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*''La Guyane sous la Révolution ou l’Impasse de la Révolution pacifique'', Paris, Ibis rouge Éditions, 1997.
*''La Guyane sous la Révolution ou l’Impasse de la Révolution pacifique'', Paris, Ibis rouge Éditions, 1997.
*''La Modernité de l’esclavage. Essai sur l’esclavage au cœur du capitalisme'', Paris, La Découverte, 2003.
*''La Modernité de l’esclavage. Essai sur l’esclavage au cœur du capitalisme'', Paris, La Découverte, 2003.
*"Comment Santo Domingo n'a pas été occupé par la République Française en 1795-1796(An III-IV) in Annales Historiques de la Révolution française- 1998-1(79 à 87)
*"Comment Santo Domingo n'a pas été occupé par la République Française en 1795-1796(An III-IV) in Annales Historiques de la Révolution française- 1998-{{numéro|1}}(79 à 87)


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 30 décembre 2012 à 11:40

Yves Benot, pseudonyme de Édouard Helman, né à la Ferté-sous-Jouarre le 23 décembre 1920 et mort à Paris le 3 janvier 2005, est un historien français du colonialisme, un journaliste et un militant anticolonialiste.

Biographie

Tombe au cimetière du Père-Lachaise.

Son père, médecin né en Roumanie, exerçait à La Ferté-sous-Jouarre où il se distingua pendant la bataille de la Marne en 1914. Arrêtés et déportés en 1943, lui et son épouse furent gazés à leur arrivée en camp d'extermination. Interrompant des études de lettres, Yves Benot rejoint pour sa part la France libre par l'Espagne. Après la fin de la guerre, il reprend une activité littéraire (préparation d'un volume de textes d'Antonin Artaud) et politique (Revue du Moyen-Orient). Il commence aussi une carrière de professeur de lettres, d'abord au Maroc où il exerce une activité journalistique.

Revenu en France, il travaille dans des publications liées au Parti communiste français. En 1958, il rejoint la Guinée nouvellement indépendante pour enseigner au lycée de garçons de Conakry. En 1962, après le procès des enseignants, il rejoint le Ghana de Nkrumah où reste jusqu'à la chute de celui-ci.

Très inspiré par les Lumières du XVIIIe siècle, il démontre leur avance sur leur temps malgré leurs ambiguïtés. Il estime que, plutôt que de s'indigner, rétrospectivement, des insuffisances de la lutte contre l'esclavage, il convient surtout de réintégrer la colonisation dans l'Histoire et d'en comprendre les mécanismes.

Il est inhumé le 8 janvier 2005 au cimetière du Père-Lachaise (36e division)[1].

Bibliographie

  • Idéologies des indépendances africaines, Paris, Maspero, 1969.
  • Indépendances africaines. Idéologies et réalités, Paris, Maspero, 2 vol., 1975.
  • Diderot, de l’athéisme à l’anticolonialisme, Paris, Maspero, 1970.
  • Histoire philosophique et politique des deux Indes, Paris, Maspero, 1981.
  • Les Députés africains au Palais-Bourbon, Paris, Chaka, 1989.
  • Massacres coloniaux. 1944-1950 : la IVe République et la mise au pas des colonies françaises, Paris, La Découverte, 1994.
  • La Révolution et la fin des colonies, Paris, La Découverte, 1987.
  • La Démence coloniale sous Napoléon, Paris, La Découverte, 1992.
  • La Guyane sous la Révolution ou l’Impasse de la Révolution pacifique, Paris, Ibis rouge Éditions, 1997.
  • La Modernité de l’esclavage. Essai sur l’esclavage au cœur du capitalisme, Paris, La Découverte, 2003.
  • "Comment Santo Domingo n'a pas été occupé par la République Française en 1795-1796(An III-IV) in Annales Historiques de la Révolution française- 1998-no 1(79 à 87)

Notes et références

  1. « Mémoire nécrologie », Dom Tom Com, no 53,‎ (lire en ligne)

Liens externes