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Attentats du 13 novembre 2015 en France

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Attentats du 13 novembre 2015 en France
Image illustrative de l’article Attentats du 13 novembre 2015 en France
Emplacement de cinq lieux d'attaques de la nuit du 13 au 14 novembre, en Île-de-France (Paris intra-muros et Seine-Saint-Denis) :
(1) Stade de France (rue Jules-Rimet et rue de la Cokerie), (2) Le Carillon et Le Petit Cambodge, croisement des rues Bichat et Alibert, (3) La Casa Nostra et Café Bonne Bière, rue de la Fontaine-au-Roi, (4) le Bataclan, (5) La Belle Équipe, rue de Charonne, (6) Comptoir Voltaire, boulevard Voltaire.
Première attaque
Localisation Saint-Denis
Cible Stade de France
Coordonnées 48° 55′ 28″ nord, 2° 21′ 36″ est
Deuxième attaque
Localisation Paris 10e
Cible Restaurant Le Petit Cambodge et bistrot Le Carillon
Coordonnées 48° 52′ 18″ nord, 2° 22′ 04″ est
Troisième attaque
Localisation Paris 11e
Cible Brasserie Café Bonne Bière, restaurant La Casa Nostra
Coordonnées 48° 52′ 07″ nord, 2° 22′ 06″ est
Quatrième attaque
Localisation Paris 11e
Cible Bar La Belle Équipe
Coordonnées 48° 51′ 14″ nord, 2° 22′ 55″ est
Cinquième attaque
Localisation Paris 11e
Cible Bataclan
Coordonnées 48° 51′ 48″ nord, 2° 22′ 13″ est

Date à 21 h 16 au à h 58 (UTC+1)
Type Fusillades, prises d’otages
Armes Fusils d'assaut, AK-47, bombes artisanales, grenades, ceintures et gilets d’explosifs portant du TATP[1]
Morts 129 (et 7 terroristes) :
  • Bataclan : 89 (et 3 terroristes)
  • Le Carillon et Le Petit Cambodge : 15
  • La Casa Nostra et Café Bonne Bière  : 5
  • abords du Stade de France : 1 (et 3 terroristes)
  • La Belle Équipe : 19
  • Comptoir Voltaire : 0 (et 1 terroriste)
Blessés 415 (dont 42 en situation d’urgence absolue) [2]
Organisations État islamique
Mouvance Terrorisme islamiste

Carte

Les attentats du 13 novembre 2015 en France, survenus dans la soirée du vendredi , et revendiqués par l'organisation terroriste État islamique, sont une série de fusillades et d’attentats-suicides qui s’est produite en Île-de-France, pour l’essentiel à Paris dans les 10e et 11e arrondissements (rue Bichat, rue de la Fontaine-au-Roi, rue de Charonne, au Bataclan, et boulevard Voltaire), ainsi qu’à Saint-Denis aux abords du stade de France.

Des coups de feu visant des terrasses de restaurants et cafés font plusieurs dizaines de morts dans les 10e et 11e arrondissements de Paris. Dans le même temps, des terroristes kamikazes se font exploser aux abords du stade de France, où se déroule un match amical de football France-Allemagne. Parmi les six attaques, la plus meurtrière a lieu dans la salle de spectacle du Bataclan, boulevard Voltaire, où des terroristes tirent sur la foule assistant au concert du groupe de rock américain Eagles of Death Metal.

À la date du , le bilan provisoire des victimes (donc, sans compter les assassins) dressé par le procureur fait état de 129 morts et de 352 blessés (dont 99 en « situation d’urgence absolue »). Sur les sept terroristes morts, un a été tué par la police et six se sont suicidés en déclenchant leurs ceintures d’explosifs, ce qui fait de ces tueries les premiers attentats-suicides en France[3]. De par le nombre total de victimes décédées, ces attentats sont les plus meurtriers perpétrés en France depuis la Seconde Guerre mondiale[4]. Jamais un bilan n’a été aussi lourd en Europe depuis les 191 morts des attentats de Madrid du 11 mars 2004[5].

L'organisation des attentats est attribuée à Abdelhamid Abaaoud qui est tué par la police le 18 novembre 2015 lors d'un assaut à Saint-Denis

Contexte

Terrorisme en France

En janvier 2015, les frères Kouachi et Amedy Coulibaly, qui se réclament respectivement d'Al-Qaïda au Yémen et de l'État islamique, commettent une série d'attentats — qui commence par la tuerie au siège du journal Charlie Hebdo et se termine par la prise d'otages de l'Hyper Cacher — faisant 17 victimes.

D'autres attentats de moindre échelle ont eu lieu depuis la fin de l'année 2014. En , Sid Ahmed Ghlam échoue dans son projet d'attentat, mais tue néanmoins Aurélie Châtelain. Le , Yassin Salhi étrangle et égorge son patron, puis tente de faire exploser une usine de gaz. Le , quatre jeunes de 16 à 23 ans, dont un ancien militaire, sont soupçonnés de projeter une attaque contre le camp militaire du fort Béar, à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales), et de vouloir filmer la décapitation d'un officier. Un attentat dans un train Thalys, le , aurait pu avoir des conséquences bien plus graves sans l'intervention de voyageurs. Enfin, le , un autre projet d'attaque visant des militaires de la Marine nationale à Toulon est déjoué[6].

Outre ces attentats, entre janvier et novembre, cinq attaques, selon le Premier ministre[7], six, d'après Le Progrès[8], furent déjouées.

La France n'est pas la seule touchée. Le 14 et 15 février 2015, des fusillades à Copenhague tuent deux personnes, et, en mars et en juin en Tunisie, les attentats du musée du Bardo et de Sousse, revendiqués par l'État islamique, en tuent respectivement vingt-deux et trente-neuf. Le premier ministre britannique annonce en septembre qu'un attentat de l'État islamique visant la Reine d'Angleterre a été déjoué[9].

À la suite de l'attentat du Thalys en août, François Hollande déclare : « Nous devons nous préparer à d'autres assauts et donc nous protéger[10]. » Plusieurs semaines avant les attentats, le juge du pôle antiterroriste Marc Trévidic prévenait également : « Les jours les plus sombres sont devant nous (...) Le terrorisme est une surenchère ; il faut toujours aller plus loin, frapper plus fort. Et puis, il reste « le prix Goncourt du terrorisme » à atteindre, et je fais là référence aux attentats du 11 septembre 2001 contre les tours du World Trade Center. Je n'imagine pas un instant qu'un homme tel qu'Abou Bakr al-Baghdadi et son armée vont se satisfaire longtemps d'opérations extérieures de peu d'envergure. Ils sont en train de penser à quelque chose de bien plus large, visant en tout premier lieu l'Hexagone[11]. »

Dispositifs antiterroristes

Plan Vigipirate :

À la suite des attentats, la loi du 24 juillet 2015 relative au renseignement est votée, élargissant l'arsenal de mesures antiterroristes dont dispose l'État — de manière discrétionnaire, ce qui suscita des controverses.

Le médecin chef du SAMU de Paris Pierre Carli révèle qu'un exercice nommé « fusillade sur sites multiples » avait été prévu depuis plusieurs semaines : « Nous avons réalisé une sorte de répétition générale vendredi matin, quelques heures avant les attentats. Le scénario dramatique de vendredi soir faisait partie des hypothèses que nous avions travaillées. »[12]

Politique extérieure

Un Rafale français engagé dans l'opération Chammal atterrissant sur le porte-avions américain USS Carl Vinson, le .

En 2014, au cours des guerres civiles en Syrie et en Irak, l'État islamique prend le contrôle de larges territoires dans ces deux pays. En août, une offensive des djihadistes dans le Kurdistan irakien provoque une intervention militaire des pays occidentaux. Une coalition se forme et débute une campagne de frappes aériennes contre l'EI ; en Irak à partir du , puis en Syrie le [13],[14]. La France, de son côté intervient au sein de cette coalition en menant l'Opération Chammal, d'abord en Irak le , puis en Syrie le [15],[16].

Avec le début des frappes aériennes de la coalition arabo-occidentale, l'État islamique passe à une logique de « djihad régional » — focalisé à la lutte contres les États de la région — à une logique de « djihad global », en se déclarant en lutte contre le reste du Monde et en particulier contre l'Occident[17],[18],[19]. Alors que l'État islamique n'avait jusque là jamais menacé l'Europe, le Abou Mohammed al-Adnani, porte-parole de l'État islamique, publie un message dans lequel il appelle au meurtre des citoyens des pays de la Coalition : « Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen — en particulier les méchants et sales Français — ou un Australien ou un Canadien, ou tout (...) citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l'État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n'importe quelle manière. Si vous ne pouvez pas trouver d'engin explosif ou de munitions, alors isolez l'Américain infidèle, le Français infidèle, ou n'importe lequel de ses alliés. Écrasez-lui la tête à coups de pierres, tuez-le avec un couteau, renversez-le avec votre voiture, jetez-le dans le vide, étouffez-le ou empoisonnez-le[20],[21]. »

Selon David Thomson, journaliste spécialiste du djihadisme, et Pierre-Jean Luizard, chercheur spécialiste du Moyen-Orient, la France est devenue la principale cible en Occident de l'État islamique pour plusieurs raisons ; c'est le pays européen qui compte le plus grand nombre de combattants au sein de l'EI, c'est une ancienne puissance coloniale, c'est un état laïc, elle a menée de nombreuses opérations militaires extérieures contre des groupes djihadistes — en Afghanistan, au Mali, en République centrafricaine, en Irak et en Syrie — et géographiquement le pays est plus accessible depuis la Syrie que les États-Unis[22],[18]. Le 13 novembre, la France rétablit des contrôles aléatoires à ses frontières métropolitaines, dans le cadre des mesures de sécurité prévues pour la Conférence de Paris de 2015 sur le climat (COP21) qui doit s'ouvrir le 30 novembre à Paris[23].

