« Eirik Labonne » : différence entre les versions

Fonctions
Résident général de France au Maroc
mars 1946 - mai 1947
Gabriel Puaux Alphonse Juin
Ambassadeur de France en Union soviétique
12 juin 1940 - avril 1941
Paul-Émile Naggiar (en) Gaston Bergery
Résident général de France en Tunisie
22 novembre 1938 - 3 juin 1940
Armand Guillon Marcel Peyrouton
Ambassadeur de France en Espagne
10 octobre 1937 - novembre 1938
Philippe Pétain
Ambassadeur de France au Mexique
27 février 1932 - 21 août 1933
Jean-Baptiste Périer (d) Henri Goiran (d)
Naissance	4 octobre 1888; Paris
Décès	12 novembre 1971 (à 83 ans)
Nom de naissance	Eirik Pierre Labonne
Nationalité	française
Activité	Diplomate
Distinction	Ordre national de la Légion d'honneur

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Eirik Labonne, né à Paris le 4 octobre 1888^[1] et décédé le 12 novembre 1971^[2], est un diplomate français qui commença à exercer juste avant la Première Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

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Il est le fils de Henry Labonne et le frère de Roger-Henri Labonne (commandant de la LVF)^[3]. Son épouse, née Marie-Louise Charrier, cousine de Paul Morand, est décédée le 6 octobre 1988^{[réf. nécessaire]}. Paul Morand en parle dans son journal inutile en 1971 et souligne qu'il eut la prescience de l'existence souterraine des gisements de pétrole de Colomb-Bechar en Algérie.

Carrière[modifier | modifier le code]

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Entré dans la carrière diplomatique en 1913^[2], Eirik Labonne a notamment assumé les fonctions :

de secrétaire général du protectorat français au Maroc de 1928 à 1932^[4] (sous la résidence générale de Théodore Steeg, jusqu'en janvier 1929, puis de Lucien Saint) ;
d'ambassadeur auprès de la République espagnole, à Barcelone^[5], pendant la guerre d'Espagne, d'octobre 1937 à novembre 1938^[6] ;
de résident général en Tunisie de novembre 1938 à juin 1940^[7] ;
d'ambassadeur en URSS, à Moscou, pendant la Seconde Guerre mondiale, du 12 juin 1940^[8] à avril 1941^[9] ;
de résident général au Maroc du 2 mars 1946 au 14 mai 1947^[10]. Il est rappelé après le discours de Tanger prononcé le 10 avril par le futur roi Mohammed V.
de président de la commission d'étude et d'organisation de l'Union française^[11]^,^[12].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Maroc - Session du Conseil du gouvernement de janvier 1947 : Discours d'ouverture prononcé par M. Eirik Labonne, ambassadeur de France, résident général, Paris, Imprimerie officielle, 1947, 22 p.
Discours d'ouverture prononcé par Eirik Labonne au Conseil du gouvernement le 23 janvier 1947 à Rabat, Paris, La Documentation française, 1947, 7 p.
Politique économique de l'Union française, industrialisation et armement : Deux conférences à l'École nationale d'administration, juin 1948, Atelier d'impressions SLN, 1948, 64 p.
Industrialisation et équipement stratégique : Étude-programme. Deux exposés, Atelier d'impressions SLN, 1949, 74 p.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

« Huitième Résident général : Eirik Labonne », dans Colonel Bel Madani, Coupable de fidélité, Paris, Nouvelles éditions latines, 1990 (ISBN 9782723319812, lire en ligne), p. 75-77
Jacques Sire, « La frange des Carthaginois », Politique étrangère, vol. 37, n^o 1,‎ 1972, p. 115-125 (lire en ligne)
Abdelhadi Alaoui, Le Maroc et la France 1912-1956 : Textes et documents à l'appui, Rabat, Fanigraph, 2007, 568 p. (ISBN 978-9954-0-3859-8, OCLC 262650411), III-4, « Erik Labonne : diplomate économiste », p. 135-141

