« Bataille de Mortagne (1795) » : différence entre les versions

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==La bataille==
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Après la rupture du [[Traité de La Jaunaye]], [[Charles Sapinaud de La Rairie|Sapinaud]] hésita longtemps avant de reprendre les armes. Finalement le [[3 octobre]], les Vendéens commandés par [[Charles Sapinaud de La Rairie|Sapinaud]] attaquèrent la ville de [[Mortagne-sur-Sèvre]]. Ils étaient au nombre de {{formatnum:8000}} selon les rapports républicains, mais ce nombre est peut-être exagéré. L'assaut réussit et les troupes républicaines furent écrasées, le chef de brigade Cavailhava fut capturé et fusillé pour avoir prit part aux [[colonnes infernales]]. Dés le lendemain le général républicain [[Jean-Baptiste Boussard]] contre-attaqua mais il fut tué lors d'une embuscade. [[Lazare Hoche|Hoche]] ordonna donc au général [[Amédée Willot]], posté à [[Fontenay-le-Comte]] de reprendre la ville. Celui-ci se mit aussitôt en marche et reprit la ville alors que Sapinaud était contraint de se réfugier dans les territoires de Stofflet. Le territoire de l'armée de Sapinaud était conquis, les Républicains firent placarder dans tous les villages : {{Citation bloc|La République enlève vos grains et vos bestiaux pour vous punir de votre perfidie dans l'affaire de Mortagne : rendez vos armes et vous aurez vos bœufs.}}
Après la rupture du [[Traité de La Jaunaye]], [[Charles Sapinaud de La Rairie|Sapinaud]] hésita longtemps avant de reprendre les armes. Finalement le [[3 octobre]], les Vendéens commandés par [[Charles Sapinaud de La Rairie|Sapinaud]] attaquèrent la ville de [[Mortagne-sur-Sèvre]] défendue par 800 républicains commandés par Jospeh Suzan. Les Vendéens étaient au nombre de {{formatnum:8000}} selon les rapports républicains, mais ce nombre est peut-être exagéré. L'assaut réussit et les troupes républicaines furent écrasées, le chef de brigade Cavailhava fut capturé et fusillé pour avoir prit part aux [[colonnes infernales]]. Dés le lendemain le général républicain [[Jean-Baptiste Boussard]] contre-attaqua mais il fut tué lors d'une embuscade. [[Lazare Hoche|Hoche]] ordonna donc au général [[Amédée Willot]], posté à [[Fontenay-le-Comte]] de reprendre la ville. Celui-ci se mit aussitôt en marche et reprit la ville alors que Sapinaud était contraint de se réfugier dans les territoires de Stofflet. Le territoire de l'armée de Sapinaud était conquis, les Républicains firent placarder dans tous les villages : {{Citation bloc|La République enlève vos grains et vos bestiaux pour vous punir de votre perfidie dans l'affaire de Mortagne : rendez vos armes et vous aurez vos bœufs.}}
==Sources==
==Sources==

Version du 25 novembre 2010 à 14:42

Bataille de Mortagne

Informations générales
Date 3-4 octobre 1795
Lieu Mortagne-sur-Sèvre
Issue Victoire républicaine
Belligérants
France Républicains Drapeau de l'Armée catholique et royale de Vendée Vendéens
Commandants
Jean-Baptiste Boussard
• Jospeh Suzan
Amédée Willot
Charles Sapinaud de La Rairie
Forces en présence
800 hommes
+ renforts
8 000 hommes

Guerre de Vendée

Batailles

Campagne de Noirmoutier




Coordonnées 46° 59′ 33″ nord, 0° 57′ 09″ ouest

La bataille des Mortagne se déroula lors de la guerre de Vendée.

La bataille

Après la rupture du Traité de La Jaunaye, Sapinaud hésita longtemps avant de reprendre les armes. Finalement le 3 octobre, les Vendéens commandés par Sapinaud attaquèrent la ville de Mortagne-sur-Sèvre défendue par 800 républicains commandés par Jospeh Suzan. Les Vendéens étaient au nombre de 8 000 selon les rapports républicains, mais ce nombre est peut-être exagéré. L'assaut réussit et les troupes républicaines furent écrasées, le chef de brigade Cavailhava fut capturé et fusillé pour avoir prit part aux colonnes infernales. Dés le lendemain le général républicain Jean-Baptiste Boussard contre-attaqua mais il fut tué lors d'une embuscade. Hoche ordonna donc au général Amédée Willot, posté à Fontenay-le-Comte de reprendre la ville. Celui-ci se mit aussitôt en marche et reprit la ville alors que Sapinaud était contraint de se réfugier dans les territoires de Stofflet. Le territoire de l'armée de Sapinaud était conquis, les Républicains firent placarder dans tous les villages :

« La République enlève vos grains et vos bestiaux pour vous punir de votre perfidie dans l'affaire de Mortagne : rendez vos armes et vous aurez vos bœufs. »

Sources

  • Émile Gabory, Les Guerres de Vendée, Robert Laffont, édition de 2009, p. 498.
  • Charles-Louis Chassin, Les pacifications de l'Ouest, 1794-1801-1815, Tome II, édition Paul Dupont, 1896-1899, p.84.
  • Yves Gras, La Guerre de Vendée (1793-1796), Economica, , 184 p. 163.
  • Jean Tabeur, Paris contre la Province, les guerres de l'Ouest, Economica, , p. 250.
  • Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, , p. 58.