François Véron Duverger de Forbonnais
| Naissance |
Le Mans (  Royaume de France) |
|---|---|
| Décès |
(à 77 ans) Paris (France) |
| Nationalité | française |
| Domaines | économie, finance |
|---|---|
| Institutions | Institut de France |
| Renommé pour | Articles pour l’Encyclopédie |
François Véron Duverger de Forbonnais, né le au Mans et mort le à Paris, est un économiste et financier français, inspirateur du mouvement des Physiocrates par sa théorie des cycles.
Biographie
François Véron Duverger de Forbonnais est issu d'une famille de fabricant d'étamines par son grand-père Guillaume et son père François Véron Duverger (ou « Du Verger »). Ce dernier acquiert en 1732 l'ancien fief de Forbonnais situé dans la paroisse de Champaissant située au nord du Mans. Il ajoute le nom « De Forbonnais » à son patronyme vers sa vingtaine d'années.
François Véron le fils se fit connaître dès 1750 par des mémoires pleins de vues sages sur l’administration des finances. Nommé inspecteur général des Monnaies en 1756, il est placé en 1759 auprès du contrôleur général des finances Étienne de Silhouette, où il eut le principal mérite des utiles réformes qu’opéra ce ministre. Il ne tarde pas à être écarté des affaires par les intrigues de Madame de Pompadour. Il se retire dans ses terres et consacre ses loisirs à la composition de ses ouvrages. Il est également directeur du Journal de l’agriculture, du commerce et des finances dans les années 1760.
En 1763, il est conseiller au parlement de Metz et en 1771, il acquiert une charge de « conseiller d'honneur à la cour » des monnaies de Paris et l'exerce jusqu'à la suppression de celle-ci en 1791.
En 1787, âgé de soixante cinq ans, il épouse mademoiselle Leray de Chaumont, fille du gouverneur des Invalides et filleule de Louis XV, concrétisant ainsi vingt années de relation suivie. Le couple se retira dans le château de Forbonnais à Champaissant.
En 1789, il est délégué par le Tiers État de Champaissant pour porter à l'Assemblée secondaire du bailliage de Mamers le cahier de doléances qu'il avait lui-même rédigé et qui servit de modèle dans beaucoup d'autres paroisses, puis il travaille plusieurs mois dans le comité des finances de l’Assemblée constituante.
Il est appelé à l’Institut de France dès sa fondation.
Un amphithéâtre de l'université du Maine porte son nom.
Publications
- Considérations sur les finances d’Espagne (1753) ;
- Éléments du commerce (1754) ;
- Recherches et considérations sur les finances de France depuis l'année 1595 jusqu’en l'année 1721 (1758) [lire en ligne] ;
- Principes économiques ;
- Examen du livre intitulé Principes sur la liberté du commerce des grains ;
- De la Circulation des denrées (1800).
Fratrie
Son père se marie le 15 juillet 1721 au Mans, dans l'église Saint Nicolas, avec Anne Marguerite Plumard (1702-1726), fille de Louis Plumard et Marie Le Villain. De cette union sont nés :
- François (1722-1800)
- Anne Louise Françoise (1723-?)
- Marie Anne (1724-?), mariée le 11 mars 1743 à Charles Michel Godard d'Assé
- Marguerite (1726-1733)
Son père se remarie le 3 mars 1735 avec Renée Godard de La Gracinière (1705-1777), dont descendance[1] :
- Marie Françoise Jeanne (1736-?)
- Françoise Henriette (1738-?)
- Michel Louis (1740-?)
- Marguerite Louise (1744-1750)
- François Charles (1745-?)
Bibliographie
- Gabriel Fleury, François Véron de Fortbonnais. Sa famille, sa vie, ses actes, ses œuvres 1722-1800, Mamers, Fleury, 1915.
- Gaston Gourdeau, Forbonnais, un grand Sarthois. Librairie Moderne A. Vadé au Mans, 1938.
- François Bluche, Les magistrats de la cour des monnaies de Paris au XVIIIe siècle, Paris, 1966.
Source partielle
Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « François Véron Duverger de Forbonnais » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
