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=== Son aventure à Paris-Plage ===
=== Son aventure à Paris-Plage ===
Le {{date-|22 juillet 1902}} Paul Ridoux fait l'acquisition, à [[Paris-Plage]], auprès de la famille Daloz, de {{unité|22 hectares}} de lais de mer, à l'ouest du [[Dictionnaire des rues du Touquet-Paris-Plage#Docteur-Jules-Pouget (boulevard du)|boulevard de la Mer (Docteur Jules-Pouget aujourd'hui)]], de la [[Dictionnaire des rues du Touquet-Paris-Plage#Joseph-Duboc (avenue et rue)|rue Joseph-Duboc (anciennement rue de la Lune)]] jusqu'à l'extrémité de la pointe du Touquet, soit pour {{unité|140000 F}}<ref group="ÉL">{{p.|219}}.</ref>. Ce lais est concédé aux termes d'un procès-verbal d'adjudication dressé à la préfecture du Pas-de-Calais le {{Date-|22 juillet 1901}}. Paul Ridoux constitue la société « Foncière Immobilière de Paris-Plage », par devant Maître Masse, notaire à Arras, le {{Date-|4 novembre 1902}}<ref name=desbats>{{Ouvrage|auteur1=[[Société académique du Touquet-Paris-Plage]]|titre=Mémoires de la Société académique du Touquet-Paris-Plage Pas-de-Calais 1935-1936|passage=page 45 écrits de Félix Desbats|lieu=Le Touquet-Paris-Plage|éditeur=Brogniart-Delambre Montreuil-sur-Mer|date=1937|isbn=}}.</ref>.
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Après avoir acheté les lais de mer, il fait niveler toutes les dunes et construire en 1905 la digue, qui porte son nom, au nord de l'avenue de Quentovic, haute de {{nobr|3,75 mètres}} et longue de {{nobr|500 mètres}}, avec pour objectif de protéger les futures constructions de la mer et du sable. Sur les murs de la villa ''Léo'', à l'angle nord-ouest des rues de [[Dictionnaire des rues du Touquet-Paris-Plage#Paris (rue de)|Paris]] et de [[Dictionnaire des rues du Touquet-Paris-Plage#Joseph-Duboc (avenue et rue)|Joseph-Duboc (anciennement rue de la Lune)]], où il a établi ses bureaux, on peut y voir les splendides monuments projetés, un casino-théâtre immense, un balneum et diverses constructions<ref group="ÉL">{{p.|500}}.</ref>.
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En {{date-|février 1912}}, il crée des courts de tennis, quartier Quentovic, au début de l'[[Dictionnaire des rues du Touquet-Paris-Plage#Jean-Bart (avenue)|avenue Jean-Bart]].
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En 1924, [[#Louis Aboudaram|Louis Aboudaram]], président de la « Société des grands Établissements » constitue, en l'étude de maître Proniez, notaire à [[Étaples]], une société dite « Compagnie Immobilière du Touquet-Paris-Plage » afin de prendre la suite de la société « Foncière Immobilière de Paris-Plage » et de compléter les {{unité|187000|m|2}} du lotissement Ridoux. Deux voies d'accès vers la [[Canche (fleuve)|Canche]] seront construites, sous la responsabilité de Felix Desbats, et la direction d'[[Principaux fondateurs du Touquet-Paris-Plage#Alphonse Dufossé|Alphonse Dufossé]], la première consiste à prolonger la digue Ridoux sur une longueur supplémentaire de {{unité|600 m}} et la seconde, parallèle à la première, appelée [[Dictionnaire des rues du Touquet-Paris-Plage#Jean-Bart (avenue)|avenue Jean-Bart]]. Ces deux voies sont reliées par sept avenues transversales auxquelles il est donné les noms d'amiraux qu'avait choisis autrefois M. Ridoux. Par la suite d'autres avenues sont tracées, pour une longueur de {{unité|5200 m}}. Le {{date-|29 janvier 1930}}, est enregistré à Étaples, par les deux notaires, maîtres Véron et Proniez, un acte par lequel la « Compagnie Immobilière du Touque-Paris-Plage » cède à la ville du Touquet-Paris-Plage, toutes les rues, avenues ainsi qu'un terrain à usage future de place publique ou de jardin, situé en bordure de l'avenue Jean-Bart, le tout pour une superficie de {{unité|7,30 ha}} pour la somme de {{unité|1 F}}<ref name=desbats/>.
Quatre ans après la mort de Ridoux, [[#Louis Aboudaram|Louis Aboudaram]], président de la « société des grands établissements » constitue, en l'étude de maître Proniez, notaire à [[Étaples]], une société dite « Compagnie Immobilière du Touquet-Paris-Plage » afin de prendre la suite de la société « Foncière Immobilière de Paris-Plage » et de compléter les {{unité|187000|m|2}} du lotissement Ridoux. Deux voies d'accès vers la [[Canche (fleuve)|Canche]] seront construites, sous la responsabilité de Félix Desbats, et la direction d'[[Principaux fondateurs du Touquet-Paris-Plage#Alphonse Dufossé|Alphonse Dufossé]], la première consiste à prolonger la digue Ridoux sur une longueur supplémentaire de {{unité|600|m}} et la seconde, parallèle à la première, appelée [[Dictionnaire des rues du Touquet-Paris-Plage#Jean-Bart (avenue)|avenue Jean-Bart]]. Ces deux voies sont reliées par sept avenues transversales auxquelles il est donné les noms d'amiraux qu'avait choisis autrefois Ridoux. Par la suite, d'autres avenues sont tracées, pour une longueur de {{unité|5200|m}}. Le {{date-|29 janvier 1930}} est enregistré à Étaples, par les deux notaires, maîtres Véron et Proniez, un acte par lequel la « Compagnie Immobilière du Touque-Paris-Plage » cède à la ville du Touquet-Paris-Plage, toutes les rues, avenues ainsi qu'un terrain à usage futur de place publique ou de jardin, situé en bordure de l'avenue Jean-Bart, le tout pour une superficie de {{unité|7.30|ha}} pour la somme d'{{monnaie|1|franc}}<ref name=desbats/>.