Contexte extérieur

Plusieurs spécialistes signalent que la concurrence pour le « djihad mondial » entre Al-Qaïda et l'État islamique est de plus en plus importante, au bénéfice de la seconde organisation[24], des individus se revendiquant de l'EI ayant commis cinq attentats dans le monde occidental depuis 2014, dont :

Le 31 octobre, un avion russe s'écrase au Sinaï peu après son décollage. L'État Islamique revendique cette destruction et les constatations techniques confortent l'hypothèse d'une destruction brutale par une explosion interne. Après moult tergiversations, la Russie admet le 17 novembre 2015 au matin qu'il s'agissait d'un attentat à la bombe, sans préciser la responsabilité de l'État islamique dans cet attentat, et intensifie ses attaques en Syrie[25] à Raqqa, fief de l'État islamique[26].

Le 12 novembre, l'État islamique revendique un double attentat contre un quartier chiite de Beyrouth (bilan provisoire : 43 morts et plus de 200 blessés). Un bourreau de l'organisation, Jihadi John, est tué ce même jour par un drone américain[27].

Le 13 novembre, l'État islamique est bouté hors de Sinjar (Irak) par les combattants kurdes[28].

La série d'attentats a lieu la veille d'une conférence internationale sur la Syrie[29].

Crise migratoire

Une crise migratoire d'ampleur sans précédent perdure depuis l'intervention contre l'État libyen, lequel contrôlait l'accès à la mer Méditerranée, et le début de l'opération Mare Nostrum qui récupère les immigrés qui tentent la voie maritime pour rejoindre l'Europe. À partir de l'été 2015, des centaines de milliers d'extra-européens, dont un flux très important de Syriens issus des camps de réfugiés turcs, arrivent dans l'Espace Schengen, pénétrant, pays par pays, vers l'Europe du nord-ouest, en particulier l'Allemagne, afin d'y demander asile. Ils progressent à pied et par les moyens de transports fournis par divers États et ONG, qui distribuent également des vivres.

Une vive polémique déchire les démocraties européennes quant aux causes de cette immigration, aux actions des différents gouvernements, et à leurs responsabilités. Pressé sur la question de savoir si l'État islamique pourrait profiter de l'opportunité, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur français, affirme au Grand Rendez-vous d’Europe 1 le 13 septembre 2015 : « Je ne peux pas exclure que des terroristes profitent de ces flux de réfugiés pour venir en Europe. Ce n'est pas le cas pour l'instant[30]. »

Déroulement des attaques

Chronologie des attaques

 :

 :

  • h 20 – Le RAID et la BRI pénètrent au Bataclan[33], le RAID au rez-de-chaussée, la BRI à l'étage[36].
  • h 58 – Le RAID et la BRI mettent fin à l'attaque du Bataclan[35].

Le , vers 19 heures, le procureur de Paris, François Molins, donne une conférence de presse faisant le point sur le déroulement des attaques, tel qu'il apparaît à la lumière des résultats de l'enquête en cours[37]. Il est vraisemblable que les responsables de ces attaques soient trois équipes de terroristes coordonnées[38], et équipées de fusils d'assaut de type Kalachnikov, ainsi que de dispositifs explosifs identiques[37].

À 21 h 20, un premier groupe composé de trois terroristes « kamikazes » Bilal Hadfi, 20 ans, français domicilié à Molenbeek (Belgique), Ahmad Al Mohammad, 25 ans, syrien dont les empreintes correspondent à une personne arrivée en Grèce en octobre 2015 et d'un troisième non identifié[39], opère à proximité du Stade de France[40].

Cinq minutes plus tard, à 21 h 25[37], un second groupe composé d'au moins deux frères terroristes, Brahim Abdeslam, 31 ans, français vivant en Belgique, loueur de Seat noire et qui s'est fait exploser devant le Comptoir Voltaire et de Salah Abdeslam, 26 ans, français actuellement en fuite[41], ouvre le feu sur un bar et un restaurant jouxtant le carrefour des rues Bichat et Alibert, dans le 10e arrondissement. Cette équipe, qui utilise notamment une Seat León de couleur noire, se livre à plusieurs attaques successives dans les 10e et 11e arrondissements[40]. Si un terroriste se fait exploser boulevard Voltaire, le véhicule est retrouvé la nuit suivante à Montreuil, laissant penser que d'autres sont en fuite[42].

À 21 h 40[37], un troisième groupe composé de trois terroristes Osmar Ismaël Mostefaï, 29 ans, français domicilié à Chartres condamné 8 fois entre 2004 et 2010 pour des délits de droit commun mais jamais incarcéré, fiché S en 2010 pour radicalisation, Samy Amimour, 28 ans, français, mis en examen en 2012 pour association de malfaiteurs à but terroriste, mandat d'arrêt international depuis 2013 et un troisième non identifié[43], arrive au Bataclan à bord d'une Volkswagen Polo noire, pénètre dans le bâtiment et commence à tirer sur les spectateurs[44].

Le commanditaire présumé des ces attaques est Abdelhamid Abaaoud, 28 ans, belgo-marocain, membre de Daech, censément en Syrie et impliqué dans d'autres projets d'attentats en Europe[45]. Il est finalement abattu par les forces d'interventions françaises à Saint-Denis le [46].

Rues Jules-Rimet et de la Cokerie près du Stade de France (Saint-Denis)

Lieux des explosions près du Stade de France.
Le restaurant McDonald's.
Rue Jules-Rimet devant le restaurant Quick.
Le restaurant Events.

À 21 h 20, le premier groupe provoque une première explosion retentit rue Jules-Rimet près de la porte D du Stade de France, à Saint-Denis, où se déroule depuis 21 heures le match amical de football France-Allemagne. Deux corps sont retrouvés, celui du kamikaze portant un gilet explosif composé de TATP (peroxyde d'acétone) et de boulons et celui d'une victime, un passant soufflé par l’explosion. À 21 h 30, toujours rue Jules-Rimet, face à la porte H, un autre kamikaze porteur d'un dispositif similaire se fait exploser[34]. Sans billet, deux kamikazes ont été refoulés par les stadiers alors que le match avait déjà commencé[47].

Une troisième et dernière explosion aux abords du Stade de France, selon le même mode opératoire, a lieu à 21 h 53, rue de la Cokerie, devant un établissement de restauration rapide McDonald's. À nouveau le corps d’un kamikaze est retrouvé[48]. Au total, quatre personnes sont mortes, dont trois terroristes[49]. On dénombre également onze blessés graves[50], dont trois Roms d'un bidonville de La Courneuve[51].

Ces explosions sont entendues par les joueurs, le public et les téléspectateurs lors de la retransmission télévisée en direct mais elles sont prises initialement pour le bruit de gros pétards. À 21 h 36, dans la tribune présidentielle, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve reçoit un appel téléphonique du préfet de police de Paris qui l'informe que les explosions ne sont pas accidentelles[52]. Le président de la République François Hollande, qui assiste au match avec le ministre de l'Intérieur et le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier, est alerté par le Préfet de la Seine-Saint-Denis et les forces de sécurité que les explosions n'étaient pas accidentelles. Il s'est ensuite rendu au PC sécurité du stade, suivi par Bernard Cazeneuve. Informé des autres attaques, François Hollande quitte le stade à la mi-temps en priant ses ministres et le président de l'Assemblée nationale de rester jusqu'à la fin de la rencontre[53]. Au coup de sifflet final, le speaker annonce « un incident extérieur » et donne des consignes d'évacuation. Sur une rumeur et un mouvement de foule, une travée envahit la pelouse[54].

Drapeaux face au Stade de France après le match France-Allemagne.

Le match n’a pas été interrompu, afin d'éviter la panique. Les joueurs, les spectateurs et les journalistes présents dans l'enceinte du stade ont été maintenus dans l'ignorance des faits jusqu'à la fin du match[55]. Accompagné du président de la Fédération française de football Noël Le Graët, le secrétaire d'État chargé des Sports Thierry Braillard informe les joueurs français des attaques terroristes une fois ceux-ci revenus dans leur vestiaire[54]. Se joignant aux joueurs français en signe de solidarité, les joueurs allemands sont eux aussi bouleversés. Leur hôtel ayant été évacué en raison d'une alerte à la bombe, ces derniers décident de passer la nuit dans le vestiaire du stade, avant de rejoindre l'aéroport de Roissy dans plusieurs minibus banalisés le lendemain matin[54].

D'après Thierry Braillard, les kamikazes auraient voulu pénétrer dans l'enceinte du Stade de France sans y parvenir[56]. N'y étant pas parvenus, leur attaque est globalement un échec. Une source policière juge qu'il est « miraculeux qu'il y ait eu si peu de victimes. Concrètement, ce qu'ils ont fait, à part se suicider, ça n'a aucun sens. Ce n'est pas la bonne heure: si vous voulez faire un carnage, vous faites ça au moment de l'entrée ou de la sortie des spectateurs. » De même, elle affirme que « s'ils avaient attendu la fin du match, quand des milliers de personnes se pressent vers le métro, ils auraient là aussi fait de terribles dégâts [...] Mais surtout, ils auraient créé une panique incroyable. La panique, par effet indirect, c'est terrible. Les gens se piétinent[57] ».

