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=== Carrière professionnelle ===
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Elle commence sa carrière en tant qu'enseignante-chercheuse au sein de l'[[Centre de nanosciences et de nanotechnologies#Évolution|Institut d'électronique fondamentale]] (IEF) de Paris-Sud/[[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]] et porte ses activités sur l'étude théorique de la physique des composants [[semi-conducteur]]s pour l’électronique avancée. Elle étudie les dispositifs à [[hétérojonction]]s IV-IV en [[technologie bipolaire]] et à effet de champ. Ses préoccupations portent sur la modélisation des composants à effet de champ ultimes et des dispositifs de l'électronique moléculaire et quantique (structures à [[Nanotube de carbone|nanotubes de carbone]], à [[Nanocristal|nanocristaux]] de [[silicium]]).{{Référence nécessaire|date=14 décembre 2022}}


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Version du 15 janvier 2024 à 18:02

Sylvie Retailleau
Illustration.
Sylvie Retailleau en 2018.
Fonctions
Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
En fonction depuis le
(2 ans et 12 jours)
Président Emmanuel Macron
Premier ministre Élisabeth Borne
Gabriel Attal
Gouvernement Borne
Attal
Prédécesseur Frédérique Vidal
Biographie
Date de naissance (59 ans)
Lieu de naissance Nice (France)
Nationalité Française
Parti politique Indépendante
Diplômée de ENS Paris-Saclay
Université Paris-Sud
Profession Physicienne, professeur des universités
Ministre française de l'Enseignement supérieur

Sylvie Retailleau, née Sylvie Galdin le à Nice (Alpes-Maritimes), est une physicienne et femme politique française. Entre 2016 et 2022, elle est présidente de l'université Paris-Sud (devenue université Paris-Saclay). Elle est ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans le gouvernement Élisabeth Borne puis dans le gouvernement Gabriel Attal, depuis le .

Biographie

Famille et formation

Elle est née le à Nice[1] sous le nom de Sylvie Valérie Galdin[2].

Après une classe préparatoire au lycée Dumont-d'Urville à Toulon, elle entre à l’École normale supérieure de Cachan puis passe l'agrégation de physique (option « physique appliquée ») en 1988. Elle obtient un doctorat en sciences à l'université Paris-Sud en 1992[3].

Elle n'a aucun lien de parenté avec l'homme politique, leader des Républicains au Sénat, Bruno Retailleau[4],[5].

Carrière professionnelle

Elle commence sa carrière en tant qu'enseignante-chercheuse au sein de l'Institut d'électronique fondamentale (IEF) de Paris-Sud/CNRS et porte ses activités sur l'étude théorique de la physique des composants semi-conducteurs pour l’électronique avancée. Elle étudie les dispositifs à hétérojonctions IV-IV en technologie bipolaire et à effet de champ. Ses préoccupations portent sur la modélisation des composants à effet de champ ultimes et des dispositifs de l'électronique moléculaire et quantique (structures à nanotubes de carbone, à nanocristaux de silicium).[réf. nécessaire]

À partir de 2001, elle est professeure à l'université Paris-Sud[6].

De 2007 à 2008, elle est vice-présidente du département de physique de la faculté des sciences d’Orsay, puis vice-doyenne de 2008 à 2011[réf. nécessaire].

En 2016, elle est élue présidente de l'université Paris-Sud puis en janvier 2019, de l'université Paris-Saclay[7],[8].

Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

Le 20 mai 2022, elle est nommée ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche dans le gouvernement Borne[9],[10],[6].

En décembre 2023, exprimant son désaccord avec le vote de la loi sur l'immigration, elle soumet sa démission en signe de protestation, mais le président Macron la rejette[non neutre][11], en l'assurant « que les mesures concernant les étudiants (…) seraient révisées si elles n’étaient pas censurées par le Conseil constitutionnel »[12].

Le 11 janvier 2024, elle est confirmée à son poste dans le gouvernement Attal[13].

Décorations

Le , Sylvie Retailleau est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « doyenne de la faculté des sciences de l'université Paris Sud ; 22 ans de services »[2].

Le , elle est promue au grade d'officier dans l'ordre national du Mérite au titre de « présidente de l'université Paris-Sud ; 26 ans de services »[14].

Publications

Notes et références

  1. « Sylvie Retailleau », sur Challenges (consulté le ).
  2. a et b Décret du 29 mars 2013 portant promotion et nomination.
  3. « Sylvie Retailleau », sur ens-paris-saclay.fr (consulté le )
  4. Marion Perroud, « Sylvie Retailleau, nouvelle ministre de l'Enseignement supérieur », sur Challenges, (consulté le )
  5. Victor Vasseur, « Sur Wikipedia, la bataille sans merci pour modifier les fiches de Pap Ndiaye et Damien Abad », sur France Inter, (consulté le )
  6. a et b David Larousserie, Soazig Le Nevé, « Sylvie Retailleau, présidente de l’université Paris-Saclay, à la tête du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche », sur Le Monde, (consulté le )
  7. Cécile Chevallier, « Paris-Saclay : la nouvelle présidente de l’université a pris ses fonctions », sur Le Parisien,
  8. Wally Bordas, « Sylvie Retailleau, au cœur de l’excellence », sur LeFigaro.fr, (consulté le )
  9. Emma Ferrand et Wally Bordas, « Qui est Sylvie Retailleau, nommée ministre de l’Enseignement supérieur? », sur etudiant.lefigaro.fr (consulté le )
  10. Olivier Monod, « Avec Sylvie Retailleau, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche change de tête, pas de ligne », sur Libération, (consulté le )
  11. « Loi immigration : la ministre Sylvie Retailleau a présenté sa démission, qui a été refusée », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  12. « Loi immigration : la ministre Sylvie Retailleau a présenté sa démission, refusée par l’Élysée et Matignon », sur Le Figaro, (consulté le )
  13. « Sylvie Retailleau est reconduite à la tête du ministère de l’Enseignement… », sur aefinfo.fr (consulté le )
  14. Décret du 15 novembre 2018 portant promotion et nomination.

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes