Tours

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 20 décembre 2006 à 13:49 et modifiée en dernier par Shaihulud (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Modèle:Géo/Fr-Commune Tours est une ville du centre-ouest de la France, préfecture et plus grande ville de la région Centre et du département d'Indre-et-Loire (37).

Ses habitants sont appelés les Tourangeaux et les Tourangelles, gentilé désignant également les habitants de la Touraine. La région est souvent appelée "Le jardin de la France". C'est la préfecture d'Indre-et-Loire. Elle est également classée Ville d'Art et d'Histoire, et est au centre d'une agglomération de plus de 300.000 habitants.

Géographie

Topographie de Tours

La ville est située sur le bras de terre séparant la Loire et le Cher, juste en amont du confluent de ces deux cours d'eau, à un endroit où leur passage est relativement aisé. Elle s'étale au nord sur le plateau de Saint-Symphorien (où se trouve le point le plus haut de la ville), et au sud sur le plateau de Grandmont.

L'habitat ancien est regroupé en deux noyaux : l'un autour de la Cathédrale Saint-Gatien, l'autre autour de la Place Plumereau. L'habitat ancien situé entre ces deux zones a été dévasté durant la Seconde Guerre Mondiale, et les immeubles reconstruits ne présentent aucun intérêt.

La ville est située à un important carrefour entre les voies de communication vers l'Espagne et celles desservant l'ouest de la France et la péninsule bretonne.

Histoire

Cathédrale de Tours
Cathédrale de Tours

Dès l'époque gauloise, la ville fut importante en tant que lieu de passage de la Loire. Placée sous l'autorité romaine, au Ier siècle après JC, la ville se nommait Caesarodunum (mont Cesar), le nom évolua au IVe siècle en s'associant celui de la peuplade des Gaulois présents sur le site, les Turones, pour s'appeler Civitas Turonorum puis Tours. C'est de cette époque que date l'amphithéâtre de Tours. Une des figures marquantes de l'histoire de la ville fut saint Martin, qui partagea son manteau avec un démuni à Amiens. Cette histoire et l'importance de Saint-Martin dans la région firent de Tours une ville de pèlerinage au Moyen Âge, et notamment une étape vers Saint-Jacques de Compostelle. Au VIe siècle, Grégoire de Tours, auteur des Dix Livres d'Histoire, marque la ville de son empreinte. Tours devint la capitale du comté de Tours ou Touraine. Capitale de la France à l'époque de Louis XI qui s'était installé au château des Montils (actuel château du Plessis à La Riche, banlieue ouest de Tours), Tours et la Touraine restèrent jusqu'au XVIe siècle un séjour continuel des rois et de la cour. La Renaissance a offert à Tours et à la Touraine maints hôtels particuliers et châteaux, réunis pour partie sous l'appellation générique de châteaux de la Loire. C'est à l'époque de louis XI que l'industrie de la soie, qui survit difficilement aujourd'hui, y fut introduite.

Le retour permanent de la cour vers Paris puis Versailles marque le début d'un déclin lent mais permanent.

C'est l'arrivée du chemin de fer au XIXe siècle qui sauva la ville en en faisant un carrefour important (gare de Saint-Pierre-des-Corps). A cette époque, Tours grandit vers le sud (quartier des Prébendes). Cette position dès lors privilégiée sonna le renouveau de la cité qui devint durant tout le XXe siècle une agglomération démographiquement dynamique et économiquement tournée vers le tertiaire.

En 1920, la ville accueillit le congrès de Tours qui vit la constitution du parti communiste français et accueillit de manière éphémère le gouvernement de la France libre en 1940. Une grande partie du centre de la ville fut totalement détruite lors d'un gigantesque incendie du 20 au 22 juin, incendie causé par des obus incendiaires allemands. Le pont Wilson, qui approvisionnait la ville en eau, avait été dynamité pour freiner l'avancée de la Wehrmacht. Ne pouvant éteindre le brasier, les habitants ne purent que fuir. D'autres bombardements frappèrent durement le quartier de la gare en 1944, faisant plusieurs centaines de morts.

La reconstruction de la ville fut malheureuse. Détruite en 1940 et non en 1944 comme de nombreuses autres villes martyres, Tours avait déjà connu quatre ans de baraquements et de casemates lorsque la guerre cessa. Reconstruire était urgent. Un plan à l'américaine de vingt ilots fut donc dressé, et on parla un temps de détruire la partie sud de la rue Nationale pour la mettre en conformité avec la nouvelle. Les chefs-d'œuvre architecturaux des XVI, XVII et XVIIIème siècle furent presque tous perdus, de même que l'entrée monumentale de la ville.

