« 786 » : différence entre les versions

Données clés
	783 784 785 786 787 788 789; Décennies :; 750 760 770 780 790 800 810; Siècles :; VIe VIIe VIIIe IXe Xe; Millénaires :; -IIe -Ier Ier IIe IIIe
	Romain; Chinois; Grégorien; Julien; Hébraïque; Hindou; Hégirien; Persan; Républicain;

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Intégrés

Version du 21 avril 2009 à 18:57

Cette page concerne l'année 786 du calendrier julien.

14 septembre : Début du règne d'Haroun al-Rachid, calife de Bagdad (fin en 809). Apogée de l’empire musulman ‘abbasside.

Yahya, vizir du calife : sa famille, les Barmakides, descendants d’un supérieur de couvent bouddhiste de Balkh, aura le pouvoir jusqu’en 803. Fadl dirige les provinces du nord, Dja'far est un Syrien favori d’Haroun.
Massacre des Alides à Fakhkh, près de La Mecque : révolte chiite d’Hussaïn et de son oncle Idris, descendants d’Ali. Idris, après la défaite fuit Bagdad pour fonder la Dynastie Idrisside (788-974) au Maroc.

31 juillet : Concile iconodule à l’église des Saints-Apôtres à Constantinople, perturbé par les soldats iconoclastes de la garde. Le concile est ajourné^[1].
Le « denier de Saint-Pierre » est prélevé régulièrement par le pape en Angleterre.
Première incursion des Vikings en Grande Bretagne.
Complot du comte Hardrade contre la vie de Charlemagne en Thuringe et en Franconie. Les conjurés sont arrêtés et enfermés dans des monastères. Leurs biens sont confisqués.
Expédition du sénéchal Audulf (Andulf) en Bretagne (786-790).
Charlemagne intervient à Rome. Il réduit le duc Arichis de Bénévent à l’obéissance. Dès son départ, Arichis conclue une alliance avec Byzance, au terme de laquelle il doit recevoir le titre de patrice et représenter l’empereur d’Orient en Italie et à Rome.

Première apparition du mot deutsh pour nommer la langue allemande.
Charlemagne obtient du pape Paul I^er un sacramentaire grégorien qui lui permet d’introduire la liturgie romaine et d’éliminer les liturgies locales, gallicane, wisigothique ou irlandaise. De là part une révolution musicale avec l’invention de la polyphonie par le biais du neume, signe qui permet de marquer la hauteur d’un son sur une partition, et du trope, syllabe d’un texte placé sous un neume, et de conserver une composition musicale. Ainsi sont posés les bases du contrepoint mélodique.
Commentaires de l’Apocalypse du moine espagnol Beatus (Liebana).