Carrefour des rues Bichat et Alibert (10e arrondissement)

Un homme ouvre le feu à 21 h 25[58] sur le bistrot Le Carillon[59],[60], au 18, rue Alibert (à un angle de cette rue avec la rue Bichat), puis sur le restaurant qui lui fait face : Le Petit Cambodge, au 20, rue Alibert (à un autre angle de cette rue avec la rue Bichat)[61]. Au milieu de la nuit du drame, Le Monde fait état de quinze personnes tuées, et de dix blessés en urgence absolue, catégorie qui regroupe les blessés graves ou à traiter en extrême urgence[49]. Selon un témoin, les balles auraient été tirées d'une ou deux voitures[62].

Rue de la Fontaine-au-Roi (11e arrondissement)

Un homme fait feu[63], à 21 h 32 très précisément[37], devant la brasserie Café Bonne Bière[64], 32, rue du Faubourg-du-Temple (au croisement de celle-ci avec la rue de la Fontaine-au-Roi)[37] et près de la terrasse d'un restaurant italien, La Casa Nostra, 2, rue de la Fontaine-au-Roi[65]. Au milieu de la nuit du drame, le bilan est de cinq personnes tuées et huit blessés en urgence absolue[49].

Rue de Charonne (11e arrondissement)

Deux tireurs font feu à 21 h 36[37] sur le restaurant La Belle Équipe au 92, rue de Charonne (au carrefour de celle-ci avec la rue Faidherbe[61]). Le bilan est ici de dix-neuf personnes tuées (dont l'épouse du patron du bar, qui formait avec son mari un couple mixte juif/musulman[66]) et quatorze blessés en urgence absolue[49].

Boulevard Voltaire (11e arrondissement)

Plusieurs coups de feu sont entendus vers 21 h 45[63] au restaurant Comptoir Voltaire au 253, boulevard Voltaire[44]. Arrivé avec son frère Salah Abdeslam en Seat, le terroriste Brahim Abdeslam se fait exploser en utilisant le même système explosif que les terroristes du stade de France, causant deux blessés graves et une dizaine de blessés légers car seule la charge qu'il portait dans le dos a explosé[67]. Salah Abdeslam ramène à Montreuil le véhicule où sont retrouvés des Kalachnikov, avant de repartir pour Bruxelles avec des complices et d'être contrôlés sur l'autoroute A2 par des gendarmes français à hauteur de Cambrai[68].

Bataclan, boulevard Voltaire (11e arrondissement)

Véhicules de police devant la salle du Bataclan, le lendemain des attaques terroristes.

À 21 h 40[69], trois individus[70] armés font irruption dans le théâtre du Bataclan par l'entrée principale où se déroulait depuis une demi-heure un concert du groupe de rock Eagles of Death Metal, après avoir abattu des personnes à l'extérieur du bâtiment (contrairement à ce qui avait initialement indiqué aucun videur de la salle n'a été tué, selon le témoignage du responsable de la sécurité au Bataclan)[71]. Alors que le groupe interprétait la chanson Kiss the Devil[72], les terroristes ouvrent le feu sur les spectateurs, d'abord en rafale sur la foule, puis au coup par coup sur les spectateurs au sol. Des témoins rapportent que les tireurs criaient « Allahu akbar »[73]. Un témoin déclare avoir entendu un assaillant : « C'est pour tout le mal fait par Hollande aux musulmans partout dans le monde »[74]. Un autre rapporte qu'il a entendu un terroriste s'écrier « C'est la faute de Hollande, il n'a pas à intervenir en Syrie ! »[75]. Des spectateurs parviennent à prendre la fuite[76], aidés, selon le responsable de la sécurité, par les membres de l'équipe des videurs[71].

Un commissaire de police de la Brigade anti-criminalité, qui se rendait initialement au Stade de France, arrive parmi les premiers sur les lieux, accompagné de son chauffeur, il se retrouve au rez-de-chaussée face à un des assaillants sur lequel il tire et dont la ceinture d’explosifs se déclenche[77]. Une prise d'otage de quelques personnes commence, les terroristes cherchant, sans succès à joindre des médias afin de s'y exprimer[78].

La Brigade de recherche et d'intervention (BRI) arrive sur les lieux vers 22 h 15 suivi par le RAID (Recherche, assistance, intervention, dissuasion)[79]. Le RAID investit le rez-de-chaussée, tandis que le BRI accède aux étages vers 23h en deux colonnes par les escaliers[77]. Ils commencent à exfiltrer les personnes survivantes et dissimulées[77]. Les deux terroristes sont retranchés dans une pièce au premier étage, derrière une porte, en présence d'une vingtaine d'otages[77]. Une discussion s’engage, les terroristes donnent un numéro de portable aux policiers. Un premier contact téléphonique a lieu à 23 h 27. En tout cinq appels sont passés entre un négociateur et les terroristes, sans aboutir[79],[77].

L'assaut est donné à 0 h 20[80] et dure trois minutes[79]. Le premier binôme de la colonne d'intervention ouvre la porte, abrité derrière leur bouclier[81]. De nombreux coups de feu et des explosions sont entendus depuis l'extérieur du Bataclan[82]. Les hommes de la BRI avancent dans l'étroit couloir d'une dizaine de mètres où les terroristes se sont réfugiés[83]. Les deux terroristes se sont positionnés au fond du couloir, essayant de s'abriter derrière des otages. Les terroristes répondent à l'assaut des policiers par des tirs nourris, tandis que les policiers lancent des grenades détonantes et défensives, au fur et à mesure de l'avancée des policiers, les otages sont extirpés de la zone[81]. Arrivés seuls face aux terroristes, les hommes du BRI tirent, l’un des assaillant est touché, explose, tuant le deuxième terroriste[77], la vingtaine d'otages impliquée dans l'assaut final est saine et sauve[79].

Dans le discours que le président Hollande prononce peu de temps avant, il annonce que l'assaut sera donné pour neutraliser les assaillants[84]. Après l'assaut des forces de l'ordre, le nombre de victimes est évalué à 78 ou 79 personnes. Il est finalement de 89 morts[70]; de nombreuses personnes sont également blessées[49]. Un policier a été blessé à la main par une balle qui a ricoché au cours de l'opération[85].

Selon la chaîne de télévision BFM TV, la salle — d'une capacité de 1 500 places — était comble et les terroristes auraient jeté plusieurs grenades. Des spectateurs ont pu s'enfuir, d'autres se sont cachés dans les combles. Selon un témoin qui assistait au concert, il n'y avait pas de mesures particulières de sécurité pour contrôler les personnes qui entraient pour assister au concert, il suffisait d'avoir son billet[86].

Le Bataclan, localisé au 50, boulevard Voltaire, se trouve à environ cinq cents mètres de l'ancien siège du journal Charlie Hebdo. Celui-ci, où a eu lieu le un attentat qui a fait douze morts, est situé au 10, rue Nicolas-Appert.

Bilan

Le , Le Monde indique en début de matinée un bilan provisoire d'au moins 120 personnes mortes, et un nombre encore indéterminé de blessés[87]. Sept assaillants sont morts, dont six se sont fait exploser et l'un a été abattu par un policier dans la salle de concert[44],[88].

Les blessés les plus graves et polytraumatisés sont dirigés vers les cinq centres de traumatologie (Lariboisière, Beaujon, Pompidou, La Pitié Salpêtrière et Bichat), et les cas moins graves vers les autres centres hospitaliers ou traités sur place[89]. Le responsable des urgences de Lariboisière Patrick Plaisance raconte une mobilisation rapide et réussie : « Avant même l'activation du plan blanc, tout le monde, médecins, infirmières, a spontanément rappliqué en un temps record. Les malades qui occupaient les six salles de soins aigus sont transférés vers les autres services de l'hôpital pour laisser la place aux victimes des attentats. [...] Les équipes étaient très pros, très calmes, ça ne courait pas partout, ce n'était pas désordonné[90]. » Le médecin chef du SAMU de Paris Pierre Carli révèle qu'un exercice nommé « fusillade sur sites multiples » avait été prévu depuis plusieurs semaines : « Nous avons réalisé une sorte de répétition générale vendredi matin, quelques heures avant les attentats. Le scénario dramatique de vendredi soir faisait partie des hypothèses que nous avions travaillées. ». Le dispositif s'est révélé suffisant : « Sur les cent équipes de secours disponibles (un médecin, un infirmier, un ambulancier), nous en avons utilisé soixante. Des soignants pouvaient arriver en renfort d'autres régions et nous aurions pu, en cas de besoin, transporter des blessés par hélicoptère vers de grands CHU de province. Des moyens pouvaient arriver en renfort, une deuxième ligne de défense était possible[91]. ».

L'Agence France-Presse actualise le 14 novembre à h 30, le nombre de morts à 128 dont 8 terroristes et 180 blessés. Parmi ces blessés, 99 personnes sont dans un état grave[92]. Le même jour, le site RTS Info de la Radio télévision suisse précise dans son suivi en direct qu'au moins 129 personnes ont été tuées et 352 autres blessées, dont 99 dans un état d'urgence absolue, ajoutant en outre que les attentats seraient l’œuvre de trois équipes coordonnées[93]. Parmi les victimes figure un riverain du Bataclan tué par une balle perdue[94].

Les victimes et leur nationalité

  • Listes des victimes sur Mediapart et Ouest-France[95],[96]

Le , la presse publie une liste partielle de victimes[97]. Selon le bilan du 15 novembre, outre une majorité de Français, plusieurs ressortissants étrangers ont trouvé la mort ou ont été blessés lors des attentats de Paris. Parmi les nombreux blessés, quatre-vingt-dix-neuf sont en situation d'urgence absolue en raison de la gravité extrême de leur état.