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Anne-Aurore Inquimbert, Un officier français dans la guerre d'Espagne : carrière et écrits d'Henri Morel (1919-1944), Rennes, PUR, 2009, 304 p. (ISBN 978-2-7535-0883-5, lire en ligne), p. 203
↑ ^{a et b} Charles-André Julien, Le Maroc face aux impérialismes : 1415-1956, Paris, Éditions JA, 1978, 549 p. (ISBN 978-2-85258-097-8, lire en ligne), p. 526
↑ Eric Lefèvre et Jean Mabire, Par moins 40 devant Moscou, les Français de la LVF en 1941, Paris, Grancher, 2004, p.31
↑ Ibid.[lire en ligne (page consultée le 8 octobre 2011)]
↑ Revue politique et parlementaire, vol. 176 à 177, Colin, 1938 (lire en ligne), p. 352
↑ Histoire, économie et société, vol. 23, n° 1 à 4, Éditions CDU et SEDES, 2004 (lire en ligne), p. 402
↑ Eugène Guernier, L'Encyclopédie coloniale et maritime, vol. 2, Paris, Encyclopédie coloniale et maritime, 1944 (lire en ligne), xiii
↑ Juste deux jours avant que Paris ne passe sous l'occupation allemande.
↑ (en) Georges-Henri Soutou, Émilia Robin Hivert et al., L'URSS et l'Europe de 1941 à 1957, Paris, PU Paris-Sorbonne, 2008, 473 p. (ISBN 978-2-84050-570-9, lire en ligne), p. 51
↑ Huitième Résident général : Eirik Labonne, p. 75
↑ Pierre Grosser, « Une « création continue » ? L'Indochine, le Maghreb et l'Union française », Monde(s), n^o 12,‎ 2017, p. 71-94 (DOI 10.3917/mond1.172.0071, lire en ligne)
↑ Présentation du fonds 5 EVEOM des Archives nationales d'outre-mer.

[1] Anne-Aurore Inquimbert, Un officier français dans la guerre d'Espagne : carrière et écrits d'Henri Morel (1919-1944), Rennes, PUR, 2009, 304 p. (ISBN 978-2-7535-0883-5, lire en ligne), p. 203

[Julien-2] {a et b} Charles-André Julien, Le Maroc face aux impérialismes : 1415-1956, Paris, Éditions JA, 1978, 549 p. (ISBN 978-2-85258-097-8, lire en ligne), p. 526

[3] Eric Lefèvre et Jean Mabire, Par moins 40 devant Moscou, les Français de la LVF en 1941, Paris, Grancher, 2004, p.31

[4] Ibid.[lire en ligne (page consultée le 8 octobre 2011)]

[5] Revue politique et parlementaire, vol. 176 à 177, Colin, 1938 (lire en ligne), p. 352

[6] Histoire, économie et société, vol. 23, n° 1 à 4, Éditions CDU et SEDES, 2004 (lire en ligne), p. 402

[7] Eugène Guernier, L'Encyclopédie coloniale et maritime, vol. 2, Paris, Encyclopédie coloniale et maritime, 1944 (lire en ligne), xiii

[8] Juste deux jours avant que Paris ne passe sous l'occupation allemande.

[9] (en) Georges-Henri Soutou, Émilia Robin Hivert et al., L'URSS et l'Europe de 1941 à 1957, Paris, PU Paris-Sorbonne, 2008, 473 p. (ISBN 978-2-84050-570-9, lire en ligne), p. 51

[10] Huitième Résident général : Eirik Labonne, p. 75

[11] Pierre Grosser, « Une « création continue » ? L'Indochine, le Maghreb et l'Union française », Monde(s), n^o 12,‎ 2017, p. 71-94 (DOI 10.3917/mond1.172.0071, lire en ligne)

[12] Présentation du fonds 5 EVEOM des Archives nationales d'outre-mer.

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 * d'ambassadeur en [[URSS]], à [[Moscou]], pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], du 12 juin 1940<ref>Juste deux jours avant que [[Paris sous l'Occupation allemande|Paris ne passe sous l'occupation allemande]].</ref> à avril 1941<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Georges-Henri|nom1=Soutou|lien auteur1=Georges-Henri Soutou|prénom2=Émilia|nom2=Robin Hivert|et al.=oui|titre=L'URSS et l'Europe de 1941 à 1957|éditeur=[[Presses de l'Université Paris-Sorbonne|PU Paris-Sorbonne]]|lieu=Paris|année=2008|pages totales=473|passage=51|isbn=978-2-84050-570-9|lire en ligne=https://books.google.co.ma/books?id=dQBvFR1vMOAC&pg=PA51|consulté le=8 octobre 2011}}</ref> ;
 * de [[Résident général de France au Maroc|résident général au Maroc]] du 2 mars 1946 au 14 mai 1947<ref>{{Harvsp | texte=Huitième Résident général : Eirik Labonne | id=Madani | p=75}}</ref>. Il est  rappelé après le [[discours de Tanger]] prononcé le 10 avril par le futur roi [[Mohammed V (roi du Maroc)|Mohammed V]].
+* de président de la commission d'étude et d'organisation de l'[[Union française]]<ref>{{Article|auteur= [[Pierre Grosser]]|titre= Une « création continue » ? L'Indochine, le Maghreb et l'Union française|périodique= Monde(s)|année= 2017|numéro= 12|passage= 71-94|DOI= 10.3917/mond1.172.0071|lire en ligne= https://www.cairn.info/revue-mondes-2017-2-page-71.htm}}</ref>{{,}}<ref>Présentation du fonds 5 EVEOM des [[Archives nationales d'outre-mer]].</ref>.
 == Ouvrages ==