par un référendum à la grandeur du pays, en [[1992]]. |
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C'est aussi en 1970 que s'est formé le [[Parti Québecois]], un parti |
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souverainiste dirigé par [[René Lévesque]]. C'est ce parti qui a gagné les |
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élections provinciales et qui a instauré une série de lois faisant la promotion |
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de l'usage du Français. (Le Français devint le seul langage officiel en |
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[[1974]].) Une forte émigration de la population anglaise et de ses compagnies |
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fut attribuée à ces mesures. |
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En [[1980]], le projet de Lévesque pour un Québec indépendant, appellé |
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souveraineté-association, a été rejeté par la population lors d'un référendum. |
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Néanmois, le PQ a été réélu en [[1981]], et a rejeté la nouvelle constitution de [[1982]]. De [[1985]] à [[1994]], le [[Parti Libéral du Québec]] a gouverné sous [[Robert Bourassa]] et [[Daniel Johnson Jr.]] ; l'avancement sur la problématique constitutionnelle a résulté en l'[[accord du lac Meech]] |
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([[1987]]), mais celui-ci a échoué en [[1990]]. Une autre entente, l'[[accord de Charlottetown]], qui devait résoudre une longue liste de problèmes en plus de régler la relation du Québec avec le reste du Canada, a été rejeté par un |
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référendum à la grandeur du pays, en [[1992]]. |
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Le [[Parti Québécois]] a été réélu en [[1994]], alors mené par [[Jacques Parizeau]], qui a tenu un autre référendum sur la souveraineté. Le [[30 octobre]] [[1995]], la mesure a été rejetée par une très faible marge, moins |
Le [[Parti Québécois]] a été réélu en [[1994]], alors mené par [[Jacques Parizeau]], qui a tenu un autre référendum sur la souveraineté. Le [[30 octobre]] [[1995]], la mesure a été rejetée par une très faible marge, moins |
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d'un pourcent, pour laquelle le Parti Libéral de [[Jean Chrétien]] fut très |
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critiqué. Jacques Parizeau démissionne et est remplacé par le chef du [[Bloc Québécois]] fédéral, [[Lucien Bouchard]]. Sous le gouvernement de Bouchard, l'option souverainiste est mise en veilleuse. |
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critiqué. |
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Le premier ministre québécois Jacques Parizeau a dénoncé le vote ''ethnique'' comme cause de la perte du référendum, et, sous la pression des medias sur sa remarque raciste, a annoncé sa démission et a été remplacé par le chef du [[Bloc Québécois]] fédéral, [[Lucien Bouchard]]. Sous le gouvernement de Bouchard, le statut du Québec comme un société distincte a été reconnu par le Parlement. Depuis lors, le PQ, présentement au pouvoir avec le premier ministre [[Bernard Landry]], a vu sa popularité diminuer, spécialement par la montée en popularité d'un parti de droite, l'[[Action Démocratique du Québec]] de [[Mario Dumont]]. |
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Pour le moment, la question nationale du Québec n'est toujours par réglée. |
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En ce moment, la question de l'indépendance du Québec est en attente. Sur une base journalière, les Québécois, spécialement à [[Montréal]], vivent dans un équilibre culturel relativement stable. De plus grandes préoccupations politiques existent, comme l'état du système d'éducation et de santé. |
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==Symboles provinciaux== |
==Symboles provinciaux== |
Version du 4 janvier 2003 à 11:36
Fichier:Drapeau quebec.png | |
Devise nationale: Je me souviens | |
Capitale Métropole |
Québec Montréal |
Superficie - Totale - % d'eau potable | 2e plus grande 1 542 056 km² 11,5% |
Population
- Densité | 2e rang
5,43/km² |
Arrivée dans la Confédération
- Ordre |
1ère |
Fuseau horaire | UTC -5 |
Informations sur les postes
| QC G, H, J |
Sièges à la chambre des communes Sièges au Sénat |
|
Premier ministre | Bernard Landry (P.Q.) |
Lieutenant-Gouverneure | Lise Thibault |
Gouvernement du Québec |
Cet article traite de la province du Québec. Pour sa capitale, voir Ville de Québec.
Le Québec est une province canadienne avec une population de 7 410 504 habitants (Québécois) (Satistique Canada, 2001). La plupart des habitants parle la langue française, faisant du Québec l'endroit où on retrouve le plus de Canadiens francophones. La capitale est la ville de Québec et la métropole est Montréal.
Géographie du Québec
Le Québec est situé à l'est du Canada, bordé par l'Ontario et la baie d'Hudson à l'ouest, l'océan Atlantique à l'est, les États-Unis (Maine, New Hampshire, Vermont et l'état de New York) au sud et l'océan Arctique au nord.
