Louis-Auguste Brun

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Louis-Auguste Brun, dit Brun de Versoix, né en 1758 à Rolle et mort le à Paris, est un peintre paysagiste, animalier et portraitiste suisse. Peintre à la cour de Louis XVI et Marie-Antoinette, il est spécialisé dans les portraits équestres et les scènes de chasse.

Biographie

Formation

Louis-Auguste Brun devient apprenti, en 1771, dans l'atelier du peintre Jean Antoine Brun. En 1775, il est introduit au château de Prangins, où il rencontre notamment Pierre-Louis de la Rive, auprès de qui il poursuit sa formation dans la mouvance de l'école genevoise de paysage. Jens Juel conforte alors son orientation vers l'art du portrait tandis que Paul-Benjamin de Lessert, propriétaire du manoir de Bougy-Saint-Martin, lui transmet sa passion pour le cheval[1].

Succès

En 1780, il est appelé à Turin par Lord Mountstuart, envoyé extraordinaire du roi d'Angleterre à la cour de Piémont-Sardaigne, où Brun semble avoir travaillé pour le roi Victor Amédée III. Mais à la fin de l'année 1781, il entre à Paris, où il est inscrit à l'Académie royale de peinture et de sculpture comme élève de Jean-Baptiste Marie Pierre.

Il travaille ensuite rapidement pour le duc Louis d'Albert de Luynes puis à la cour de Versailles et devient l'un des portraitistes de la reine Marie-Antoinette, du roi Louis XVI, des comtes et comtesses de Provence et d'Artois, mettant souvent ses modèles en scène, dans le cadre de portraits équestres ou de scènes de chasse[1].

Fin de carrière

En 1789, il rejoint la région lémanique et s'installe à Versoix où il acquiert le domaine de « Fleur d'eau ». Entre 1796 et 1797, parallèlement à ses activités artistiques, il joue un rôle actif dans la révolution vaudoise.

À partir de l'année 1801, Louis-Auguste abandonne la peinture pour devenir collectionneur et marchand d'art, spécialisé dans les écoles flamande et hollandaise du XVIIe siècle. Il s'adonne aussi à la politique, devenant notamment maire de Versoix, alors commune française, de 1801 à 1807. Pendant les Cent-jours, en tant que délégué du département de l'Ain, il se rend à Paris pour assister à l'assemblée du Champ-de-mai, convoquée le par Napoléon Ier. Il y meurt le , d'une fluxion de poitrine[1].

Références

  1. a b et c « Préparation du catalogue raisonné de l'œuvre peint et dessiné » (consulté le ).