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Suite à l'indépendance américaine, des [[Loyalistes]] s'installent au Québec. Révoltés par les nombreux privilèges accordés aux Canadiens, ils demandent des réformes et optiennent ce qu'ils veulent dans l'acte constitutionnel de [[1791]] qui divise la région à la rivière Ottawa, créant le [[Haut-Canada]] (Ontario d'aujourd'hui) et le [[Bas-Canada]] (Québec d'aujourd'hui). Les deux populations découvrent le parlementarisme britannique. Très rapidement, les populations des deux Canadas se rendent comptes des limites de ce système colonial.
Suite à l'indépendance américaine, des [[Loyalistes]] s'installent au Québec. Révoltés par les nombreux privilèges accordés aux Canadiens, ils demandent des réformes et optiennent ce qu'ils veulent dans l'acte constitutionnel de [[1791]] qui divise la région à la rivière Ottawa, créant le [[Haut-Canada]] (Ontario d'aujourd'hui) et le [[Bas-Canada]] (Québec d'aujourd'hui). Les deux populations découvrent le parlementarisme britannique. Très rapidement, les populations des deux Canadas se rendent comptes des limites de ce système colonial.


Les grandes idées du libéralisme de l'époque finissent par provoquer un soulèvement armé dans le Bas-Canada et le Haut-Canada en [[1837]]; la révolte a lieu suite au refus de Londres de donner suite aux demandes du parti Patriotes de [[Louis-Joseph Papineau]]. Les rébéllions furent écrasées et par la suite le rapport de [[Lord Durham]], envoyé par Londres pour faire enquête, recommende l'assimilation des Canadiens français par l'union des deux Canadas et un [gouvernement responsable]]. L'Union de 1840 est voté à Londres, mais il faut attendre [[1849]] pour voir le governement responsable apparaître, sous les réformistes [[Robert Baldwin]] du Haut-Canada et [[Louis-Hippolyte Lafontaine]] du Bas-Canada.
Les grandes idées du libéralisme de l'époque finissent par provoquer un soulèvement armé dans le Bas-Canada et le Haut-Canada en [[1837]]; la révolte a lieu suite au refus de Londres de donner suite aux demandes du parti Patriotes de [[Louis-Joseph Papineau]]. Les rébéllions furent écrasées et par la suite le rapport de [[Lord Durham]], envoyé par Londres pour faire enquête, recommende l'assimilation des Canadiens français par l'union des deux Canadas et un [gouvernement responsable]]. L'Union de 1840 est voté à Londres, mais il faut attendre [[1849]] pour voir le gouvernement responsable apparaître, sous les réformistes [[Robert Baldwin]] du Haut-Canada et [[Louis-Hippolyte Lafontaine]] du Bas-Canada.


L'Union est instable, et quand la Province du Canada joint le [[Nouveau-Brunswick]] et la [[Nouvelle-Écosse]] lors de la [[Confédération canadienne|confédération]] ([[1867]]), elle a été divisée une fois de plus, formant les provinces du Québec et de l'Ontario.
L'Union est instable, et quand la Province du Canada joint le [[Nouveau-Brunswick]] et la [[Nouvelle-Écosse]] lors de la [[Confédération canadienne|confédération]] ([[1867]]), elle a été divisée une fois de plus, formant les provinces du Québec et de l'Ontario.

Version du 5 janvier 2003 à 18:07


Québec
Fichier:Drapeau quebec.png
Devise nationale: Je me souviens
Capitale
Métropole
Québec
Montréal
Superficie

 - Totale
 - % d'eau potable
2e plus grande
1 542 056 km²
11,5%
Population


 - Total (2001)


 - Densité
2e rang


7 410 500


5,43/km²
Arrivée dans la Confédération


 - Date


 - Ordre


1867


1ère
Fuseau horaireUTC -5
Informations sur les postes


Abréviation postale
Préfixe de code postal

 
QC
G, H, J

Représentation au
Parlement


 Sièges à la chambre des communes
 Sièges au Sénat

 

75

24
Premier ministreBernard Landry (P.Q.)
Lieutenant-GouverneureLise Thibault
Gouvernement du Québec

Cet article traite de la province du Québec. Pour sa capitale, voir Ville de Québec.


Le Québec est une province canadienne avec une population de 7 410 504 habitants (Québécois) (Satistique Canada, 2001). La plupart des habitants parle la langue française, faisant du Québec l'endroit où on retrouve le plus de Canadiens francophones. La capitale est la ville de Québec et la métropole est Montréal.

Géographie du Québec

Le Québec est situé à l'est du Canada, bordé par l'Ontario et la baie d'Hudson à l'ouest, l'océan Atlantique à l'est, les États-Unis (Maine, New Hampshire, Vermont et l'état de New York) au sud et l'océan Arctique au nord.