Bilan au 15 novembre 2015
(classement par nombre de victimes)
Nationalité Morts Blessés Total
Drapeau de la France France 101 387 487
Drapeau de la Belgique Belgique 3 0 3[98]
Drapeau du Chili Chili 3 0 3[99]
Drapeau du Portugal Portugal 3 0 3[100]
Drapeau du Mexique Mexique 2 1 3[101]
Drapeau de la Roumanie Roumanie 2 1 3[102]
Drapeau de l'Algérie Algérie 2 0 2[103]
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 2 0 2[104]
Drapeau des États-Unis États-Unis 2 0 2[105]
Drapeau de la Tunisie Tunisie 2 1 3[106]
Drapeau du Venezuela Venezuela 1 2 3[107],[108]
Drapeau de l'Italie Italie 1 2[109] 3[110]
Drapeau de l'Espagne Espagne 1 1 2[111]
Drapeau du Maroc Maroc 1 1 2[112]
Drapeau de la Suède Suède 1 1 2
Drapeau du Sénégal Sénégal 1 0 1[113]
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 1 0 1
Drapeau de la Serbie Serbie 0 7 7[114]
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 0 3 3
Drapeau du Brésil Brésil 0 2 2[115]
Drapeau de l'Australie Australie 0 1 1
Drapeau de l'Autriche Autriche 0 1 1[116]
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 0 1 1[117]
Drapeau de la Colombie Colombie 0 1 1[118]
Drapeau de l'Irlande Irlande 0 1 1
Drapeau de la Suisse Suisse 0 1 1
Toutes nationalités confondues 129 415[119] 544

Dispositifs de soutien aux victimes et aux familles

Des lieux d’accueil et de soutien psychologique de la Croix-Rouge ont été improvisés dans les mairies du 10e et du 11e arrondissement de Paris ainsi que dans les locaux de l'école Militaire, dans le 7e arrondissement. Des psychiatres et des psychologues hospitaliers reçoivent sur place les rescapés, leurs familles, des témoins, des riverains. Un autre numéro de téléphone a également été mis en place afin d'accompagner ces personnes[120]. Une cellule d'urgence médico-psychologique a été installée à l’hôpital de l’Hôtel-Dieu de Paris dans le 4e arrondissement. Le ministère de l'Intérieur a mis en place un numéro d'information et d'assistance aux victimes et un numéro d’information pour les familles à l’étranger. Un autre numéro gratuit est dédié à l'enquête[121]. L'Assistance publique - Hôpitaux de Paris a mis en place un numéro de téléphone pour les personnes à la recherche de patients hospitalisés. La Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs (Fenvac)[122], apporte un soutien depuis 1994, aux victimes et aux familles des attentats notamment, dans la création d’associations, informations sur les différents dispositifs existants, action judiciaire, indemnisation, actions de prévention[123].

Suite aux attentats, Marisol Touraine annonce une simplification des démarches pour le remboursement des soins des victimes de terrorisme[124].

Revendication

Le , dans un communiqué en français, l'État islamique revendique ces attentats[125],[126], précisant avoir « pris pour cible la capitale des abominations et de la perversion, celle qui porte la bannière de la croix en Europe, Paris »[127] en félicitant ses « huit frères » pour avoir tué « au minimum deux cents croisés »« la louange et le mérite appartiennent à Allah » — et déclare que « cette attaque n'est que le début de la tempête »[128],[129].

Le communiqué mentionne « huit frères » et « des endroits choisis minutieusement [...] dans le dixième, le onzième et le dix-huitième arrondissement »[126]. Or, il n'est retrouvé que sept corps et aucun attentat n'est commis dans le 18e arrondissement. La découverte place Albert-Kahn le 17 novembre d'une Renault Clio noire, mal garée et portes non verrouillées, immatriculée en Belgique et louée par Salah Abdeslam fait cependant penser qu'un ou plusieurs autres complices des attaques sont en fuite et qu'une action aurait pu être prévue dans cet arrondissement[130].

Enquête

Enquête en France

L'enquête est dirigée par le procureur de la République de Paris François Molins, avec comme principaux objectifs la révélation des identités des terroristes, leurs parcours et leurs complices éventuels[131]. Une instruction judiciaire a également été ouverte en Belgique[132].

Afin de faire avancer les investigations, un appel à témoins a été lancé[131] et un numéro vert mis à diposition[133]. Les enquêteurs visionnent les images de vidéosurveillance et recueillent les différents témoignages[131]. Plusieurs services de police judiciaire ont été mobilisés dans les quelques heures ayant suivis les faits meurtriers, avec près de 2 000 agents déployés sur le terrain. En quête de tout indice permettant de révéler les identités des commandos terroristes, la police scientifique prélève l'ADN trouvé sur les lieux des attentats[131].

Le procureur de Paris a tenu une conférence de presse dans la soirée du 14 novembre, dans laquelle il a détaillé les éléments des investigations menées suite aux attaques terroristes qui ont secoué le pays[131]. François Molins a fait le point sur le bilan réactualisé, un bilan très lourd et évolutif. Il est ensuite revenu sur le déroulement des actes commis[105]. Au total, sept terroristes ont été trouvés morts sur les lieux des faits. Parmi eux, l'un des assaillants armés de la fusillade du Bataclan a été formellement identifié. Il s'agit d'un Français âgé de 30 ans, natif de Courcouronnes (Essonne) dans la banlieue parisienne et faisant l’objet d’une fiche « S » pour radicalisation[105].

Selon le procureur, trois suspects ont été interpellés le 14 novembre en Belgique, lors d'un contrôle routier, en lien avec les attaques de Paris. L'un d'eux est soupçonné d'avoir été présent à Paris le [134]. Un des individus est un Français résidant à Bruxelles et locataire de la Polo grise[132] utilisée dans les attentats. Le procureur a salué les autorités belges pour leur coopération[105]. Des suspects sont arrêtés en Belgique, notamment dans la commune de l'agglomération bruxelloise de Molenbeek-Saint-Jean[135], quartier lié depuis plus d'une décennie au terrorisme[136].

Les sept terroristes munis de ceintures d'explosifs disposaient vraisemblablement de complices puisqu'un véhicule de type Seat León aperçu sur les lieux des attentats et contenant des armes (trois fusils d’assaut kalachnikov, onze chargeurs vides et cinq pleins[137]) a été retrouvé dans la nuit du 14 au 15 novembre à Montreuil[42], en face d'une ancienne mosquée, aujourd'hui détruite[138]. En 2011, Ali Ibrahim el-Soudany, l'imam égyptien de cette mosquée, avait été expulsé par le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux pour « des prêches appelant à la lutte contre l'Occident »[139].

Dans le cadre de la coopération internationale, des experts du FBI sont envoyés pour renforcer les équipes d'enquêteurs français et les aider dans leurs investigations[140].

L'état d'urgence permet à 168 perquisitions dites « administratives » (sans autorisation judiciaire) d'être menées durant la nuit du 15 au 16 novembre[141],[142]. Au 18 novembre, le Ministère de l'Intérieur revendique après trois nuits : 414 perquisitions administratives et 64 interpellations conduisant à 60 gardes à vue permettant 75 saisies d'armes, dont 11 armes de guerre, 33 armes longues et 31 armes de poing, ainsi que 44 découvertes de produits stupéfiants, alors que 118 assignations à résidence ont été prononcées[143]. Le , une voiture est contrôlée sur l'A31 suite à un signalement mais le suspect recherché, Salah Adbeslam, n'est pas présent[144][pertinence contestée]. Des recherches sont également menées en Italie[145],[146] et en Alsace[147].

Une Renault Clio noire immatriculée en Belgique, louée par Salah Abdeslam, est découverte place Albert-Kahn (18e arrondissement) le 17 novembre, laissant penser à l'existence d'une quatrième équipe en plus des trois passées à l'action[130].

Un téléphone mobile est retrouvé dans une poubelle à proximité du Bataclan dans lequel est retrouvé le plan détaillé de la salle de spectacle, ainsi qu'un SMS envoyé à 21 h 42 sur lequel on peut lire « On est parti on commence »[148].

La police a transmis à ses homologues européennes un avis de recherche concernant une Citroën Xsara immatriculée AE-113-SY et dans laquelle pourrait se trouver Salah Abdeslam[149].

Les enquêteurs recherchent un artificier de 19 ans originaire de Roubaix qui aurait confectionné les gilets explosifs utilisés par les kamikazes[150].

Enquête en Belgique

Les enquêteurs arrivent à la conclusion que les attaques meurtrières ont été préparées depuis l'étranger et ils se sont vite tournés vers la Belgique considérée comme base arrière des kamikazes terroristes[151]. Le 16 novembre, une série de perquisitions est lancée en Belgique, à Molenbeek-Saint-Jean, pour rechercher notamment Abdeslam Salah, qui avait loué la Polo noire transportant les terroristes du Bataclan[152]. Le même jour, deux suspects sont inculpés pour terrorisme, dont le propriétaire de la voiture ayant ramené Abdeslam Salah[153].

Il apparaît à cette occasion que certains terroristes islamistes domiciliés en Belgique inconnus des services français l'étaient en revanche des services belges, sans que l'information ait été transmise[154],[155]. L'attitude des services de renseignement belges provoque une polémique dans ce pays, une enquête a été ouverte à ce sujet par une commission parlementaire et gouvernementale[156].

Une source du journal La Capitale aurait rencontré Salah Abdeslam à Molenbeek le mardi 17 novembre dans la soirée[157].