L'histoire récente de Tours est marquée par la personnalité de Jean Royer, son maire durant trente-six ans qui contribua à sauver le Vieux-Tours de la démolition totale et en fit l'un des premiers « secteurs sauvegardés », exemple de restauration qui inspira la loi Malraux de préservation des centres anciens. Jean Royer étendit également la ville vers le sud dans les années 1970 en rectifiant le cours du Cher pour bâtir les quartiers des Rives du Cher et des Fontaines, alors plus grand chantier urbain d'Europe. En 1970 est fondée l'Université François-Rabelais, dont le centre de gravité est installé en bord de Loire en plein centre-ville, et non comme c'était alors la mode dans un campus en banlieue. Son mandat de 36 ans connut cependant des erreurs, tels que le passage en viaduc à 1500 mètres de la cathédrale de l'autoroute A10, ou la construction du faramineux centre de congrès Vinci de Jean Nouvel, qui endetta durablement la commune.

Jean Germain fit de la réduction de la dette lors de son accession à la mairie en 1995 une priorité. Dix ans après, sa gestion est considérée comme exemplaire, la situation financière de la ville étant revenue à un niveau stable. Le chantier du tramway, maintes fois annoncé par Germain lui même, s'enlise cependant faute de fonds et de motivation des élus.

Voir aussi : Liste des comtes de Tours - Liste des évêques de Tours

Héraldique

Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Tours :

« De sable, à trois tours couvertes d'argent ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. »

On en connaît une version alternative :

« De sable à trois tours d'argent, 2 et 1, ouvertes et maçonnées de sable, pavillonnées et girouettées de gueules ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. »

Le logo moderne représente une tour grise à trois créneaux de laquelle s'élance un arc-en-ciel. Le nom en lui même de Tours n'a aucun rapport avec une tour, mais le symbole est utilisé par homophonie.

Edifices importants

Plan de la cathédrale

Tours est classée ville d'art et d'histoire.

Tourangeaux célèbres

Tours a été la terre d'accueil ou de naissance de nombreuses personnalités célèbres, telles que François Rabelais, Honoré de Balzac, Saint Martin, Alfred Velpeau, Francis Poulenc ou dans un registre plus récent la chanteuse Nadiya ou le comédien et acteur Jacques Villeret.

Administration

Liste des maires de Tours depuis le début du XXe siècle :

Liste des maires successifs
Période Identité
1995- Jean Germain
1959-1995 Jean Royer
1947-1959 Marcel Tribut
1944-1947 Jean Meunier
1942-1944 René Guerrier
1925-1942 Ferdinand Morin
1919-1925 Camille Chautemps
1912-1919 Albert Letellier
1899-1912 Eugène Pic Paris
Les données antérieures ne sont pas encore connues

En 1964, Tours a absorbé une partie de ses banlieues : les communes de Sainte-Radegonde-en-Touraine et Saint-Symphorien lui furent rattachées, de même qu'une petite partie de la commune de Joué-lès-Tours.

Tours est le centre de la Communauté d'agglomération Tours Plus qui regroupe 14 communes et 275 000 habitants.

Selon l'INSEE, Tours est de fait le pôle principal d'une aire urbaine comprenant 45 communes et regroupant 425 000 habitants. Néanmoins, la plupart des communes de la seconde couronne tourangelle ont préféré se fédérer autour de 4 communautés de communes distinctes.

Tours est divisée en sept cantons :

Économie

La ville dispose de 14 270 entreprises dans son agglomération (source Tour(s)plus).

Tours est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Touraine. Elle gère l’aéroport de Tours.

Le quotidien régional La Nouvelle République du Centre-Ouest a son siège à Tours et est diffusé sur 7 départements et est tiré à 290 000 exemplaires quotidiens.

Le premier employeur de l'agglomération et de la ville est le CHU qui emploie près de 3641 salariés (source : Basile, 2006).

De plus, l'implantation de la base aérienne BA 705 induit environ 8000 emplois directs et indirects dans tous le département. Plus exactement, elle emploie directement 1930 personnes sur son site tourangeau, 519 à Cinq-Mars-la-Pile (sources : Basile, 2006).

En 2002, s'est installée la 1re banque française entièrement virtuelle sans aucun guichet, "Zebank", créant ainsi environ 400 emplois. Elle est rapidement devenue la filiale de "Egg", une banque britannique, mais a rapidement été revendue car déficitaire. Cependant le groupe Auchan nouveau propriétaire a maintenu l'activité en changeant le nom "Oney".