=== Mort ===
=== Mort ===

Version du 6 mai 2024 à 09:01

Paul Ridoux
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Paul Alexandre Augustin Gustave RidouxVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Maîtres

Paul Ridoux, né le à Saint-Omer et mort le dans le 14e arrondissement de Paris, est un architecte français du Pas-de-Calais qui a essentiellement exercé dans le Nord de la France.

Biographie

Enfance, formation et famille

Paul Alexandre Augustin Gustave Ridoux naît le à Saint-Omer, du mariage d'Alexandre Augustin Ridoux ancien employé des postes, et de Léonie Marie Péro[1].

Il est l'élève de Charles Chipiez à l'École spéciale d'architecture de 1883 à 1886, puis de Louis-Jules André, il est admis en deuxième classe le [2].

Il épouse Pauline Angélique Juliette Charlotte Mahé-Dubron[1],[2].

Son aventure à Paris-Plage

Le , Paul Ridoux fait l'acquisition à Paris-Plage, auprès de la famille Daloz, de 22 hectares de lais de mer, à l'ouest du boulevard de la Mer (Docteur Jules-Pouget aujourd'hui), de la rue Joseph-Duboc (anciennement rue de la Lune) jusqu'à l'extrémité de la pointe du Touquet, soit pour 140 000 francs[ÉL 1]. Ce lais est concédé aux termes d'un procès-verbal d'adjudication dressé à la préfecture du Pas-de-Calais le . Paul Ridoux constitue la société « Foncière Immobilière de Paris-Plage » par devant maître Masse, notaire à Arras, le [3].

Après avoir acheté les lais de mer, il fait niveler toutes les dunes et construire en 1905 la digue qui porte son nom, au nord de l'avenue de Quentovic, haute de 3,75 mètres et longue de 500 mètres, avec pour objectif de protéger les futures constructions de la mer et du sable. Sur les murs de la villa Léo, à l'angle nord-ouest des rues de Paris et de Joseph-Duboc (anciennement rue de la Lune), où il a établi ses bureaux, on peut voir les splendides monuments projetés, un casino-théâtre immense, un balneum et diverses constructions[ÉL 2].

