« Stéphanie Mörikofer » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Sherwood6 (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Sherwood6 (discuter | contributions)
Ligne 65 : Ligne 65 :


=== Parcours politique ===
=== Parcours politique ===
Elle adhère au [[Parti radical-démocratique]] en 1973.
Elle adhère au [[Parti radical-démocratique]] en 1973<ref name=":0" />.


Elle est membre du [[Grand Conseil du canton d'Argovie]] de 1985 à 1993<ref name=":0" />.
Elle est membre du [[Grand Conseil du canton d'Argovie]] de 1985 à 1993, année elle élue au [[Conseil d'État du canton d'Argovie]]. Première femme à siéger au sein de ce gouvernement cantonal, elle y dirige le département de la santé de 1993 à 1999, puis le département des finances de 1999 à 2001<ref name=":0" />. Elle n'est pas réélue pour un nouveau mandat lors des élections de {{Date|11.2020}}<ref name=":3">{{Lien web |langue=de |auteur=Peter Rombach |titre=Mörikofer - Was macht eigentlich Alt-Regierungsrätin Stéphanie Mörikofer? |url=https://www.aargauerzeitung.ch/panorama/vermischtes/was-macht-eigentlich-alt-regierungsratin-stephanie-morikofer-ld.2009988 |périodique=[[Aargauer Zeitung]] |date=2010-03-15 |consulté le=2024-05-17}}</ref>.

Elle est candidate au [[Conseil d'État du canton d'Argovie]] lors des élections de 1984, qui voient le retrait du [[Parti radical-démocratique|radical]] {{Lien|langue=de|trad=Victor Rickenbach|fr=Victor Rickenbach}} et du [[Parti socialiste suisse|socialiste]] {{Lien|langue=de|trad=Arthur Schmid junior|fr=Arthur Schmid (fils)}}. Elle est élue au second tour, le {{Date|20.12.1992}}, parvenant à conserver le deuxième siège de son parti attaqué par l'[[Union démocratique du centre|UDC]]<ref>{{Lien web |langue=de |auteur=Matthias Rinderknecht |titre=Dossier: Kantonale Wahlen - Aargau. Regierungsratswahlen Aargau 1992 |url=https://anneepolitique.swiss/dossiers/224-dossier-kantonale-wahlen-aargau |site=[[Année politique suisse]] |date=18.8.2020 |consulté le=2024-05-21}}</ref>. Première femme à siéger au sein de ce gouvernement cantonal, elle y dirige le département de la santé de 1993 à 1999, puis le département des finances de 1999 à 2001<ref name=":0" />. Elle n'est pas réélue pour un nouveau mandat lors des élections de {{Date|11.2020}}<ref name=":3">{{Lien web |langue=de |auteur=Peter Rombach |titre=Mörikofer - Was macht eigentlich Alt-Regierungsrätin Stéphanie Mörikofer? |url=https://www.aargauerzeitung.ch/panorama/vermischtes/was-macht-eigentlich-alt-regierungsratin-stephanie-morikofer-ld.2009988 |périodique=[[Aargauer Zeitung]] |date=2010-03-15 |consulté le=2024-05-17}}</ref>.


=== Autres activités et fonctions ===
=== Autres activités et fonctions ===

Version du 21 mai 2024 à 23:25

Stéphanie Mörikofer
Illustration.
Portrait de 1992.
Fonctions
Conseillère d'État du canton d'Argovie
Département Santé (1993-1999)
Finances (1999-2001)
Députée au Grand Conseil argovien
Biographie
Nom de naissance Stéphanie Zwez
Date de naissance
Lieu de naissance Coire
Nationalité suisse
Parti politique Parti radical-démocratique
Fratrie Annelise Zwez (de)
Diplômée de École polytechnique fédérale de Zurich
Profession Chimiste
Enseignante

Stéphanie Mörikofer, née en à Coire, est une personnalité politique suisse, membre du Parti radical-démocratique.

Elle est la première femme membre du Conseil d'État du canton d'Argovie, où elle dirige le département de la santé de 1993 à 1999.

Biographie

Origines et famille

Stéphanie Mörikofer naît Stéphanie Zwez en 1943 à Coire, dans le canton des Grisons[1],[2]. Sa sœur cadette est la critique en arts visuels Annelise Zwez (de). Leurs parents sont Georges Zwez et Marie-Louise Irlet[2].

Mariée et mère de deux enfants[1], elle habite depuis 1976 à Kaiseraugst[3].

Études et parcours professionnel

Après ses écoles primaires et secondaires à Schaffhouse, elle fait des études de biologie à l'École polytechnique fédérale de Zurich de 1962 à 1966. Elle occupe ensuite à partir de 1967 un poste d'assistante à l'Université de Berne , où elle obtient un doctorat en 1972[1],[4].

Elle enseigne la chimie à l'école cantonale de Schaffhouse de 1973 à 1976, puis occupe un poste de collaboratrice scientifique à l'Université de Bâle de 1977 à 1990, période au cours de laquelle elle obtient son habilitation (1985). Elle y est ensuite maître d'enseignement et de recherche en biochimie jusqu'en 1993[1].

Parcours politique

Elle adhère au Parti radical-démocratique en 1973[1].

Elle est membre du Grand Conseil du canton d'Argovie de 1985 à 1993[1].

Elle est candidate au Conseil d'État du canton d'Argovie lors des élections de 1984, qui voient le retrait du radical Victor Rickenbach (de) et du socialiste Arthur Schmid (fils) (de). Elle est élue au second tour, le , parvenant à conserver le deuxième siège de son parti attaqué par l'UDC[5]. Première femme à siéger au sein de ce gouvernement cantonal, elle y dirige le département de la santé de 1993 à 1999, puis le département des finances de 1999 à 2001[1]. Elle n'est pas réélue pour un nouveau mandat lors des élections de [3].

Autres activités et fonctions

Elle est présidente de l'association suisse d'aide et de soins à domicile (de) à partir de 2002[1].

Notes et références

  1. a b c d e f g et h (de) Esther Girsberger (de), Abgewählt. Frauen an der Macht leben gefährlich, Zurich, Xanthippe (de), , 229 p. (ISBN 3952286826), p. 92
  2. a et b (de) Heidi Lüdi (dir.), Margrit Wick-Werder (dir.) et Annelise Zwez, seebutz : Heimatbuch des Seelandes und Murtenbiets, Bienne, W. Gassmann, , 146 p. (ISSN 2296-4347, lire en ligne), « Das Fraubrunnenhaus in Twann », p. 52
  3. a et b (de) Peter Rombach, « Mörikofer - Was macht eigentlich Alt-Regierungsrätin Stéphanie Mörikofer? », Aargauer Zeitung, (consulté le )
  4. (de) « Aargau Solothurn - Stéphanie Mörikofer: «Gemischte Teams arbeiten erfolgreicher» », sur Schweizer Radio und Fernsehen, (consulté le )
  5. (de) Matthias Rinderknecht, « Dossier: Kantonale Wahlen - Aargau. Regierungsratswahlen Aargau 1992 », sur Année politique suisse, (consulté le )

Liens externes