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« Doctrine Kennedy » : différence entre les versions

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La '''doctrine Kennedy''' désigne la politique étrangère des [[Etats-Unis]] sous la présidence de [[John Fitzgerald Kennedy]], principalement à l'égard de l'[[Amérique Latine]].
La '''doctrine Kennedy'''

==Discours inaugural==
Dans son discours inaugural du [[20 janvier]] [[1961]], le président Kennedy présente à l'opinon américaine la ligne politique que suivra son administration en matière de politique étrangère :

''"Que tous les pays le sachent, qu'ils nous veuillent du bien ou du mal : nous sommes prêts à payer n'importe quel prix, à supporter tout fardeau, à endurer toutes les épreuves, à soutenir tous nos amis et à nous opposer à tout ennemi afin de garantir la survie et le succès de la liberté."''

Il invite par ailleurs les Américains à soutenir une ''"lutte contre les ennemis communs de l'Homme : la tyranie, la pauvreté, la maladie, et la guerre elle-même"''

==Guerre Froide==

L'une des priorités américaines durant le mandat de Kennedy était de contenir l'avancée du [[communisme]], et ce à n'importe quel prix. Dans ce contexte de [[Guerre Froide]], Kenneyd appelle à ce que la ''"force et l'unitée militaire requise dans la lutte contre le communisme soient contrebalancées par des espoirs de désarmements et de coopération globale"''

Un autre thème de la politique étrangère de Kennedy était la croyance en la capacité américaine de contrôler les événements mondiaux, et qu'ils devaient le faire concretement. Il expose cette idée en déclarant : ''"Dans la longue histoire du monde, quelques générations seulement ont reçu la mission de défendre la liberté aux heures ou elle était le plus en danger. Je ne me dérobe pas devant cette responsabilité. Je l'accueille avec joie."''

==Contexte historique==
Le Doctrine Kennedy consistait essentiellement en une continuation et en une généralisation de la politique étrangère des administrations Eisenhower et Truman. La politique de ces présidents était centrées sur le communisme et sur les moyens que devaient engager les Etats-Unis pour contenir son expansion. Le [[Doctrine Truman]] consistait à fournir une assistance économique aux pays non-communistes d'[[Europe de l'Ouest]], pour éviter qu'ils basculent dans le Bloc de l'Est. La [[Doctrine Eisenhower]] consistait quant à elle à soutenir économiquement et militairement les pays anti-communistes du [[Moyen-Orient]] et à augmenter le volume des échanges commerciaux entre les [[Etats-Unis]] et l'[[Amérique Latine]], toujours dans le même but. Le Doctrine Kennedy est en quelque sorte une synthèse de ces deux doctrines, mais elle est principalement tournée vers la lutte contre la propagation du communisme en Amérique Latine après la [[Révolution Cubaine]] de [[1959]] et la prise de pouvoir de [[Fidel Castro]] qui en a découlé.

==Alliance pour le Progrès==
Dès son discours d'investiture, Kennedy évoque une "alliance pour le Progrès" avec les les pays d'Amérique Latine.

article à completer à partir de l'article anglais


Tandis que la période [[Eisenhower]] touchait à sa fin, un groupe de dissidents a commencé à contester l’idée d’une défense fondée sur la riposte massive, c’est-à-dire l’utilisation de l’[[arme atomique]]. Ce groupe de dissident mené par Taylor, ancien major de l’armée américaine, la doctrine de la riposte massive n’a d’utilité qu’en cas d’attaque généralisée ce qui est tout à fait improbable. Mais cette doctrine est totalement inefficace pour décourager la vague révolutionnaire qui déferle sur le [[Tiers-monde]]. La riposte massive a empêché peut-être une 3ème guerre mondiale mais elle n’a pas permis de préserver la paix.
Les dissidents énoncent la doctrine de la riposte flexible, c’est-à-dire qu’ils proposent de concevoir toute une série de réponse possibles adaptées à tous les types de menace pouvant se produire aussi bien avec la guerre atomique qu’avec des infiltrations de maquis.
Le Président [[John Fitzgerald Kennedy|Kennedy]] qui accède en janvier 1961 à la Maison Blanche, va faire de cette conception la nouvelle orthodoxie de la Maison Blanche = la doctrine Kennedy. Le Général [[Maxwell Davenport Taylor|Maxwell Taylor]] est nommé conseiller militaire du président.


[[Catégorie:Politique étrangère des États-Unis]]
[[Catégorie:Politique étrangère des États-Unis]]

Version du 16 août 2006 à 12:03

La doctrine Kennedy désigne la politique étrangère des Etats-Unis sous la présidence de John Fitzgerald Kennedy, principalement à l'égard de l'Amérique Latine.

Discours inaugural

Dans son discours inaugural du 20 janvier 1961, le président Kennedy présente à l'opinon américaine la ligne politique que suivra son administration en matière de politique étrangère :

"Que tous les pays le sachent, qu'ils nous veuillent du bien ou du mal : nous sommes prêts à payer n'importe quel prix, à supporter tout fardeau, à endurer toutes les épreuves, à soutenir tous nos amis et à nous opposer à tout ennemi afin de garantir la survie et le succès de la liberté."

Il invite par ailleurs les Américains à soutenir une "lutte contre les ennemis communs de l'Homme : la tyranie, la pauvreté, la maladie, et la guerre elle-même"

Guerre Froide

L'une des priorités américaines durant le mandat de Kennedy était de contenir l'avancée du communisme, et ce à n'importe quel prix. Dans ce contexte de Guerre Froide, Kenneyd appelle à ce que la "force et l'unitée militaire requise dans la lutte contre le communisme soient contrebalancées par des espoirs de désarmements et de coopération globale"

Un autre thème de la politique étrangère de Kennedy était la croyance en la capacité américaine de contrôler les événements mondiaux, et qu'ils devaient le faire concretement. Il expose cette idée en déclarant : "Dans la longue histoire du monde, quelques générations seulement ont reçu la mission de défendre la liberté aux heures ou elle était le plus en danger. Je ne me dérobe pas devant cette responsabilité. Je l'accueille avec joie."

Contexte historique

Le Doctrine Kennedy consistait essentiellement en une continuation et en une généralisation de la politique étrangère des administrations Eisenhower et Truman. La politique de ces présidents était centrées sur le communisme et sur les moyens que devaient engager les Etats-Unis pour contenir son expansion. Le Doctrine Truman consistait à fournir une assistance économique aux pays non-communistes d'Europe de l'Ouest, pour éviter qu'ils basculent dans le Bloc de l'Est. La Doctrine Eisenhower consistait quant à elle à soutenir économiquement et militairement les pays anti-communistes du Moyen-Orient et à augmenter le volume des échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l'Amérique Latine, toujours dans le même but. Le Doctrine Kennedy est en quelque sorte une synthèse de ces deux doctrines, mais elle est principalement tournée vers la lutte contre la propagation du communisme en Amérique Latine après la Révolution Cubaine de 1959 et la prise de pouvoir de Fidel Castro qui en a découlé.

Alliance pour le Progrès

Dès son discours d'investiture, Kennedy évoque une "alliance pour le Progrès" avec les les pays d'Amérique Latine.

article à completer à partir de l'article anglais