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Politique extérieure de la France sous la monarchie de Juillet

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Modèle:Ébauche histoire La politique extérieure de la France sous la monarchie de Juillet est dominée par deux éléments principaux : un nouveau système d'alliances marqué par le rapprochement avec le Royaume-Uni dans le cadre de l'« entente cordiale » et la conquête de l'Algérie, dans le cadre d'une politique qui vise avant tout à garder la France en paix avec ses voisins européens, résumée par le mot de Casimir Perier : « la paix sans qu'il en coûte rien à l'honneur ».

La reconnaissance du nouveau régime par les puissances étrangères

La révolution de 1830 en France a vivement inquiété les puissances européennes, qui redoutent une réédition du retour de Napoléon Ier de l'île d'Elbe en 1815. Cette crainte ressoude l'Europe des rois face au danger d'une France républicaine belliqueuse et avide de revanche, d'autant que les républicains, peu nombreux mais bruyants, font du tapage autour de leur volonté affichée de venger l'humiliation de Waterloo[1] En réalité, la France est, en 1830, incapable de soutenir une guerre contre les puissances européennes. La crise économique a éprouvé les finances et l'armée n'est pas en état de se battre : les meilleurs éléments ont été envoyés en Grèce et en Algérie[2], et la révolution a semé l'indiscipline dans les rangs.

Références

Sources

  • Guy Antonetti, Louis-Philippe, Paris, Librairie Arthème Fayard, 2002 – ISBN 2-213-59222-7

Notes

  1. Lorsque le duc d'Orléans a rencontré les meneurs républicains au Palais-Royal le 31 juillet 1830, l'un d'entre eux, Boinvilliers lui a affirmé : « C'est une révolution nationale. La vue du drapeau tricolore, voilà ce qui a soulevé le peuple, et il serait certainement plus facile de pousser Paris vers le Rhin que sur Saint-Cloud. » (cité par Guy Antonetti, Op. cit., p. 616)
  2. Selon Bugeaud, la France aurait péniblement pu aligner 40.000 hommes tout au plus. En 1832, Louis-Philippe dira : « Nous avions alors soixante-dix-huit mille hommes en comptant l'armée d'Alger, pas davantage. » (cité par Guy Antonetti, Op. cit., p. 616)