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« François-Auguste de Thou » : différence entre les versions

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==Présentation==
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Fils aîné de [[Jacques-Auguste de Thou]], il est conseiller au [[parlement de Paris]] en 1626 et [[Conseiller d'État (France)|conseiller d'État]] peu de temps après. Il commait l'imprudence de se lier avec les ennemis du [[cardinal de Richelieu]]. Son entremise coupable entre la reine [[Anne d'Autriche (1601-1666)|Anne d'Autriche]] et la [[Marie de Rohan|duchesse de Chevreuse]] est pardonnée, mais il chute avec [[Henri Coiffier de Ruzé d'Effiat|Cinq-Mars]], [[favori]] du roi [[Louis XIII de France|Louis XIII]]. Il ne révèle pas les intelligences avec l'Espagne, et ce silence lui est compté pour crime de fait. Il est exécuté le même jour que le coupable principal<ref>Encyclopédie Larousse du XX{{e}} sicèle, Paris, 1932</ref>.
Fils aîné de [[Jacques-Auguste de Thou]], il est conseiller au [[parlement de Paris]] en 1626 et [[Conseiller d'État (France)|conseiller d'État]] peu de temps après. Il commet l'imprudence de se lier avec les ennemis du [[cardinal de Richelieu]]. Son entremise coupable entre la reine [[Anne d'Autriche (1601-1666)|Anne d'Autriche]] et la [[Marie de Rohan|duchesse de Chevreuse]] est pardonnée, mais il chute avec [[Henri Coiffier de Ruzé d'Effiat|Cinq-Mars]], [[favori]] du roi [[Louis XIII de France|Louis XIII]]. Il ne révèle pas les intelligences avec l'Espagne, et ce silence lui est compté pour crime de fait. Il est exécuté le même jour que le coupable principal<ref>Encyclopédie Larousse du XX{{e}} sicèle, Paris, 1932</ref>.


==Notes et références==
==Notes et références==

Version du 6 juillet 2008 à 00:15

François-Auguste de Thou (Paris, vers 1607 - Lyon 12 septembre 1642) est un magistrat français. Il meurt décapité par Richelieu pour avoir gardé le secret dans la conspiration de Cinq-Mars avec les Espagnols.

Présentation

Fils aîné de Jacques-Auguste de Thou, il est conseiller au parlement de Paris en 1626 et conseiller d'État peu de temps après. Il commet l'imprudence de se lier avec les ennemis du cardinal de Richelieu. Son entremise coupable entre la reine Anne d'Autriche et la duchesse de Chevreuse est pardonnée, mais il chute avec Cinq-Mars, favori du roi Louis XIII. Il ne révèle pas les intelligences avec l'Espagne, et ce silence lui est compté pour crime de fait. Il est exécuté le même jour que le coupable principal[1].

Notes et références

  1. Encyclopédie Larousse du XXe sicèle, Paris, 1932

Voir aussi