Opération policière à Saint-Denis le 18 novembre

Elle trouve son origine dans un témoignage reçu le 16  novembre, faisant état de la présence en France de l’inspirateur présumé des massacres, Abdelhamid Abaaoud. Des vérifications téléphoniques et bancaires auraient ensuite permis de recouper ce renseignement initial[158]. La mise sur écoute de la cousine d'Abdelhamid Abaaoud[159], Hasna Aitboulahcen, une Française de 26 ans connue pour trafic de stupéfiants et gérante d'une entreprise immobilière en liquidation judiciaire[160] va permettre de localiser la planque du commando[161]. Proche du Stade de France, du nord de Paris et des grands axes autoroutiers, Saint-Denis abrite des marchés où se trouvent de nombreux petits commerçants et de vendeurs à la sauvette parmi lesquels il est facile de se dissimuler[162]. L'opération policière est lancée à h 16 sur deux objectifs : un appartement boulevard Carnot où sont interpellés sans difficultés deux individus, et un second dans le centre de Saint-Denis[163],[164] où les suspects offrent une résistance acharnée[165]. L'opération est menée conjointement par la Sous-direction anti-terroriste et de 70 hommes du RAID[166],[167] assistés par la BRI[168], pour un total de 110 hommes. Il est indiqué un peu avant 7 heures du matin que la cible de l'opération pourrait être Abdelhamid Abaaoud[169].

Les forces de police se préparent à l'assaut rue de la République.

Plusieurs suspects sont retranchés au troisième étage d'un appartement dit « conspiratif », protégé par une porte blindée qui résiste aux charges d'explosif placées par les policiers[170], situé à l'angle de la rue de la République et de la rue du Corbillon[171]. Le blindage de la porte empêche l'effet de surprise de l'intervention et les échanges de tirs vont alors commencer[172]. Derrière la porte, les terroristes installent rapidement un porte-bouclier sur une structure à roulettes qui ressemble à un bouclier sarcophage et lancent des grenades offensives[173].

Trois personnes, dont l'une est blessée au bras, sortent sur le palier et sont interpellées par le RAID vers h 45[174]. Vers h, l'Armée est déployée avec une cinquantaine de militaires sur place[175]. Une fois le calme revenu, les forces de l'ordre envoient la chienne policière d'attaque de race berger malinois Diesel[176] qui est abattue par un fusil de chasse de type Brenneke[177].

Vers h 30, un terroriste est touché par l'un des six snipers du RAID situés sur les immeubles aux alentours. Hasna Aitboulahcen se fait exploser après avoir tiré une rafale à la kalachnikov[178]. Le choc de l'explosion fait plier les murs porteurs de l'appartement. Deux personnes tentent de fuir avant d'être interpellées à proximité de l'appartement puis déshabillées, deux autres sont retrouvées « alors qu'elles essayaient de se cacher dans les gravats » et trois autres sont arrêtées dans l'appartement[179]. Cinq policiers du RAID sont blessés lors de l'opération[178].

Vers h 50, la Garde des Sceaux affirme par erreur que l'opération est en train de se terminer[180]. En effet, un troisième homme au moins reste retranché dans l'appartement où se trouvaient les terroristes[181]. Vers h, les tirs de kalachnikov se poursuivent. L'envoi d'un drone pour tenter de regarder à travers les fenêtres n'est pas concluant, alors que des robots caméras sont entravés par les débris. Les forces de l'ordre vont alors jeter une vingtaine de grenades assourdissantes de 40 mm, qui contiennent 40 grammes d'explosif[177], afin de sidérer les terroristes et ainsi pouvoir progresser dans l'appartement[182].

Abdelhamid Abaaoud est retrouvé mort criblé de balles à l'issue de l'assaut[183].

Pendant l'offensive, un rayon de sécurité de cinq cents mètres est établi, alors que les riverains dans ce rayon sont invités à rester confinés à leur domicile. Les transports en commun ont été perturbés par l’assaut. De nombreux bâtiments publics sont restés fermés (crèches, écoles…)[165]. Le trafic de la ligne 13 du métro est limité à Carrefour Pleyel, le tram T1 à Six-Routes et e tram T8 à Delaunay-Belleville. Le tram T5 et une vingtaine de lignes de bus ne sont pas desservies[184].

Huit personnes sont placées en garde à vue, dont trois qui se trouvaient dans l'appartement des terroristes[185]. Selon le Procureur, « tout laisse à penser que, au regard de leur armement, de leur organisation structurée et de leur détermination, ce commando pouvait passer à l’acte[170] ». L'une des personnes interpellées (Jawad Bendaoud) est l'homme qui a prêté l'appartement aux terroristes. Condamné[186] en 2008 à huit ans de prison pour le meurtre de son meilleur ami[187] David, d'un coup de tranchoir dans le thorax deux ans plus tôt, dans la même rue du Corbillon[188],[189], il est libéré en septembre 2013[190]. Il assure aux journalistes qu'il ne connaissait pas ses hôtes, avant d'être menotté et emmené par la police[191].

L'assaut est déclaré terminé à 11 h 26[192]. Les forces de l'ordre ont tiré plus de cinq mille munitions à elles seules[170]. Aucun civil n'est blessé[193]. Une cellule d'aide psychologique a été installée au centre municipal de santé rue du Cygne, non loin de l'hôtel de ville[194].

Le 19 novembre 2015, en milieu de journée, il est annoncé que l'un des corps a été identifié et est bien celui du terroriste Abaadoud[195].

Participants aux attentats

Auteurs des attaques

Kamikazes du Stade de France
  • Bilal Hadfi, né le , Français résidant à Neder-over-Hembeek en Belgique depuis son retour de Syrie[196], a été identifié comme l'un des trois kamikazes qui se sont donnés la mort autour du Stade de France[197]. Il lance en juillet 2015 sur son compte Facebook un appel à mener des attaques contre l'Occident. Il avait pour ami Abou Isleym Belgiki, un Belge qui avait posé en juillet tout sourire à côté d'un corps décapité[198]. Il était connu de l'OCAM[199]. Muni d'une ceinture d’explosifs contenant des boulons, il se fait refouler à l'entrée du Stade de France car il n'a pas de billet. Il se fait ensuite exploser aux abords du stade.
  • Le passeport syrien d'Ahmad Al Mohammad, né le à Idleb[200], est retrouvé à proximité du Stade de France. Il appartiendrait à un des kamikazes, qui bénéficiait du statut de réfugié depuis le 3 octobre 2015, date de son enregistrement dans le fichier Schengen Eurodac lors de son arrivée sur l'île grecque de Leros, avant d'être repéré quelques jours plus tard en Croatie[201]. Il existe une concordance entre les empreintes papillaires du kamikaze et celles relevées lors d’un contrôle en Grèce en octobre. Toutefois, selon le procureur, le lien entre le passeport et le terroriste n’a pas encore été formellement établi[202]. L'identité pourrait correspondre à celle d'un soldat de l'armée régulière syrienne[200]. Le Monde indique également que l'une des méthodes de Daech pour se dissimuler face aux forces de l'ordre « est de voyager avec des passeports « empruntés ». Plusieurs djihadistes français ont été interpellés à leur retour de Syrie ces derniers mois avec des documents d'identité appartenant à des tiers »[203]. Selon Slate, de faux passeports syriens sont faciles à obtenir[204]. Un appel à témoins pour identifier l'homme sur la photo est lancé le 17 novembre[205].
  • Un troisième kamikaze qui s'est donné la mort aux abords du Stade de France n'a pour l'instant pas été identifié. Les médias ont relaté la découverte d'un passeport égyptien qui aurait pu appartenir au troisième terroriste[réf. souhaitée].
Tueurs du Bataclan
  • Ismaël Omar Mostefaï, Français, né le à Courcouronnes (Essonne) et habitant à Chartres (Eure-et-Loir)[206] est le premier terroriste présumé identifié grâce à un relevé d'empreinte sur un doigt d'une des personnes qui s'est fait exploser au Bataclan après avoir commis de nombreux meurtres lors des fusillades. Ce Français né d'un père algérien et d'une mère portugaise convertie à l'islam[207], déjà condamné à huit reprises entre 2004 et 2010 sans toutefois avoir été incarcéré[206], a fait l'objet d'une fiche « S » depuis 2010 en raison de sa radicalisation survenue dans le cadre de la mosquée de Lucé[208]. Sa fiche « S » a été renouvelée en octobre 2015[209]. Il aurait également été identifié comme s'étant rendu fin 2013 en Turquie, voie d'entrée privilégiée en Syrie où il aurait séjourné durant quelques mois. Son père et son frère ont été mis en garde à vue le 14 novembre dans le cadre de l'enquête en cours[210]. Selon un responsable gouvernemental turc, la Turquie a signalé Ismaël Omar Mostefaï à deux reprises, en décembre 2014 et juin 2015, aux autorités françaises sans recevoir aucune réponse en retour[211]. Le contre-espionnage algérien avait aussi prévenu la DGSE en octobre 2015 des agissements suspects d'Omar Ismaïl Mostefaï[212][réf. à confirmer].
  • Samy Amimour, Français, né le à Paris et originaire de Drancy (Seine-Saint-Denis). En 2006, il se met à fréquenter une mosquée du Blanc-Mesnil où il commence à avoir de « mauvaises fréquentations », avant de changer d'apparence et de tenir des discours radicaux à partir de 2011[213]. En 2012, il démissionne de son emploi en CDI de chauffeur de bus à la RATP. Mis en examen le pour association de malfaiteurs terroristes, il est placé sous contrôle judiciaire[214]. Empêché de quitter la France pour le Yémen, il viole son contrôle judiciaire[215] en parvenant à rejoindre la Syrie[216] le 11 septembre 2013[217], et fait alors l'objet d'un mandat d'arrêt international, qui ne l'empêchera cependant pas de retourner en France.
  • Un troisième terroriste qui a participé aux exactions du Bataclan et qui s'est donné la mort n'a pour l'instant pas été identifié.
Fusillades dans les rues de Paris
  • Brahim Abdeslam, Français né le vivant à Molenbeek en Belgique où il tenait un bar[218] qui avait fait l'objet le 4 novembre d'une fermeture administrative pour trafic de stupéfiant[219]. Il se fait exploser seul Boulevard Voltaire à 21 h 43 devant le restaurant Comptoir Voltaire, blessant grièvement une personne[220]. Il apparaît, ainsi que son frère, Salah Abdeslam, sur les contrats de location des deux véhicules Seat et Volkswagen immatriculés en Belgique et utilisés lors des attaques[221]. Brahim Abdeslam venait de louer un appartement à Bobigny du 10 au 17 novembre[222].
  • Salah Abdeslam, frère du précédent, né le à Bruxelles en Belgique et de nationalité française, en fuite, fait l'objet d’un mandat d'arrêt international ainsi que d'un appel à témoins lancé sur Twitter et est activement recherché par la police française[223] qui appelle également à ne pas intervenir soi-même, l'individu pouvant être dangereux, et à la contacter et donner l'alerte par téléphone[224]. Il est arrêté en février 2015 aux Pays-Bas en compagnie d'un de ses frères lors d'un contrôle routier pour possession de cannabis[225]. Il serait le loueur de la Polo noire qui a permis de déposer les terroristes devant le Bataclan. Il aurait loué deux chambres d'hôtel à Alfortville et y serait arrivé avec ses complices deux jours avant les attentats[226]. Des contrôles policiers routiers ont permis de constater que Salah Abdeslam est retourné en Belgique dans une Golf durant la matinée du 14 novembre 2015 en compagnie d'autres personnes, dont deux (Hamza Attou et Mohamed Amri[227]) ont été interpellées par la suite en Belgique. Salah Abdeslam est considéré comme le « huitième » terroriste évoqué dans la revendication de l’État islamique.
  • Un troisième homme semble avoir été présent dans la Seat noire qui a circulé entre les différents lieux des fusillades. Son identité est pour l'instant inconnue[228].