La province, la plus grande du Canada, occupe un vaste territoire (six fois la superficie de la France), dont la majeure partie est très peu densément peuplé. Plus de 90 pourcent de la superficie du Québec fait partie du bouclier canadien, un grand territoire qui, historiquement, était appellée la région d'Ungava. Au temps de la Nouvelle-France, le Québec consistait en une lisière de terre de seulement quelques kilomètres de large longeant le fleuve St-Laurent, où les premiers colons se sont installés pour cultiver la terre. En 1912, une partie majeure de la région d'Ungava canadienne, apparetenant auparavent aux Territoires-du-Nord-Ouest, a été intégrée au Québec par le Parlement du Canada. Cette région du nord vaste et pratiquement inhabitée a crée la province du Québec massive comme on la connait aujourd'hui. Cette addition à la province bordait la baie James, où les trois plus grands projets hydroélectriques de la province ont été construits (sur la rivière La Grande).

Fichier:1867.jpg
Le Québec (brun) en 1867

Le territoire du Québec est extrèmement riche en ressources avec ses forêts de conifères, ses lacs et ses rivières; le papier, le bois et l'hydroélectricité sont parmi les plus importantes industries de la province. L'extrème nord du Québec, appellé Nunavik, est arctique ou subarctique et est la terre de la nation Inuit.

La région la plus populée est la vallée du fleuve Saint-Laurent, dans le sud, où la capitale, Québec, et la métropole, Montréal, sont situées. Dans le nord de Montréal sont les Laurentides, la plus vielle chaîne de montagne du monde, et au sud, les Appalaches se rendent jusqu'au "Cantons de l'Est". La péninsule gaspésienne s'étend dans le Golfe du Saint-Laurent à l'est. La vallée du Saint-Laurent est une région fertile, où sont produits des fruits, végétaux, produits laitiers, du sirop d'érable (le Québec en est le plus grand producteur au monde) et du bétail.

Les habitants du Québec sont appellés les Québécois.

Fichier:Can2002.jpg
Québec (brun) en 2002

Histoire du Québec

Le Québec était habité par les Premières Nations avant l'arrivée des Français et l'est encore aujourd'hui - l'État Québécois reconnaît 11 nations autochtones sur son territoire. Les Mohawks, les Innus Montagnais, les Cris, les Inuit, les Algonquins, les Atikameks, les Micmacs, les Hurons-Wendat, les Abénaquis, et les Naskapis.

Le premier explorateur européen du Québec est le Français Jacques Cartier, qui a planté une croix à Gaspé en 1534 et a navigué sur le fleuve Saint-Laurent en 1535. C'est Samuel de Champlain qui a fondé la ville de Québec en 1608; la ville est devenue le noyau de la Nouvelle-France et le point de départ de l'exploration française de l'Amérique du Nord. Après 1627, le roi de la France Louis XIII a interdit la colonisation de quiconque autre que les Catholiques, assurant que l'éducation et la santé soient pris en charge uniquement par l'Église. La Nouvelle-France est devenue une colonie royale en 1663 sous le reigne du roi Louis XIV et de l'intendant Jean Talon.

Les Français, devenus Canadiens, se sont alliés avec les Huron contre les Iroquois, qui étaient les alliés des Anglais. Les guerres entre l'Angleterre et la France en Europe et en Amérique du Nord se sont conclues en 1759 par la défaite de Louis-Joseph de Montcalm face au général anglais James Wolfe, sur les Plaines d'Abraham, près de Québec.

La Grande-Bretagne a acquis la Nouvelle France par le traité de Paris, en 1763, quand le roi Louis XV et ses conseillers ont choisi de garder la Guadeloupe pour son sucre plutôt que le Québec, qui était vu comme un vaste territoire gelé sans importance aux yeux de l'Empire Français. En réponse aux agitations de ses colonies américaines, la couronne britannique instaure l'Acte de Québec en 1774, restaurant le code civil français mais gardant le code criminel anglais. Durant la révolution américaine, la ville de Montréal est prise et les révolutionnaires américains tentent de rallier les Canadiens à leur cause. Les Canadiens restent plutôt neutre dans le conflit, suivant les recommendations de l'Église catholique qui prend le parti des Britanniques.

Suite à l'indépendance américaine, des Loyalistes s'installent au Québec. Révoltés par les nombreux privilèges accordés aux Canadiens, ils demandent des réformes et optiennent ce qu'ils veulent dans l'acte constitutionnel de 1791 qui divise la région à la rivière Ottawa, créant le Haut-Canada (Ontario d'aujourd'hui) et le Bas-Canada (Québec d'aujourd'hui). Les deux populations découvrent le parlementarisme britannique. Très rapidement, les populations des deux Canadas se rendent comptes des limites de ce système colonial.