La province, la plus grande du Canada, occupe un vaste territoire (six fois la superficie de la France), dont la majeure partie est très peu densément peuplé. Plus de 90 pourcent de la superficie du Québec fait partie du bouclier canadien, un grand territoire qui, historiquement, était appellée la région d'Ungava. Au temps de la Nouvelle-France, le Québec consistait en une lisière de terre de seulement quelques kilomètres de large longeant le fleuve St-Laurent, où les premiers colons se sont installés pour cultiver la terre. En 1912, une partie majeure de la région d'Ungava canadienne, apparetenant auparavent aux Territoires-du-Nord-Ouest, a été intégrée au Québec par le Parlement du Canada. Cette région du nord vaste et pratiquement inhabitée a crée la province du Québec massive comme on la connait aujourd'hui. Cette addition à la province bordait la baie James, où les trois plus grands projets hydroélectriques de la province ont été construits (sur la rivière La Grande).
Fichier:1867.jpg |
Le territoire du Québec est extrèmement riche en ressources avec ses forêts de conifères, ses lacs et ses rivières; le papier, le bois et l'hydroélectricité sont parmi les plus importantes industries de la province. L'extrème nord du Québec, appellé Nunavik, est arctique ou subarctique et est la terre de la nation Inuit.
La région la plus populée est la vallée du fleuve Saint-Laurent, dans le sud, où la capitale, Québec, et la métropole, Montréal, sont situées. Dans le nord de Montréal sont les Laurentides, la plus vielle chaîne de montagne du monde, et au sud, les Appalaches se rendent jusqu'au "Cantons de l'Est". La péninsule gaspésienne s'étend dans le Golfe du Saint-Laurent à l'est. La vallée du Saint-Laurent est une région fertile, où sont produits des fruits, végétaux, produits laitiers, du sirop d'érable (le Québec en est le plus grand producteur au monde) et du bétail.
Les habitants du Québec sont appellés les Québécois.
Fichier:Can2002.jpg |
Histoire du Québec
Le Québec était habité par les Premières Nations avant l'arrivée des Français et l'est encore aujourd'hui - l'État Québécois reconnaît 11 nations autochtones sur son territoire. Les Mohawks, les Innus Montagnais, les Cris, les Inuit, les Algonquins, les Atikameks, les Micmacs, les Hurons-Wendat, les Abénaquis, et les Naskapis.
Le premier explorateur européen du Québec est le Français Jacques Cartier, qui a planté une croix à Gaspé en 1534 et a navigué sur le fleuve Saint-Laurent en 1535. C'est Samuel de Champlain qui a fondé la ville de Québec en 1608; la ville est devenue le noyau de la Nouvelle-France et le point de départ de l'exploration française de l'Amérique du Nord. Après 1627, le roi de la France Louis XIII a interdit la colonisation de quiconque autre que les Catholiques, assurant que l'éducation et la santé soient pris en charge uniquement par l'Église. La Nouvelle-France est devenue une colonie royale en 1663 sous le reigne du roi Louis XIV et de l'intendant Jean Talon.
Les Français, devenus Canadiens, se sont alliés avec les Huron contre les Iroquois, qui étaient les alliés des Anglais. Les guerres entre l'Angleterre et la France en Europe et en Amérique du Nord se sont conclues en 1759 par la défaite de Louis-Joseph de Montcalm face au général anglais James Wolfe, sur les Plaines d'Abraham, près de Québec.
La Grande-Bretagne a acquis la Nouvelle France par le traité de Paris, en 1763, quand le roi Louis XV et ses conseillers ont choisi de garder la Guadeloupe pour son sucre plutôt que le Québec, qui était vu comme un vaste territoire gelé sans importance aux yeux de l'Empire Français. En réponse aux agitations de ses colonies américaines, la couronne britannique instaure l'Acte de Québec en 1774, restaurant le code civil français mais gardant le code criminel anglais. Durant la révolution américaine, la ville de Montréal est prise et les révolutionnaires américains tentent de rallier les Canadiens à leur cause. Les Canadiens restent plutôt neutre dans le conflit, suivant les recommendations de l'Église catholique qui prend le parti des Britanniques.
Suite à l'indépendance américaine, des Loyalistes s'installent au Québec. Révoltés par les nombreux privilèges accordés aux Canadiens, ils demandent des réformes et optiennent ce qu'ils veulent dans l'acte constitutionnel de 1791 qui divise la région à la rivière Ottawa, créant le Haut-Canada (Ontario d'aujourd'hui) et le Bas-Canada (Québec d'aujourd'hui). Les deux populations découvrent le parlementarisme britannique. Très rapidement, les populations des deux Canadas se rendent comptes des limites de ce système colonial.
