« Atoll surélevé » : différence entre les versions
le phosphate de Banaba et Nauru n'est pas du guano, voir : http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_5/b_fdi_20-21/27584.pdf |
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Un '''makatea''' est le terme dans plusieurs langues polynésiennes ([[Tuamotu]], [[îles Cook]]) devenu générique en français, servant à désigner la formation [[corail|corallienne]] d’une [[île]] surélevée suite à des mouvements tectoniques ou le passage d’un second [[point chaud]]. Ces îles sont généralement d’anciens [[atoll]]s, la dépression intérieure étant en fait l’ancien [[lagon]] de celui-ci. Néanmoins, le soubassement volcanique peut dans certains cas être toujours apparent comme par exemple à [[Mangaia]]. |
Un '''makatea''' est le terme dans plusieurs langues polynésiennes ([[Tuamotu]], [[îles Cook]]) devenu générique en français, servant à désigner la formation [[corail|corallienne]] d’une [[île]] surélevée suite à des mouvements tectoniques ou le passage d’un second [[point chaud]]. Ces îles sont généralement d’anciens [[atoll]]s, la dépression intérieure étant en fait l’ancien [[lagon]] de celui-ci. Elles sont ainsi parfois qualifiées d''''atoll surélevé''' ou d''''atoll exondé'''. Néanmoins, le soubassement volcanique peut dans certains cas être toujours apparent comme par exemple à [[Mangaia]]. |
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Ces makatea sont souvent formés de falaises abruptes criblées de grottes tapissées de concrétions. |
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Version du 6 février 2009 à 15:14
Un makatea est le terme dans plusieurs langues polynésiennes (Tuamotu, îles Cook) devenu générique en français, servant à désigner la formation corallienne d’une île surélevée suite à des mouvements tectoniques ou le passage d’un second point chaud. Ces îles sont généralement d’anciens atolls, la dépression intérieure étant en fait l’ancien lagon de celui-ci. Elles sont ainsi parfois qualifiées d'atoll surélevé ou d'atoll exondé. Néanmoins, le soubassement volcanique peut dans certains cas être toujours apparent comme par exemple à Mangaia.
Ces makatea sont souvent formés de falaises abruptes criblées de grottes tapissées de concrétions.
Certaines de ces îles (Nauru, Banaba ou Makatea) furent exploitées pour leur phosphate, c’est-à-dire les dépôts de matières organiques s’étant accumulés en leur dépression intérieure durant des milliers d’années.
Le terme est éponyme de l’île Makatea.