Les grandes idées du libéralisme de l'époque finissent par provoquer un soulèvement armé dans le Bas-Canada et le Haut-Canada en 1837; la révolte a lieu suite au refus de Londres de donner suite aux demandes du parti Patriotes de Louis-Joseph Papineau. Les rébéllions furent écrasées et par la suite le rapport de Lord Durham, envoyé par Londres pour faire enquête, recommende l'assimilation des Canadiens français par l'union des deux Canadas et un [gouvernement responsable]]. L'Union de 1840 est voté à Londres, mais il faut attendre 1849 pour voir le gouvernement responsable apparaître, sous les réformistes Robert Baldwin du Haut-Canada et Louis-Hippolyte Lafontaine du Bas-Canada.

L'Union est instable, et quand la Province du Canada joint le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse lors de la confédération (1867), elle a été divisée une fois de plus, formant les provinces du Québec et de l'Ontario.

Histoire politique récente

Lorsque le Québec devint l'une des quatre provinces fondatrices de la Confédération, des garanties quant à la conservation de son langage, de sa culture et de sa religion furent spécifiquement écritent dans la Constitution; le Français et l'Anglais sont alors devenus les langues officielles du Canada et un double système d'éducation a été établi, basé sur la religion. Plus tard, dans les années 1960, le Québec réussi a prendre le contrôle de l'éducation nationale et dans les années 1990, le système fut enfin déconfessionalisé.

Le Québec a été très religieux durant son histoire; le régime coloniale tire à sa fin vers les années 1950, sous le gouvernement de l'Union Nationale de Maurice Duplessis, qui a maintenu le contrôle religieux sur les services sociaux comme les écoles et les hôpitaux. En retour, le clergé utilisait son influence pour convaincre les voteurs de garder ce gouvernement conservateur, qui a aussi pris des mesures contre la réforme sociale et le syndicalisme. Sous le gouvernement Libéral de Jean Lesage, le pouvoir de l'Église s'est vu grandement affaibli. Durant les années 1960, le Québec entre dans une grande phase de décolonisation et de modernisation accélérée. C'est cette période que l'on nomme la Révolution Tranquille.

La décolonisation du Québec ramène l'idée de l'indépendance et le mouvement souverainiste prend forme tranquillement. C'est aussi en 1970 que s'est formé le Parti Québecois, un parti souverainiste dirigé par René Lévesque. C'est ce parti qui a gagné les élections provinciales et qui a instauré une série de lois faisant la promotion de l'usage du Français. (Le Français devint le seul langage officiel en 1974.)

En 1980, le projet de Lévesque, appellé souveraineté-association, a été rejeté par la population lors d'un référendum. Le gouverment Canadien adopte une nouvelle constitution en 1982 sans l'accord du Québec. De 1985 à 1994, le Parti Libéral du Québec a gouverné sous Robert Bourassa et Daniel Johnson Jr. ; l'avancement sur la problématique constitutionnelle a résulté en l'accord du lac Meech (1987), mais celui-ci a échoué en 1990. Une autre entente, l'accord de Charlottetown, qui devait résoudre une longue liste de problèmes en plus de régler la relation du Québec avec le reste du Canada, a été rejeté par un référendum à la grandeur du pays, en 1992.

Le Parti Québécois a été réélu en 1994, alors mené par Jacques Parizeau, qui a tenu un autre référendum sur la souveraineté. Le 30 octobre 1995, la mesure a été rejetée par une très faible marge, moins d'un pourcent, pour laquelle le Parti Libéral de Jean Chrétien fut très critiqué. Jacques Parizeau démissionne et est remplacé par le chef du Bloc Québécois fédéral, Lucien Bouchard. Sous le gouvernement de Bouchard, l'option souverainiste est mise en veilleuse.

Pour le moment, la question nationale du Québec n'est toujours par réglée.

Symboles provinciaux

La devise nationale du Québec est Je me souviens; elle est gravée sur le batiment de l'Assemblée Nationale à Québec.

L'emblême du Québec est le fleur-de-lis, habituellement sur un fond bleu, comme sur le drapeau provincial (voir plus haut), appellé le Fleurdelisé, symbole de la monarchie française.

La fleur provinciale est l'iris versicolore. Elle était auparavent le lis blanc, pour rappeller le fleur-de-lis, mais a été changé pour l'iris qui est natif du Québec.

L'oiseau provincial du Québec est l'harfang des neiges.

Le patron saint du Québec est Saint Jean-Baptiste. La Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin, est la fête nationale du Québec. La fête nationale canadienne du 1er juillet, qui célèbre l'indépendance du pays face à la Grande-Bretagne en 1867, n'est pas reconnue par le gouvernement du Québec.

Voir aussi :

Liens externes

Canada
Alberta C.-B. Manitoba Î.-P.-É. N.-B.
N.-É. Ontario Québec Saskatchewan T.-N.-L.
T.N.-O. Nunavut Yukon