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Il était le propriétaire-éditeur de la feuille ''Le Progrès'' qui parut à New York à partir du 2 janvier 1855. Ce journal, qui faisait suite au ''Républicain'' (dont il avait été l’un des rédacteurs), avait ses bureaux 321 Broadway. Lors de sa fondation, Malespine indiqua les grandes orientations socio-politiques du journal. Il rompait avec l’orientation trop révolutionnaire de son prédécesseur, se refusant de former « une petite église hors de laquelle il n’y aurait point de salut ».<ref name=":0" />
Il était le propriétaire-éditeur de la feuille ''Le Progrès'' qui parut à New York à partir du 2 janvier 1855. Ce journal, qui faisait suite au ''Républicain'' (dont il avait été l’un des rédacteurs), avait ses bureaux 321 Broadway. Lors de sa fondation, Malespine indiqua les grandes orientations socio-politiques du journal. Il rompait avec l’orientation trop révolutionnaire de son prédécesseur, se refusant de former « une petite église hors de laquelle il n’y aurait point de salut ».<ref name=":0" />


Après un court séjour au [[Mexique]] durant la [[guerre de Sécession]], Malespine rentra en France où il publia au crépuscule de l’Empire un journal intitulé ''La Presse libre''. Attaqué par ''La Presse'' qui l’accusait d’avoir plagié son titre, il rebaptisa en mai 1869 son journal ''La Réforme politique et sociale''. Le considérant comme une feuille de gauche, il disait que c’était avec ''Le Travail'' le seul journal parisien exprimant des principes révolutionnaires socialistes. Il y bénéficiait de la collaboration de nombreux journalistes avancés tels Vermorel, Arnould, Lissagaray, Cluseret, Élisée Reclus, Pascal Duprat, etc.<ref name=":0" /><ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Nicolas Wourms|titre=Coopératives de consommation et Association
Après un court séjour au [[Mexique]] durant la [[guerre de Sécession]], Malespine rentra en France où il publia au crépuscule de l’Empire un journal intitulé ''La Presse libre''. Il fut attaqué par le gérant du journal ''[[La Presse (France)|La Presse]]'' qui l’accusait d’avoir plagié son titre. Il rebaptisa don son journal en ''La Réforme politique et sociale'', en mai 1869 à la suite du procès qu'il a perdu. Le considérant comme un journal de gauche, il disait que c’était avec ''Le Travail'' le seul journal parisien exprimant des principes révolutionnaires socialistes. Il y bénéficiait de la collaboration de nombreux journalistes avancés tels Vermorel, Arnould, Lissagaray, Cluseret, Élisée Reclus, Pascal Duprat, etc.<ref name=":0" /><ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Nicolas Wourms|titre=Coopératives de consommation et Association
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== Biographie (à vérifier) ==
La cheville ouvrière de cette société en nom collectif est Joseph Malespine. L’homme est né à Saint-Geniez, dans les BassesAlpes, en 1828, d’une famille de notaires et d’huissiers royaux. Présenté dans les documents officiels comme « propriétaire », il a été décoré de la Légion d’honneur en 1872. Il s’est en effet porté volontaire, alors qu’il était marié et père de deux enfants, pour défendre Paris contre l’armée prussienne en septembre 18707. Il est associé dans son entreprise à Alexandre Mège, un sous-commissaire de la marine en retraite habitant La Garde, et à Edouard Galle, ancien médecin du même corps, résidant à Sisteron.<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Daniel Faget |titre=La dernière madrague à thons de Saint-Tropez : la madrague des Canebiers (1876-1882) |url=https://hal.science/hal-02931261/document |accès url=libre |date=5 septembre 2020}}</ref>


== Références ==
== Références ==

Version du 15 mai 2024 à 18:59

Aimé Malespine était un journaliste français républicain opposant à Napoléon III, exilé au États-Unis au XIXe siècle.

Biographie

Républicain français exilé aux États-Unis, Aimé Malespine était en 1854 membre de la Société de la République universelle, section de la Section de la Montagne de New York. Il participa au banquet organisé le 24 février 1854 dans cette ville pour célébrer l’anniversaire de la Révolution de 1848. Il y prononça un toast « Au drapeau rouge ». [1]

Il était le propriétaire-éditeur de la feuille Le Progrès qui parut à New York à partir du 2 janvier 1855. Ce journal, qui faisait suite au Républicain (dont il avait été l’un des rédacteurs), avait ses bureaux 321 Broadway. Lors de sa fondation, Malespine indiqua les grandes orientations socio-politiques du journal. Il rompait avec l’orientation trop révolutionnaire de son prédécesseur, se refusant de former « une petite église hors de laquelle il n’y aurait point de salut ».[1]

Après un court séjour au Mexique durant la guerre de Sécession, Malespine rentra en France où il publia au crépuscule de l’Empire un journal intitulé La Presse libre. Il fut attaqué par le gérant du journal La Presse qui l’accusait d’avoir plagié son titre. Il rebaptisa don son journal en La Réforme politique et sociale, en mai 1869 à la suite du procès qu'il a perdu. Le considérant comme un journal de gauche, il disait que c’était avec Le Travail le seul journal parisien exprimant des principes révolutionnaires socialistes. Il y bénéficiait de la collaboration de nombreux journalistes avancés tels Vermorel, Arnould, Lissagaray, Cluseret, Élisée Reclus, Pascal Duprat, etc.[1][2][3]

Biographie (à vérifier)

La cheville ouvrière de cette société en nom collectif est Joseph Malespine. L’homme est né à Saint-Geniez, dans les BassesAlpes, en 1828, d’une famille de notaires et d’huissiers royaux. Présenté dans les documents officiels comme « propriétaire », il a été décoré de la Légion d’honneur en 1872. Il s’est en effet porté volontaire, alors qu’il était marié et père de deux enfants, pour défendre Paris contre l’armée prussienne en septembre 18707. Il est associé dans son entreprise à Alexandre Mège, un sous-commissaire de la marine en retraite habitant La Garde, et à Edouard Galle, ancien médecin du même corps, résidant à Sisteron.[4]

Références

  1. a b et c Michel Cordillot, « MALESPINE Aimé [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] », Maitron,‎ (lire en ligne Accès libre)
  2. Nicolas Wourms, « Coopératives de consommation et Association internationale des travailleurs en France (1864-1871) », Hal Science,‎ , p. 145 (lire en ligne Accès libre)
  3. Jules Pelpel, « Le gérant du journal la Presse vient d'intenter k M. Malespine, rédacteur en chef de la Presse libre , un procès en similitude de titre. », L'Avant-Garde,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  4. Daniel Faget, « La dernière madrague à thons de Saint-Tropez : la madrague des Canebiers (1876-1882) » Accès libre,