Complices

  • Ali R., interpellé le 5 novembre 2015 en Bavière par la police allemande en possession de nombreuses armes de guerre (kalachnikovs, revolvers, explosifs et détonateur) lors d'un contrôle de routine réalisé sur l'autoroute A9, serait lié aux attentats d'après l'AFP[229]. Il s'agirait d'un Allemand de 31 ans originaire du Monténégro qui se serait rendu en Syrie fin 2014. Son implication dans les attentats de Paris n'est à ce jour pas établie.
  • Hamza Attou et Mohamed Amri, deux individus qui ont permis à Salah Abdeslam de fuir la France après la commission des attentats ont été interpellés par la police belge. Ils ont été inculpés par la justice belge pour « attentat terroriste » et « participation aux activités d'un groupe terroriste », puis placés en détention provisoire après leur garde à vue.

Donneurs d'ordres

  • Abdelhamid Abaaoud, dit Abou Omar Al-Baljiki, djihadiste belge d'origine marocaine de 28 ans, originaire de Molenbeek-Saint-Jean, est soupçonné d'avoir participé à l'organisation des attentats de Paris. Proche de Salah Abdeslam, actuellement en fuite, et de Mehdi Nemmouche, tueur du musée juif de Bruxelles, il serait aussi impliqué dans d'autres attentats dont l'attentat contre Charlie Hebdo et l'attaque du train Thalys[230],[231]. Il est visé par l'opération policière du 18 novembre 2015[232]. Il est retrouvé mort dans l'appartement de Saint-Denis après l'intervention du RAID[233],[234]. L'annonce de sa mort par le parquet de Paris est faite après l'examen des traces papillaires.
  • La voix du djihadiste français Fabien Clain a « très probablement » été identifiée comme celle qui a revendiqué les attentats dans une vidéo au nom de Daesh[235]. Possible commanditaire de l'attentat raté attribué à Sid Ahmed Ghlam contre une église de Villejuif en avril 2015, ce Toulousain d’origine réunionnaise dit Omar apparaît dès 2001 avec son frère cadet Jean-Michel dans les rapports de surveillance des renseignements généraux de Toulouse. En contact avec Mohammed Merah, il est appréhendé alors qu'il monte une filière vers l'Irak et il écope, en 2009, d’une peine de cinq ans de prison[236].

Répercussions

Mesures décidées au niveau national

Plan Vigipirate

Le plan Vigipirate est destiné à signifier la vigilance de la Nation face à la menace terroriste et, en cas de nécessité, la mise en alerte du pays dans une situation de menace avérée ou d’attentat réalisé. Composé à partir de 2003 de quatre niveaux d'alerte répertoriés par couleur (jaune, orange, rouge et écarlate), le dispositif, qui se trouvait continuellement en alerte rouge depuis les attentats de Londres en 2005, est refondu en 2014. Il ne comporte désormais plus que deux niveaux : « vigilance » et « alerte attentat »[237],[238].

Le niveau du dispositif est relevé de « vigilance » à son niveau maximum, « alerte attentat », pour toute l'Île-de-France le après l'attentat contre Charlie Hebdo[239]. Le reste de la France reste au niveau vigilance, mais suite à l'attentat de Saint-Quentin-Fallavier du 26 juin 2015 perpétré par Yassin Salhi le 26 juin 2015 et aux explosions survenues en juillet 2015 sur le complexe pétrochimique de l'étang de Berre[240], tous les sites industriels sensibles sont montés au niveau vigilance renforcée[241]. En septembre 2015 ce niveau de vigilance renforcée est étendu à l'ensemble des lieux publics et aux transports sur le territoire national[242].

À la suite des attentats du 13 novembre 2015, les niveaux Vigipirate restent inchangés : alerte attentat en Île-de-France et vigilance renforcée sur le reste du territoire, mais de nouvelles instructions sont données. Le dispositif est durci particulièrement en ce qui concerne les rassemblements de masse, le contrôle d'accès des personnes, véhicules et objets entrants dans les bâtiments recevant du public. La surveillance renforcée des sites industriels est également rappelée[243].

Dans ce cadre, la préfecture de police de Paris a lancé une alerte demandant aux habitants de « ne pas sortir », de renforcer la sécurité aux abords des établissements recevant du public et d’interrompre tout événement et manifestation en cours[244]. La Préfecture a mis en place un numéro gratuit pour que les citoyens puissent transmettre toute information[61]. Les stations de métro proches ont été fermées sur ordre de la préfecture de police. L'académie de Paris indique que les établissements scolaires et universitaires sont également fermés le samedi 14 novembre. La mairie de Paris annonce que tous les lieux publics de la ville (mairies comprises) restent fermés le . Seuls les services de l'état civil sont ouverts. Les manifestations sont aussi suspendues[244]. En outre, dans la nuit du 14 au , les éclairages de la tour Eiffel s'éteignent, en signe de deuil[245]. Toutes les compétitions sportives d'Île-de-France du week-end du 14-15 septembre sont suspendues[246].

La nuit du lundi , à l'instar de certains monuments étrangers, d'éminents monuments français, tels que la tour Eiffel, la grande roue de la place de la Concorde, le Stade Vélodrome, la Tour Montparnasse, le terminal 1 de l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, la tour TF1 ou encore le château du parc Disneyland s'illuminent à leur tour aux couleurs du drapeau français[247].

Secours aux victimes

Aux alentours de 23 h 30, le président de la République François Hollande décrète le déclenchement du plan rouge alpha pour faire face aux fusillades[248]. Il déclare que les attaques constituent un acte de guerre organisé de l'étranger par « l'armée terroriste » de l'organisation État islamique, « Daech »[249] avec une aide interne[250].

État d'urgence

À minuit, François Hollande réunit le conseil des ministres et décrète l'état d'urgence sur tout le territoire métropolitain[251]. C'est la première fois depuis la période de la Guerre d'Algérie, au début des années 1960, que l'état d'urgence est déclenché sur toute la France métropolitaine, le décret pris à l’occasion des émeutes de 2005 dans les banlieues s'étant essentiellement limité à l'Île-de-France[252]. Trois jours plus tard, le périmètre est étendu aux départements d'outre-mer[253]. Les rassemblements spontanés se déroulant en Île de France le dimanche 15 novembre 2015 malgré les interdictions inhérentes à cet état d'urgence montrent les difficultés de son application. Déjà prévu du 13 novembre au 13 décembre, dès avant les attentats, en raison de la tenue de la COP 21, le rétablissement des contrôles aux frontières est confirmé[254]. Le 14 novembre, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius annonce le maintien de la COP21 : « c'est une action absolument indispensable contre le dérèglement climatique[255]. ».

Le plan blanc est déclenché, des renforts de 1 500 militaires sont mobilisés, les établissements scolaires publics, d'enseignement primaire, secondaire et supérieur d'Île-de-France, sont fermés jusqu'à nouvel ordre[256]. Tous les voyages scolaires prévus pour le week-end sont annulés[257]. François Hollande annule son déplacement au G20 dimanche et lundi en Turquie où il sera représenté par le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et le ministre des Finances Michel Sapin[258].

Congrès du parlement du 16 novembre 2015

Présent au Stade de France durant les attaques, le président François Hollande convoque le Congrès.

Le lendemain des attaques, le président de la République dénonce « un acte de guerre préparé, organisé, planifié de l'extérieur et avec des complicités intérieures, que l'enquête permettra d'établir »[249] et annonce qu'il parlera devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles le 16 novembre 2015[259], conformément aux dispositions de l'article 18 de la Constitution française de 1958. Le président annonce lors de cette allocution une série de mesures[260].

