« Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus » : différence entre les versions

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Les Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus (FCSCJ) sont une congrégation religieuse chrétienne internationale fondée le 18 décembre 1823^[1] en France^[2] à La Salle-de-Vihiers, dans le Diocèse d'Angers, par Jean-Maurice Catroux (3 octobre 1794-16 avril 1863) et Rose Giet (3 décembre 1784-3 janvier 1848).

L'institut a connu un développement rapide. À la mort de la fondatrice, en 1848, la congrégation comptait 40 maisons, et quinze ans plus tard, à la mort du fondateur, elle en comptait 128.

En 1902, les Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus, ouvrent leur première succursale en dehors du territoire français, en Belgique. En 1905, suite à l'entrée en vigueur des lois sur la laïcisation de l'État français, quatre religieuses s'exilent vers le nord des États-Unis^[3] pour élire domicile à Newport dans le Vermont^[4]. Deux ans plus tard, en 1907, certaines Filles de la charité se déplacent au Canada^[2] pour s'établir à Magog et, sollicitées par Mgr. Paul LaRocque, à Sherbrooke^[5] où leur première maison de noviciat ouvre officiellement le 6 novembre 1911^[6].

En 1935, des sœurs de la charité canadiennes partent en Afrique du Sud au Basutoland (maintenant appelé Lesotho) et au Natal (maintenant appelé KwaZulu-Natal), selon la demande de prêtes exportés requérant de l'aide^[7].

En date du 31 décembre 2005, l'institution comptait 1 067 religieuses vivant dans 176 maisons. Les Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus sont présentes au Bénin, au Brésil, au Canada, en France, au Lesotho, au Madagascar, en Polynésie française, aux États-Unis, en Afrique du Sud et au Togo, leur siège général se situant à Montgeron en France.

L’enseignement, au Québec

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La première initiative d'enseignement des sœurs de la charité au Québec, est la fondation d'une crèche et d'une école à Magog, lors de leur arrivée au Canada en 1907^[8].

Par la suite, la Congrégation fonde trois établissements d’enseignement privé soit le Scolasticat-École normale Saint-Sacrement (1937), l’École normale Notre-Dame du Sacré-Cœur (1942) et le Collège du Sacré-Cœur (1945), tous situés à Sherbrooke^[9].

En 1969, les bâtiments du Collège du Sacré-Cœur et l'École normale Notre-Dame du Sacré-Cœur ferment pour êtres vendus au gouvernement provincial^[8]. L'école Notre-Dame du Sacré-Cœur et l'école Saint-Sacrement deviennent alors respectivement les pavillons 3 et 4 du Collège de Sherbrooke.

Liens externes

Notes et références

↑ FCSCJ Québec, « Projet audacieux » (consulté le 12 janvier 2009)
↑ ^{a et b} FCSCJ Québec, « Un peu d'histoire » (consulté le 12 janvier 2009)
↑ FCSCJ France, « Relire ce passé qui nous a rendues internationales » (consulté le 12 janvier 2009)
↑ (en) William Stewart Wallace, The Encyclopedia of Canada, vol. II, Toronto, University Associates of Canada, 1948, 411 p., p. 179-180
↑ http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~louislarocque/documents/Papiers/LarocquePaul.pdf
↑ http://www.fcscj.net/premieres_annees.htm
↑ http://www.fcscj.net/premieres_annees.htm
↑ ^{a et b} http://www.college-sacre-coeur.qc.ca/csc/historique.html
↑ http://www.fcscj.net/education.htm

Portail du catholicisme

[1] FCSCJ Québec, « Projet audacieux » (consulté le 12 janvier 2009)

[un_peu_d_histoire-2] {a et b} FCSCJ Québec, « Un peu d'histoire » (consulté le 12 janvier 2009)

[3] FCSCJ France, « Relire ce passé qui nous a rendues internationales » (consulté le 12 janvier 2009)

[4] (en) William Stewart Wallace, The Encyclopedia of Canada, vol. II, Toronto, University Associates of Canada, 1948, 411 p., p. 179-180

[5] ttp://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~louislarocque/documents/Papiers/LarocquePaul.pdf

[6] ttp://www.fcscj.net/premieres_annees.htm

[7] ttp://www.fcscj.net/premieres_annees.htm

[sacre-coeur-historique-8] {a et b} http://www.college-sacre-coeur.qc.ca/csc/historique.html

[9] ttp://www.fcscj.net/education.htm

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    |consulté le=12 janvier 2009
-}}</ref> par [[Jean-Maurice Catroux]] ({{date|3|octobre|1794}}-{{date|16|avril|1863}}) et [[Rose Giet]] ({{date|3|décembre|1784}}-{{date|3|janvier|1848}}).
+}}</ref> à [[La Salle-de-Vihiers]], dans le [[Diocèse d'Angers]], par [[Jean-Maurice Catroux]] ({{date|3|octobre|1794}}-{{date|16|avril|1863}}) et [[Rose Giet]] ({{date|3|décembre|1784}}-{{date|3|janvier|1848}}).
+L'institut a connu un développement rapide. À la mort de la fondatrice, en [[1848]], la congrégation comptait 40 maisons, et quinze ans plus tard, à la mort du fondateur, elle en comptait 128.
-En [[1905]], suite à l'entrée en vigueur des lois sur la [[Laïcité en France|laïcisation de l'État français]], quatre religieuses s'exilent vers le nord des [[États-Unis]]<ref>{{Lien web
+En [[1902]], les Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus, ouvrent leur première succursale en dehors du territoire français, en [[Belgique]]. En [[1905]], suite à l'entrée en vigueur des lois sur la [[Laïcité en France|laïcisation de l'État français]], quatre religieuses s'exilent vers le nord des [[États-Unis]]<ref>{{Lien web
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 En [[1935]], des sœurs de la charité canadiennes partent en [[Afrique du Sud]] au [[Basutoland]] (maintenant appelé [[Lesotho]]) et au [[Natal (Afrique)|Natal]] (maintenant appelé [[KwaZulu-Natal]]), selon la demande de prêtes exportés requérant de l'aide<ref>http://www.fcscj.net/premieres_annees.htm</ref>.
+En date du {{date|31|décembre|2005}}, l'institution comptait {{formatnum:1067}} religieuses vivant dans 176 maisons. Les Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus sont présentes au [[Bénin]], au [[Brésil]], au [[Canada]], en [[France]], au [[Lesotho]], au [[Madagascar]], en [[Polynésie française]], aux [[États-Unis]], en [[Afrique du Sud]] et au [[Togo]], leur siège général se situant à [[Montgeron]] en [[France]].
 == L’enseignement, au Québec ==