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== Histoire ==
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Les [[Frères mineurs]] ([[franciscains]]) revinrent s'établir en France après la [[guerre de 1914-1918]]. Ils en avaient été expulsés après la [[Loi de 1905|Loi de séparation de l’Église et de l’État]] de 1905, comme la plupart des religieux. À Paris, ils s'établirent d'abord [[rue des Fourneaux]], puis [[rue Beaunier]], dans le 14{{e}} arrondissement. En 1923, ils firent l'acquisition d'un terrain sis dans le {{citation|[[Quartier du Petit-Montrouge|Petit-Montrouge]]}}, entre la [[rue Sarrette]], la [[rue Marie-Rose]] et la [[Rue du Père-Corentin|rue de la Voie-Verte]]. En 1933, ils décidèrent d'y construire leur couvent provincial, siège de la Province de Paris. Construit en [[brique (matériau)|brique]] entre 1934 et 1935 par les [[architecte]]s [[Victor-Auguste Blavette|Victor Blavette]], [[Paul Gélis]] et [[Jean Hulot|Louis-Jean Hulot]]<ref name="Mérimée" />, en suivant l'inspiration de [[Dom Bellot]], architecte [[bénédictin]] qui inspirait alors un renouveau de l'art religieux, le couvent fut inauguré en 1936, et abrita dès lors une communauté de religieux voués à l'apostolat en France et en missions étrangères, et à l'accueil de religieux étrangers résidant à Paris pour leurs études. En 2013, les diverses provinces franciscaines de France et de Belgique francophone se réunirent en une seule nouvelle province dont le siège demeure à Paris. Une partie du couvent est ouverte au public<ref name="Mérimée" />, en particulier la chapelle remarquable, dont les verrières sont d'André Pierre, Pierre Villette et Claude Malespine<ref name="Mérimée" />{{,}}<ref>[http://structurae.info/structures/data/index.cfm?id=s0044575 Couvent Saint-François] sur le site Structurae. Page consultée le 15 juin 2014.</ref>.
Les [[Frères mineurs]] ([[franciscains]]) revinrent s'établir en France après la [[guerre de 1914-1918]]. Ils en avaient été expulsés après la [[Loi de 1905|Loi de séparation de l’Église et de l’État]] de 1905, comme la plupart des religieux. À Paris, ils s'établirent d'abord [[rue des Fourneaux]], puis [[rue Beaunier]], dans le 14{{e}} arrondissement. En 1923, ils firent l'acquisition d'un terrain sis dans le {{citation|[[Quartier du Petit-Montrouge|Petit-Montrouge]]}}, entre la [[rue Sarrette]], la [[rue Marie-Rose]] et la [[Rue du Père-Corentin|rue de la Voie-Verte]]. En 1933, ils décidèrent d'y construire leur couvent provincial, siège de la Province de Paris. Construit en [[brique (matériau)|brique]] entre 1934 et 1935 par les [[architecte]]s [[Victor-Auguste Blavette|Victor Blavette]], [[Paul Gélis]] et [[Jean Hulot|Louis-Jean Hulot]]<ref name="Mérimée" />, en suivant l'inspiration de [[Dom Bellot]], architecte [[bénédictin]] qui inspirait alors un renouveau de l'[[art religieux]], le couvent fut inauguré en 1936, et abrita dès lors une communauté de religieux voués à l'[[apostolat]] en France, aux [[Mission chrétienne|missions étrangères]] et à l'accueil de religieux étrangers résidant à Paris pour leurs études. En 2013, les diverses provinces franciscaines de France et de Belgique francophone se réunirent en une seule nouvelle province dont le siège demeure à Paris. Une partie du couvent est ouverte au public<ref name="Mérimée" />, en particulier la chapelle remarquable, dont les verrières sont d'André Pierre, Pierre Villette et Claude Malespine<ref name="Mérimée" />{{,}}<ref>[http://structurae.info/structures/data/index.cfm?id=s0044575 Couvent Saint-François] sur le site Structurae. Page consultée le 15 juin 2014.</ref>.