Sur le plan législatif et constitutionnel, l'annonce phare est la révision de la Constitution qui ne prévoit que deux situations exceptionnelles d'exercice du pouvoir définies par l'article 16 en cas de péril imminent, d’insurrection armée ou d’attaque étrangère et l'article 36 en cas d'état de siège. L'idée est d'instituer un état intermédiaire permettant « la prise de mesures exceptionnelles pour une certaine durée sans recourir à l’état d’urgence et sans compromettre l’exercice des libertés publiques »[260].

Sur le plan de la sécurité intérieure, l'état d'urgence, entré en vigueur samedi à minuit et ne pouvant être prolongé au-delà de 12 jours que par la Loi, est prolongé pour une durée de trois mois[261]. Un renfort des forces de l'ordre et judiciaires est annoncé : 5 000 emplois supplémentaires seraient créés dans la police et la gendarmerie, 2 500 dans la justice et 1 000 dans les douanes. Par ailleurs, la réduction des effectifs militaires est suspendue jusqu’en 2019. Le Président justifie cette dépense supplémentaire en précisant que « le pacte de sécurité l'emporte sur le pacte de stabilité » budgétaire européen[260]. Les conditions d'exercice de la légitime défense des policiers seraient revues[262]. Une garde nationale de réservistes pourrait être créée[260].

Des mesures plus strictes concernant les Français partis faire le Djihad sont annoncées : les binationaux même nés en France convaincus de terrorisme pourraient être déchus de leur nationalité. De source gouvernementale et hors annonces directes du Président, un « visa de retour » serait en outre créé pour les Français ou résidents en France qui seraient « impliqués dans des activités terroristes à l’étranger ». 966 Français seraient allés en Syrie et en Irak, 588 d’entre eux y seraient toujours et 247 auraient quitté les lieux[261].

Sur le plan international, le Président appelle à une « grande coalition » internationale pour « détruire » l’État islamique et dans ce cadre, il souhaite une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies pour qu'une résolution contre le terrorisme soit adoptée. De même il en appelle à une solidarité européenne contre le terrorisme et en particulier que l’Europe retrouve le contrôle de ses frontières extérieures[261].

Poursuite de l'offensive contre l'État islamique

Dans la soirée du 15 novembre, dix chasseurs de l'armée de l'air française larguent vingt bombes sur des cibles de la ville syrienne de Racca, capitale officieuse de l'organisation État islamique[263],[264]. Le 17 novembre 2015, la France bombarde Racca avec la Russie[265], après que Vladimir Poutine a officiellement reconnu que le crash du Vol 9268 Metrojet a été causé par un attentat[266]. En décembre, le France compte déployer le porte-avions Charles de Gaulle avec vingt-quatre appareils à bord afin de tripler sa capacité de frappes tout en excluant l'intervention de son armée de terre en Syrie[267].

Réactions internationales

Après ces attentats, plusieurs pays ont affiché leur soutien à la France en éclairant divers monuments avec les couleurs du drapeau français :

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Réactions gouvernementales

Réactions des autorités religieuses

La foule sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame pendant la messe du 15 novembre.

Après avoir présenté ses condoléances à Mgr André Vingt-Trois, le pape François prend directement la parole sur Tv2000 (it) afin de condamner ces attentats que « rien ne peut justifier », ni religieusement, ni humainement. Il ajoute : « Je suis proche de tous ceux qui souffrent et de toute la France, que j'aime tant. »[343]

Le lendemain, dimanche 15 novembre, lors de son Angélus, il exprime « sa souffrance » et ses condoléances « au président de la République française et à tous les citoyens ». Il ajoute : « nous nous demandons comment le cœur de l’homme peut concevoir et réaliser ces horribles événements. […] on ne peut que condamner cet affront inqualifiable à la dignité de la personne humaine. Et utiliser le nom de Dieu pour justifier ce chemin, ces choix, c’est un blasphème. [...] Confions à la miséricorde de Dieu les victimes sans défense de cette tragédie. Que la Vierge Marie, la mère de miséricorde, suscite dans les cœurs de tous des pensées de sagesse et des intentions de paix. Nous lui demandons de protéger et de veiller sur la chère nation française, fille aînée de l’Église, sur l’Europe et sur le monde tout entier »[344].

Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, pendant son allocution durant la cérémonie d'hommage aux victimes du 13 novembre 2015 à la synagogue de la Victoire

Le cardinal André Vingt-Trois prie et invite les catholiques de Paris à prier. Il appelle les paroisses parisiennes à se conformer aux mesures édictées par les autorités et demande de faire de ces journées « des journées de deuil et de prière »[345]. Le 15 novembre à 18 h 30, il célébre une messe à Notre-Dame « à l’intention des victimes, de leurs proches et à l'intention du pays » ; le glas de la cathédrale sonne également[346].

Le Conseil français du culte musulman condamne les attentats : « devant la gravité de la situation, le CFCM appelle la nation toute entière à l'unité et à la solidarité »[347]. Des associations locales condamnent également ces attentats, telle l'association des Musulmans d'Aulnay-sous-Bois : « Les musulmans d’Aulnay se joignent aux musulmans de France et à tous les français dans leurs pensées et leur soutien aux familles des victimes et prient pour la paix et la sécurité de notre pays et de nos concitoyens[348]. ». À Marseille, un collectif de onze mosquées publie une déclaration dans laquelle ils affirment que « L'épreuve qui vient, encore, de frapper la France nous incite à nous tenir aux côtés de l'État dans sa lutte contre les extrémismes et le terrorisme international. » et appellent « l'ensemble des Français à ne pas se laisser tenter par le cycle infernal des amalgames et des représailles, qui serait la meilleure façon de cautionner les actions criminelles des assassins parisiens »[349].

Le grand rabbin de France indique dans un communiqué : « Le grand rabbin de France, Haïm Korsia, le président du Consistoire, Joël Mergui, le grand rabbin de Paris, Michel Gugenheim, organisent une cérémonie de recueillement et de prières à la Synagogue de la Victoire », à Paris, le dimanche 15 novembre 2015[350].

Quarante personnalités dont des responsables religieux (chrétiens, musulmans et juifs) et des responsables humanitaires publient la tribune « Nous sommes unis » : « Le but de la terreur, au-delà du chiffre macabre des victimes, est de provoquer la division d’une nation, d’une famille (...) Les terroristes nous ont adressé un message. Ils ont voulu mettre la France à genoux. Disons-leur à notre tour que nous sommes debout ! (...) Notre unité est notre bien le plus précieux[351]. »

Le Conseil supérieur des oulémas du Maroc a émis une fatwa condamnant les actes terroristes de Daesh. Celle-ci vient s'ajouter à un certain nombre de réactions et de mesures similaires prises à travers le monde par différentes autorités religieuses musulmanes[352]

Actes et violences racistes

Des actes isolés d'hostilité à la population musulmane sont rapportés. Une dizaine de croix et marques réalisées à la peinture rouge sang a été découverte à différents endroits de la mosquée Sahaba de Créteil le [353]. À Pontivy, un groupuscule indépendantiste et identitaire breton, Adsav, a rassemblé environ deux cents personnes. Le rassemblement a rapidement dégénéré et une personne d'origine maghrébine aurait été violemment agressée par six manifestants[354]. À Évreux, des inscriptions anti-musulmanes ont été constatées sur la façade et la porte de la mairie et dans d'autres endroits de la ville[355]. À Cambrai, un homme d'origine turque a été blessé par balle en raison de sa couleur de peau après avoir été la cible d'un groupe de trois personnes circulant à bord d'une voiture pavoisée d'un drapeau français. Le tireur s'est ensuite suicidé[356]. Le à Oloron-Sainte-Marie, la mosquée de la ville et une boucherie hallal ont été taguées avec des inscriptions racistes[357].

À Marseille, une jeune fille musulmane coiffée d'un hijab est agressée le 17 novembre à la sortie d'une bouche de métro par un inconnu qui l'assimile à une terroriste puis lui assène un coup de poing et la blesse légèrement au thorax avec un objet pouvant être un cutter, ce qui lui vaut un constat d'interruption temporaire de travail de deux jours[358]. Dans cette même ville, un professeur d'histoire de 57 ans qui portait une kippa est victime d'une violente agression par trois individus, dont l'un d'entre eux portait un t-shirt avec un sigle du groupe terroriste État islamique, dans le 13e arrondissement le lendemain à la sortie du centre communautaire juif Yavné. Il a reçu plusieurs coups de couteau, au bras et à la jambe. Un agresseur lui aurait montré une photo sur son téléphone portable du terroriste Mohammed Merah. Ces deux actes sont condamnés dans un communiqué du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve[359]. Le Président de la République s'exprime le 19 novembre et déclare solennellement « Nous devons être d’une terrible, impitoyable même, réaction parce que c’est l’ensemble de la communauté nationale qui est concernée[360]. »

Mobilisation sur les réseaux sociaux

De nombreux Parisiens s'organisent sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, pour proposer des hébergements aux personnes n'ayant pas d'endroit où rentrer, via le hashtag #PorteOuverte[268],[361], ou la version allemande #OffnenTüren, créée pour que les Allemands venus au stade de France puissent être hébergés.

Aux États-Unis, un hashtag similaire, #StrandedInUS, permet aux Parisiens retenus sur le sol américain d'être hébergés[362].

Les internautes se sont également servis des réseaux sociaux dans la nuit avec le hashtag #RechercheParis pour rechercher des personnes disparues s'étant trouvées sur les lieux des drames[363]. Le mot clé #rechercheParis devient samedi , le troisième mot clé le plus utilisé en France[364].

