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« Nicolas François Deville » : différence entre les versions

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Son père, André Nicolas Deville, est ingénieur ordinaire du roi. Il participe grandement à son instruction en matière de mécanique, d’hydraulique et de géométrie{{sfn|id=dict-histo-académiciens |texte=Dict. Académiciens de Lyon |p=436}}. Nicolas François l’assiste et devient rapidement sous-ingénieur. Aux côtés de son père, il participe à la réalisation des [[Berges du Rhône|quais du Rhône]] entre le [[pont de la Guillotière]] et [[Saint-Clair (quartier)|Saint-Clair]]<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Nicolas François Deville (1712 - 1770) |url=https://structurae.net/fr/personnes/nicolas-francois-deville |site=Structurae |consulté le=2021-10-21}}.</ref>. En [[1741]], à la mort de son père, il est nommé ingénieur en chef des ponts et chaussées de la généralité de Lyon. Il mène les travaux d’aménagement des [[Quai Saint-Vincent|quais d’Halincourt]] sur la [[Saône]], fait construire des digues sur le [[Rhône]] et est chargé d’étudier le projet de canal de [[Givors]]<ref name=":1" />.
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=== Sociétés Savantes ===
=== Sociétés Savantes ===
Il est élu à l’[[Académie des beaux-arts (France)|Académie des beaux-arts]] en 1739{{sfn|id=dict-histo-académiciens |texte=Dict. Académiciens de Lyon |p=437}}. Il occupe un siège à la section physique jusqu’en 1754, date à partir de laquelle il occupe un siège à la section mathématique. Il participe activement à la vie de l’académie et prend part à des travaux menés par plusieurs académiciens, comme le projet de tracer la méridienne de l’[[hôtel de ville de Lyon]] ou l’écriture d’un mémoire pour accompagner le plan du chemin de Lyon à la Bresse évitant la [[La Croix-Rousse|Croix-Rousse]]<ref name=":1" />.
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== Publications ==
== Publications ==
* « ''Duclos : Acajou et Zirphile, traduit en italien par Nicolas François Deville'' », Lyon, 1744 (selon Bollioud et Dumas).
* ''Duclos : Acajou et Zirphile, traduit en italien par Nicolas François Deville'', Lyon, 1744{{sfn|id=dict-histo-académiciens |texte=Dict. Académiciens de Lyon |p=438}}.
* « ''Éloge de Louis Bordes'' », lettre datée du 18 décembre 1747, Mercure de France, mars 1748, p. 91-92.


== Notes et références ==
== Notes et références ==
<references />
<references />


== Bibliographie ==
== Voir aussi ==
=== Bibliographie ===
* Bollioud. – Dumas. – La Tourrette : Éloge de Nicolas François Deville, Ac.Ms124 f°202. – Audin et Vial. – M. Jacquet, ''DBF''.
* Bollioud. – Dumas. – La Tourrette : Éloge de Nicolas François Deville, Ac.Ms124 f°202. – Audin et Vial. – M. Jacquet, ''DBF''.
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== Liens externes ==
=== Liens externes ===
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Version du 11 mai 2024 à 19:00

Nicolas François Deville
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Nicolas François DevilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
André Nicolas Deville (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Nicolas François Deville, né le à Mont-Dauphin et mort le à Lyon, est un ingénieur lyonnais, membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon[1].

Biographie

Son père, André Nicolas Deville, est ingénieur ordinaire du roi. Il participe grandement à son instruction en matière de mécanique, d’hydraulique et de géométrie[1]. Nicolas François l’assiste et devient rapidement sous-ingénieur. Aux côtés de son père, il participe à la réalisation des quais du Rhône entre le pont de la Guillotière et Saint-Clair[2]. En 1741, à la mort de son père, il est nommé ingénieur en chef des ponts et chaussées de la généralité de Lyon. Il mène les travaux d’aménagement des quais d’Halincourt sur la Saône, fait construire des digues sur le Rhône et est chargé d’étudier le projet de canal de Givors[2].

Il prend sa retraite en [3].

Il meurt à Lyon, le [1].

Sociétés Savantes

Il est élu à l’Académie des beaux-arts en 1739[3]. Il occupe un siège à la section physique jusqu’en 1754, date à partir de laquelle il occupe un siège à la section mathématique. Il participe au projet de tracer la méridienne de l’hôtel de ville de Lyon et à l’écriture d’un mémoire pour accompagner le plan du chemin de Lyon à la Bresse évitant la Croix-Rousse[2].

Il est fait membre de l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon en [3].

Publications

  • Duclos : Acajou et Zirphile, traduit en italien par Nicolas François Deville, Lyon, 1744[4].

Notes et références

  1. a b et c Dict. Académiciens de Lyon, p. 436.
  2. a b et c « Nicolas François Deville (1712 - 1770) », sur Structurae (consulté le ).
  3. a b et c Dict. Académiciens de Lyon, p. 437.
  4. Dict. Académiciens de Lyon, p. 438.

Voir aussi

Bibliographie

  • Bollioud. – Dumas. – La Tourrette : Éloge de Nicolas François Deville, Ac.Ms124 f°202. – Audin et Vial. – M. Jacquet, DBF.
  • Michel Dürr et Dominique Saint-Pierre (dir.), « Deville, Nicolas François », dans Dictionnaire historique des Académiciens de Lyon : 1700-2016, éd. ASBLA de Lyon, , 1369 p. (ISBN 978-2-9559-4330-4, présentation en ligne), p. 435-438. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

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