À la fin de l'occupation allemande, le [[père Corentin Cloarec]] (1894-1944), aumônier des « résistants de la [[place Denfert-Rochereau]] », y fut assassiné le {{date|28|juin|1944}} par des membres de la [[Gestapo]]<ref name="corentin">{{Lien web |url=http://www.franciscains-paris.org/articles.php?lng=fr&pg=77 |titre=L'assassinat du père Corentin |site=franciscains-paris.org |en ligne le=15 octobre 2007 |consulté le={{1er}} septembre 2010 }}</ref>. En 1945, une voie voisine, la [[rue du Père-Corentin]], a pris son nom<ref>Bertrand Warusfel (sous la direction de), ''Le Père Corentin - Franciscain et résistant'', Paris, Éditions franciscaines, 2014, 255 p. {{ISBN|978-2-85020-338-1}}.</ref>.
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Version du 26 décembre 2023 à 15:38

Couvent Saint-François de Paris
Image illustrative de l’article Couvent Saint-François de Paris
Présentation
Culte Catholique
Type Couvent
Rattachement Franciscains
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2007)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Paris
Ville Paris
Arrondissement 14e arrondissement
Coordonnées 48° 49′ 35″ nord, 2° 19′ 48″ est
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Couvent Saint-François de Paris
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Couvent Saint-François de Paris

Le couvent Saint-François ou couvent de la rue Marie-Rose est un couvent de franciscains situé au 7, rue Marie-Rose dans le 14e arrondissement de Paris[1].

Histoire

Les Frères mineurs (franciscains) revinrent s'établir en France après la guerre de 1914-1918. Ils en avaient été expulsés après la Loi de séparation de l’Église et de l’État de 1905, comme la plupart des religieux. À Paris, ils s'établirent d'abord rue des Fourneaux, puis rue Beaunier, dans le 14e arrondissement. En 1923, ils firent l'acquisition d'un terrain sis dans le « Petit-Montrouge », entre la rue Sarrette, la rue Marie-Rose et la rue de la Voie-Verte. En 1933, ils décidèrent d'y construire leur couvent provincial, siège de la Province de Paris. Construit en brique entre 1934 et 1935 par les architectes Victor Blavette, Paul Gélis et Louis-Jean Hulot[1], en suivant l'inspiration de Dom Bellot, architecte bénédictin qui inspirait alors un renouveau de l'art religieux, le couvent fut inauguré en 1936, et abrita dès lors une communauté de religieux voués à l'apostolat en France, aux missions étrangères et à l'accueil de religieux étrangers résidant à Paris pour leurs études. En 2013, les diverses provinces franciscaines de France et de Belgique francophone se réunirent en une seule nouvelle province dont le siège demeure à Paris. Une partie du couvent est ouverte au public[1], en particulier la chapelle remarquable, dont les verrières sont d'André Pierre, Pierre Villette et Claude Malespine[1],[2].

À la fin de l'occupation allemande, le père Corentin Cloarec (1894-1944), aumônier des « résistants de la place Denfert-Rochereau », y fut assassiné le par des membres de la Gestapo[3]. En 1945, une voie voisine, la rue du Père-Corentin, a pris son nom[4].

Depuis 1997, le couvent est partiellement inscrit (chapelle, décor intérieur, escalier, vestibule et cloître) au titre des Monuments historiques[1].

Chapelle des Franciscains

Voir aussi

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Articles liés

Liens externes

Notes et références

  1. a b c d et e Notice no PA75140011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Couvent Saint-François sur le site Structurae. Page consultée le 15 juin 2014.
  3. « L'assassinat du père Corentin », sur franciscains-paris.org, (consulté le )
  4. Bertrand Warusfel (sous la direction de), Le Père Corentin - Franciscain et résistant, Paris, Éditions franciscaines, 2014, 255 p. (ISBN 978-2-85020-338-1).