Le 14 novembre 2015, Facebook déclenche son « contrôle d’absence de danger » (Safety Check)[365]. Ce service permet à chaque utilisateur géolocalisé dans les zones dangereuses de signaler à ses amis qu’il est en sécurité. Le réseau social a également mis en place ce même jour un outil de personnalisation de la photo de profil appliquant un filtre du drapeau français sur celle-ci, permettant de « montrer [son] soutien à la France et aux Parisiens »[366], fonctionnalité déjà expérimentée au moment de l'adoption du mariage homosexuel aux États-Unis avec le drapeau arc-en-ciel. Le neuroscientifique Romain Ligneul souligne que celle-ci permet à Facebook comme à un tiers d'obtenir des données déterminantes sur ses utilisateurs, les photos de profils étant publiques. Il observe également que cette proposition « contribue en quelque sorte à fixer [la] signification » du drapeau français, à renforcer sa diffusion et donc à favoriser son acceptation[367].

Le mot clé #PrayForParis devance le #JeSuisCharlie, avec 6,7 millions de tweets avec ce hashtag en dix heures contre 6,63 en cinq jours. Par ailleurs, d'autres mots clés tels que #1bougiepourParis ou #1candleforParis sont lancés, invitant les internautes, comme lors de la tuerie de Charlie hebdo, à allumer une bougie sur leur fenêtre en hommage aux victimes. Les internautes se sont également mobilisés pour rendre hommage au gérant du compte Twitter de supporteurs français du club Everton décédé durant les attaques : le mot clé #Tribute4FrenchToffees, demandant au club anglais d'organiser un hommage durant le prochain match, a réuni plus de trente mille messages en quelques heures dont certaines célébrités, clubs et joueurs de football[368],[369],[370].

Certains sites, comme Google France, YouTube, Microsoft France, Amazon.com, Apple ou même YouPorn s'ornent d'un drapeau français ou d'un nœud noir[371].

Le lendemain des attentats, le collectif informel de hackeurs Anonymous a annoncé par le biais de sa chaine YouTube qu’il comptait s’attaquer à l’État islamique[372],[373]. Quelques heures après environ cinq mille cinq cents comptes Twitter de propagande liés à l'État islamique sur Twitter ont été désactivés, assure le groupe[374].

Conséquences sociales et économiques

Perturbation des transports internationaux

La compagnie American Airlines a annulé un vol vers Paris le tout en assurant maintenir ses vols[380]. D'autres transporteurs, dont Air Canada et Air Transat, ont retardé de plusieurs heures leurs vols prévus le 13 novembre au départ de Montréal en direction de l'aéroport Charles-de-Gaulle[381].

Tourisme

Le tourisme et l’hôtellerie sont éprouvés par les attentats à la suite des annulations de salons et de séjours par des touristes[382]. Ainsi, selon Le Figaro, l'hôtellerie de luxe enregistre entre 40 et 50 % d'annulations entre les attentats et le 17 novembre 2015[383]. À Lyon, la Fête des Lumières est annulée, pour être un hommage aux victimes des attentats[384].

Société

Les terroristes ont frappé des citoyens au hasard et non une « cible politique ». Quelques citoyens ont ainsi un peu limité leurs déplacements[385]. Plusieurs fausses alertes ou suspicions liées à des colis suspects perturbent légèrement les transports[386].

Sport

Toutes les compétitions sportives du week-end sont annulées. C'est le cas du Trophée Éric Bompard organisé à Bordeaux.

Hommages aux victimes

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Mémorial de fortune.

Des messages en chaîne sur les réseaux sociaux et des SMS invitent à allumer des bougies aux fenêtres dans la soirée du samedi 14 novembre[387],[388].

Manifestations artistiques

Le groupe de rock U2 présent à Paris où il devait donner un concert, qu'il a annulé, s'est rendu au Bataclan pour y déposer des fleurs[389].

En concert dans le cadre de son Rebel Heart Tour à Stockholm (Suède) le 14 novembre, Madonna demande une minute de silence au public puis interprète une version acoustique de sa chanson Like a Prayer (1989) qu'elle dédie aux victimes des attentats et à leurs familles[390]. Plus tard lors du concert, elle chante en solo et en larmes la chanson d'Édith Piaf, La Vie en rose[391].

Le groupe de punk rock français Bérurier noir a mis en ligne le 14 novembre, une chanson nommée Mourir à Paris, écrite après les attentats contre Charlie Hebdo, mais que le groupe a décidé de diffuser en hommage aux victimes[392].

Johnny Hallyday en concert au Zénith de Strasbourg le 14 novembre dédie la représentation aux victimes des attentats ainsi qu'à leur famille et à leurs proches, avant d'observer avec le public une minute de silence[393].

L'Opéra de Sydney (Australie) illuminé aux couleurs tricolores.

Les opéras, salles de concert et orchestres du monde entier ont rendu hommage aux victimes et exprimé leur solidarité avec la France. Ainsi, l'orchestre et le chœur du Metropolitan Opera de New York ont interprété La Marseillaise sous la direction de Plácido Domingo, en préambule à la représentation de la Tosca de Giacomo Puccini le 14 novembre en matinée. La brochure du programme avait été complétée avec un feuillet donnant les paroles de l'hymne national et mentionnant la solidarité du « Met » avec les citoyens français[394],[395]. Le chef québécois Yannick Nézet-Séguin à la tête de l'Orchestre de Philadelphie a ouvert les deux concerts des 14 et 15 novembre au Kimmel Center for the Performing Arts avec la Marseillaise apportant un message d'espoir et d'unité à son public[396],[397]. L'hymne national français a également été joué par les orchestres du Centre national des Arts d'Ottawa, de l'English National Opera et de l'Opéra lyrique de Chicago. Une allocution a été prononcée par Simon Rattle en concert avec l'Orchestre philharmonique de Berlin, tout comme avant le concert de l'Orchestre symphonique de Houston. D'autres orchestres comme le Deutsches Symphonie-Orchester Berlin, l'Orchestre symphonique d'Atlanta, le National Symphony Orchestra ou l'orchestre de l'Opéra de Leipzig ont dédié leurs concerts aux victimes. Ailleurs, c'est une minute de silence qui a été respectée comme au Royal Opera House de Londres, à l'Opéra d'État de Berlin, à l'Opéra de Rome, à Bruxelles avant le concert de l'Orchestre de Paris et à Vaduz avant celui de l'Orchestre national de Belgique en tournée. Enfin, l'Opéra de Sydney et la scène de l'Opéra de São Paulo ont été illuminés aux couleurs bleu blanc rouge[398].

Manifestations sportives

De très nombreux sportifs de différentes nationalités et de différentes disciplines rendent hommage aux victimes des attentats[399],[400]. Ainsi au Centre Bell de Montréal lors d'un match de hockey sur glace opposant le 14 novembre les Canadiens de Montréal à l'Avalanche du Colorado, la salle est illuminée avec des projecteurs tricolores et les spectateurs chantent l'hymne national français[401]

Le 14 novembre, la NBA a rendu hommage aux victimes des attentats de Paris en observant une minute de silence et en jouant La Marseillaise avant les rencontres programmées[402]. La Fédération française de basket-ball a annulée toutes les rencontres du week-end dans tout le pays[403].

En football, les supporters marseillais, pourtant premiers rivaux de Parisiens du Paris Saint-Germain ont déployé sur un pont de Marseille où s'affichait une banderole « Nous sommes Paris »[404]. Adversaires de l'équipe de France quelques jours après leur match au Stade de France, l'équipe anglaise participe à la minute de silence tenue le 16 novembre à midi avant d'entonner La Marseillaise[405].

Rassemblements

Rassemblement devant Le Carillon à Paris.
Place du Martroi à Orléans.
Devant la National Gallery à Londres.

Plusieurs rassemblements spontanés ont eu lieu en France et dans d'autres pays le samedi 14 novembre et le dimanche 15 novembre[406],[407].

En France

14 novembre

Plusieurs rassemblements spontanés se sont tenus malgré l'interdiction décrétée en Île-de-France. D'autres ont été interdits, comme à Tours[428] et en Corse[429].

15 novembre
16 novembre
17 novembre

Hors de France

Ambassade de France à Moscou, 15 novembre 2015.

Deuil

François Hollande décrète un deuil national de trois jours (15, 16 et 17 novembre 2015)[449].

Deux autres pays décrètent un deuil national pour la journée du 16 novembre : le Bénin et la Hongrie[450].

L'Union européenne appelle tous les Européens à observer une minute de silence le à 12 heures[451].

Entre-temps, une minute de silence est observée lors du deuxième débat pour l'élection présidentielle de 2016 du Parti démocrate aux États-Unis[452] et à une réunion du G20 le [453].

Une messe a lieu « en hommage aux victimes des attentats et pour la France » à la cathédrale Notre-Dame de Paris le à 18 h 30 célébrée par le cardinal Vingt-Trois[454] en présence des autorités : Gérard Larcher, président du Sénat, Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, Anne Hidalgo, maire de Paris, Jane D. Hartley, ambassadrice des États-Unis, ainsi que Valéry Giscard d'Estaing et son épouse, Alain Juppé et son épouse, François Fillon et son épouse, et d'autres personnalités. Le glas a sonné pendant un quart d'heure avant la cérémonie[455].

La minute de silence le est respectée dans toute la France, les administrations, les mairies, les établissements d'enseignement, les entreprises et les commerces. Toutes les chaînes de Radio France respectent aussi cette minute de silence avant de diffuser la marche funèbre de la symphonie no 3 de Beethoven. Le président de la République se rend avec les membres du gouvernement dans la grande cour de la Sorbonne pour se recueillir à cet instant[456].

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