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== Biographie ==
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Yves II de Nesle devient [[Liste des comtes de Soissons|comte de Soissons]] en 1141, investi par l'[[Liste des évêques de Soissons|évêque de Soissons]] Josselin de Vierzy. En effet, le comté de Soissons, qui dépend de l'évêché de Soissons, est vacant à cause de l'entrée dans un monastère en 1141 du comte lépreux Renaud III, sans postérité{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=283}}.
Yves II de Nesle devient [[Liste des comtes de Soissons|comte de Soissons]] en 1141, investi par l'[[Liste des évêques de Soissons|évêque de Soissons]] Josselin de Vierzy. En effet, le comté de Soissons, qui dépend de l'[[Diocèse de Soissons|évêché de Soissons]], est vacant à cause de l'entrée dans un monastère en 1141 du comte lépreux Renaud III, sans postérité{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=283}}.


Yves de Nesle est le premier comte de Soissons qui fait frapper son nom sur ses monnaies{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=248}}.
Yves de Nesle est le premier comte de Soissons qui fait frapper son nom sur ses monnaies{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=248}}.


Yves de Nesle fait partie de l'entourage du [[roi de France]] {{Souverain2|Louis VII le Jeune}}, avec qui il part en [[Deuxième croisade|croisade en 1147]]{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=283}}. En 1150, le [[Liste des rois de Jérusalem|roi de Jérusalem]] {{Souverain2|Baudouin III de Jérusalem}} propose Yves de Nesle comme conjoint à [[Constance d'Antioche]], [[Liste des princes d'Antioche|princesse d'Antioche]] et veuve de [[Raymond de Poitiers]]. Celle-ci le refuse, comme d'autres prétendants, et choisit plus tard [[Renaud de Châtillon]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur=[[Claude Cahen]]|titre=La Syrie du nord à l’époque des croisades et la principauté franque d’Antioche|lieu=Paris-Damas|éditeur=Librairie orientaliste Paul Geuthner - Institut français de Damas|collection=Bibliothèque orientale|numéro dans la collection=1|date=1940|passage=391|pages totales=768|isbn=978-2-35159-418-6|doi=10.4000/books.ifpo.6169|lire en ligne=http://books.openedition.org/ifpo/6169|consulté le=2024-04-28}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur=[[Pierre Aubé]]|titre=Un croisé contre Saladin: Renaud de Châtillon|lieu=Paris|éditeur=Fayard|date=2007|pages totales=304|passge=53-54|isbn=978-2-213-63243-8|consulté le=2024-04-28}}.</ref>.
Yves de Nesle fait partie de l'entourage du roi Louis VII, avec qui il part en croisade en 1147{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=283}}.


Yves de Nesle, sans postérité, désigne son neveu Conon comme héritier en 1157, dans un acte confirmé ensuite par le roi Louis VII. Il associe Conon à l'administration de ses fiefs puisque ce dernier porte dès 1176 et 1177 les titre de comte de Soissons et de seigneur de Nesle. Yves de Nesle meurt en {{date-|août 1178}} et Conon lui succède{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=284}}.
Yves de Nesle, sans postérité, désigne son neveu Conon comme héritier en 1157, dans un acte confirmé ensuite par le roi Louis VII. Il associe Conon à l'administration de ses fiefs puisque ce dernier porte dès 1176 et 1177 les titres de comte de Soissons et de seigneur de Nesle. Yves de Nesle meurt en {{date-|août 1178}} et Conon lui succède{{Sfn|Hourlier|Dhénin|1998|p=284}}.


== Références ==
== Références ==

Version du 28 avril 2024 à 15:04

Yves de Nesle
monnaie d'Yves de Nesle émise entre 1146 et 1178.
Légende : Ivo Comes Svessionis[1].
Fonction
Comte de Soissons
-
Renaud III de Soissons (en)
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Décès
Père
Raoul de Nesle (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Yolande de Hainaut (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Yves de Nesle, ou Ives de Nesle est un seigneur de Nesle, comte de Soissons de 1141 à sa mort en 1178.

Biographie

Yves II de Nesle devient comte de Soissons en 1141, investi par l'évêque de Soissons Josselin de Vierzy. En effet, le comté de Soissons, qui dépend de l'évêché de Soissons, est vacant à cause de l'entrée dans un monastère en 1141 du comte lépreux Renaud III, sans postérité[2].

Yves de Nesle est le premier comte de Soissons qui fait frapper son nom sur ses monnaies[3].

Yves de Nesle fait partie de l'entourage du roi de France Louis VII, avec qui il part en croisade en 1147[2]. En 1150, le roi de Jérusalem Baudouin III propose Yves de Nesle comme conjoint à Constance d'Antioche, princesse d'Antioche et veuve de Raymond de Poitiers. Celle-ci le refuse, comme d'autres prétendants, et choisit plus tard Renaud de Châtillon[4],[5].

Yves de Nesle, sans postérité, désigne son neveu Conon comme héritier en 1157, dans un acte confirmé ensuite par le roi Louis VII. Il associe Conon à l'administration de ses fiefs puisque ce dernier porte dès 1176 et 1177 les titres de comte de Soissons et de seigneur de Nesle. Yves de Nesle meurt en et Conon lui succède[1].

Références

  1. a et b Hourlier et Dhénin 1998, p. 284.
  2. a et b Hourlier et Dhénin 1998, p. 283.
  3. Hourlier et Dhénin 1998, p. 248.
  4. Claude Cahen, La Syrie du nord à l’époque des croisades et la principauté franque d’Antioche, Paris-Damas, Librairie orientaliste Paul Geuthner - Institut français de Damas, coll. « Bibliothèque orientale » (no 1), , 768 p. (ISBN 978-2-35159-418-6, DOI 10.4000/books.ifpo.6169, lire en ligne), p. 391.
  5. Pierre Aubé, Un croisé contre Saladin: Renaud de Châtillon, Paris, Fayard, , 304 p. (ISBN 978-2-213-63243-8).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Michel Hourlier et Michel Dhénin, « Monnaies médiévales de Soissons », Revue numismatique, vol. 6, no 153,‎ , p. 245–295 (DOI 10.3406/numi.1998.2199, lire en ligne, consulté le ).
  • William Mendel Newman, Les seigneurs de Nesle en Picardie (XIIe – XIIIe siècle) : Leurs chartes et leur histoire, Philadelphie, The American Philosophical Society, coll. « Memoirs of The American Philosophical Society » (no 91), , 358 p. (lire en ligne).
  • Romain Waroquier, « Les hommes du pouvoir. L’entourage des comtes de Vermandois au XIIe siècle », Le Moyen Age, vol. CXXVII, nos 3-4,‎ , p. 559–604 (ISSN 0027-2841, DOI 10.3917/rma.273.0559, lire en ligne, consulté le ).

Liens externes