Les grandes idées du libéralisme de l'époque finissent par provoquer un soulèvement armé dans le Bas-Canada et le Haut-Canada en 1837; la révolte a lieu suite au refus de Londres de donner suite aux demandes du parti Patriotes de Louis-Joseph Papineau. Les rébéllions furent écrasées et par la suite le rapport de Lord Durham, envoyé par Londres pour faire enquête, recommende l'assimilation des Canadiens français par l'union des deux Canadas et un [gouvernement responsable]]. L'Union de 1840 est voté à Londres, mais il faut attendre 1849 pour voir le governement responsable apparaître, sous les réformistes Robert Baldwin du Haut-Canada et Louis-Hippolyte Lafontaine du Bas-Canada.
L'Union est instable, et quand la Province du Canada joint le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse lors de la confédération (1867), elle a été divisée une fois de plus, formant les provinces du Québec et de l'Ontario.
Histoire politique récente
Lorsque le Québec devint l'une des quatre provinces fondatrices de la Confédération, des garanties quant à la conservation de son langage, de sa culture et de sa religion furent spécifiquement écritent dans la Constitution; le Français et l'Anglais sont alors devenus les langues officielles du Canada et un double système d'éducation a été établi, basé sur la religion. Plus tard, dans les années 1960, le Québec réussi a prendre le contrôle de l'éducation nationale et dans les années 1990, le système fut enfin déconfessionalisé.
Le Québec a été très religieux durant son histoire; le régime coloniale tire à sa fin vers les années 1950, sous le gouvernement de l'Union Nationale de Maurice Duplessis, qui a maintenu le contrôle religieux sur les services sociaux comme les écoles et les hôpitaux. En retour, le clergé utilisait son influence pour convaincre les voteurs de garder ce gouvernement conservateur, qui a aussi pris des mesures contre la réforme sociale et le syndicalisme. Sous le gouvernement Libéral de Jean Lesage, le pouvoir de l'Église s'est vu grandement affaibli. Durant les années 1960, le Québec entre dans une grande phase de décolonisation et de modernisation accélérée. C'est cette période que l'on nomme la Révolution Tranquille.
La décolonisation du Québec ramène l'idée de l'indépendance et le mouvement souverainiste prend forme tranquillement. C'est aussi en 1970 que s'est formé le Parti Québecois, un parti souverainiste dirigé par René Lévesque. C'est ce parti qui a gagné les élections provinciales et qui a instauré une série de lois faisant la promotion de l'usage du Français. (Le Français devint le seul langage officiel en 1974.)
En 1980, le projet de Lévesque, appellé souveraineté-association, a été rejeté par la population lors d'un référendum. Le gouverment Canadien adopte une nouvelle constitution en 1982 sans l'accord du Québec. De 1985 à 1994, le Parti Libéral du Québec a gouverné sous Robert Bourassa et Daniel Johnson Jr. ; l'avancement sur la problématique constitutionnelle a résulté en l'accord du lac Meech (1987), mais celui-ci a échoué en 1990. Une autre entente, l'accord de Charlottetown, qui devait résoudre une longue liste de problèmes en plus de régler la relation du Québec avec le reste du Canada, a été rejeté par un référendum à la grandeur du pays, en 1992.
Le Parti Québécois a été réélu en 1994, alors mené par Jacques Parizeau, qui a tenu un autre référendum sur la souveraineté. Le 30 octobre 1995, la mesure a été rejetée par une très faible marge, moins d'un pourcent, pour laquelle le Parti Libéral de Jean Chrétien fut très critiqué. Jacques Parizeau démissionne et est remplacé par le chef du Bloc Québécois fédéral, Lucien Bouchard. Sous le gouvernement de Bouchard, l'option souverainiste est mise en veilleuse.
Pour le moment, la question nationale du Québec n'est toujours par réglée.
Symboles provinciaux
La devise nationale du Québec est Je me souviens; elle est gravée sur le batiment de l'Assemblée Nationale à Québec.
L'emblême du Québec est le fleur-de-lis, habituellement sur un fond bleu, comme sur le drapeau provincial (voir plus haut), appellé le Fleurdelisé, symbole de la monarchie française.
La fleur provinciale est l'iris versicolore. Elle était auparavent le lis blanc, pour rappeller le fleur-de-lis, mais a été changé pour l'iris qui est natif du Québec.
L'oiseau provincial du Québec est l'harfang des neiges.
Le patron saint du Québec est Saint Jean-Baptiste. La Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin, est la fête nationale du Québec. La fête nationale canadienne du 1er juillet, qui célèbre l'indépendance du pays face à la Grande-Bretagne en 1867, n'est pas reconnue par le gouvernement du Québec.
Voir aussi :
- Le système d'éducation québécois
- La liste des comptés du Québec
- La liste des régions du Québec
- La liste des premiers ministres du Québec
- Le dialecte du Français québécois
- Les Québécois
- La Liste des provinces et territoires canadiens
- La politique au Canada et au Québec
Liens externes
Canada | ||||
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N.-É. | Ontario | Québec | Saskatchewan | T.-N.-L. |
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