En , il crée des courts de tennis, quartier Quentovic, au début de l'avenue Jean-Bart.

Quatre ans après la mort de Ridoux, Louis Aboudaram, président de la « société des grands établissements » constitue, en l'étude de maître Proniez, notaire à Étaples, une société dite « Compagnie Immobilière du Touquet-Paris-Plage » afin de prendre la suite de la société « Foncière Immobilière de Paris-Plage » et de compléter les 187 000 m2 du lotissement Ridoux. Deux voies d'accès vers la Canche seront construites, sous la responsabilité de Félix Desbats, et la direction d'Alphonse Dufossé, la première consiste à prolonger la digue Ridoux sur une longueur supplémentaire de 600 m et la seconde, parallèle à la première, appelée avenue Jean-Bart. Ces deux voies sont reliées par sept avenues transversales auxquelles il est donné les noms d'amiraux qu'avait choisis autrefois Ridoux. Par la suite, d'autres avenues sont tracées, pour une longueur de 5 200 m. Le est enregistré à Étaples, par les deux notaires, maîtres Véron et Proniez, un acte par lequel la « Compagnie Immobilière du Touque-Paris-Plage » cède à la ville du Touquet-Paris-Plage, toutes les rues, avenues ainsi qu'un terrain à usage futur de place publique ou de jardin, situé en bordure de l'avenue Jean-Bart, le tout pour une superficie de 7,30 ha pour la somme d'1 franc[3].

Mort

Paul Ridoux meurt le dans le 14e arrondissement de Paris[1].

Réalisations architecturales

Dans le Nord de la France

Il construit des villas, au bord de la mer, à Malo-les-Bains, Bray-Dunes, Sainte-Cécile et Saint-Gabriel, hameaux de Camiers, Saint-Gabriel dont il dresse le plan d'urbanisme en 1894 et où il construit le Grand Hôtel inauguré en 1898 et détruit en 1902 par une tempête.

Il est rapporté qu'il a procédé à des travaux de décoration et de restauration sur l'ouvrage[4], à une date incertaine.

Au Touquet-Paris-Plage

En 1905, il réalise une digue-promenade, haute de 3,75 mètres, la « digue Ridoux », elle commence face à la rue Joseph-Duboc (anciennement rue de la Lune) et s'étend vers le nord sur une longueur de 500 mètres, elle retient la mer mais surtout le sable. Durant le XXe siècle, elle a été progressivement ensevelie par les dunes. On peut toutefois encore en voir quelques dizaines de mètres de longueur, à l'entrée du boulevard Thierry-Sabine[PH 1].

Il est également l'architecte de quelques villas : L'Ouragan (1898), sise 85, boulevard de la Mer (Docteur Jules-Pouget aujourd'hui), Le Corail (1901) sise 149, rue de Paris[ÉL 3] et Saint-Rémy (1912), angle nord-est de l'avenue Duguay-Trouin et du boulevard Thierry-Sabine (anciennement Digue Ridoux).

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. a b et c « Décès », sur le site des archives de la ville de Paris (consulté le ), p. 16.
  2. a et b « Base de données de l'institut de l'histoire de l'art - Paul Ridoux - », sur agorha.inha.fr (consulté le ).
  3. a et b Société académique du Touquet-Paris-Plage, Mémoires de la Société académique du Touquet-Paris-Plage Pas-de-Calais 1935-1936, Le Touquet-Paris-Plage, Brogniart-Delambre Montreuil-sur-Mer, , page 45 écrits de Félix Desbats.
  4. Paul Ridoux, sur agorha.fr.
Ouvrage de Philippe Holl, Mémoire en images : Le Touquet-Paris-Plage, 2004, éditions Alan Sutton, p. 88 (ISBN 2-84910-021-8)
  1. p. 28.
Ouvrage d'Édouard Lévêque, Histoire de Paris-Plage et du Touquet souvenirs et impressions 1905
  1. p. 219.
  2. p. 500.
  3. p. 182 et 187.