C'est aussi le siège du 2e site de production français de Michelin, avec pour principale activité tout le secteur poids-lourd (1300 emplois). De plus, STMicroelectronics dispose d'un site de plus de 10 hectares à Tours-Nord avec 1700 employés.

L'agglomération dispose de 73 unités de recherche et 1500 chercheurs.

Le nouveau quartier des "2 lions", entièrement équipé en fibre optique, concentre les nouvelles implantations comme le centre d'appel de Bouygues Telecom, le siège régional de la MAIF, un multiplex avec 12 salles, l'université de droit et d'économie, la section Polytechnique (Spécialités en Aménagement, Informatique et Productique). Mais aussi le prochain centre commercial prévu pour 2007, et naturellement le quartier est entièrement construit autour du mail, qui devrait voir passer le tramway à l'horizon 2011.

Enfin, la ville de Tours accueillera le 16ème magasin IKEA sur le site de Rochepinard, à côté du Parc des Expositions, du Stade de la vallée du Cher, et du centre commerciale régional "Les Atlantes". C'est 300 emplois que devrait créer l'enseigne suédoise. Ce projet renforce la nécessité d'une autoroute A110 puisque le trafic dans la traversée de Tours va encore croitre.

Vie culturelle

L'Opéra a son siège au « Grand théâtre » (dirigé par Jean-Yves Ossonce) tandis que le Centre dramatique régional a élu domicile au « nouvel Olympia ». L'orchestre symphonique de la région Centre est basé à Tours ; ses principaux membres sont issus du lycée musical Francis-Poulenc et du conservatoire national de région. Les Fêtes musicales de Touraine se déroulent dans le cadre de la grange de Meslay tandis que le Florilège vocal, festival de chant choral, investit salles de concerts et rues piétonnes.

Le Centre chorégraphique national est à l'initiative d'un festival de danse annuel.

Le centre international de congrès Vinci offre une salle de conventions et de spectacle de 2 500 places.

Depuis deux ans, suite à un vaste réaménagement et l'installation d'une grille technique, l'un des halls du Parc des Expositions de Rochepinard, le Grand Hall, est devenu, avec une capacité utile de 11 500 places, la deuxième plus grande salle de concerts de France juste derrière le Palais Omnisports de Paris-Bercy.

De nombreux musées sont offerts aux visiteurs : Beaux Arts (Palais des Archevêques), Compagnonnage (Dortoir des Moines de l'Abbaye St Julien), Centre de Création Contemporaine (CCC), Histoire Naturelle, Equipage militaires, Saint Martin, etc.

Dans le quartier de la cathédrale, les salles associatives des "Studio Cinémas" offrent une programmation variée, préférant la projection des films en version originale. L'association accueille également le CNP (cinéma national populaire). Il existe deux autres cinémas sur Tours, dont un en centre-ville et le second au quartier des Deux-Lions.

Enfin, de nombreux lieux de toute taille, du caveau des Trois Orfèvres au théâtre Léonard de Vinci / Petit Faucheux (scène nationale de jazz), du Bateau Ivre à l'auditorium Jean de Ockeghem (ancien Palais des Ducs de Touraine), complètent l'équipement de la ville. A noter également l'existence au niveau local de la radio "Radio Béton".

Et tous les ans à la fin mars, le Carnaval de Tours accueille plus de 10 000 personnes au long de son défilé.

La Société archéologique de Touraine, fondée en 1840, œuvre pour la promotion du patrimoine local et anime une bibliothèque et un musée dédiés à l'histoire de la Touraine.

Education

La ville compte six lycées publics (Paul-Louis Courier, Balzac, Descartes, Choiseul, Vaucanson, Grandmont).


  • Le lycée Balzac...
  • Le lycée Choiseul...
  • Le lycée Descartes...
  • Le lycée Grandmont, un des plus grands de France, est situé au sud du Cher.
  • Le lycée Paul-Louis Courier (du nom du célèbre pamphlétaire qui mourut à Veretz, non loin de là) est l'un des principaux lycées publics de l'agglomération tourangelle. Situé place Grégoire-de-Tours, face à l'abside de la Cathédrale Saint-Gatien, il dispose d'une vue spectaculaire sur cette dernière. Il accueille en moyenne 1300 élèves, offrant comme spécialités des filières STG (Sciences et Technologies de la Gestion), TMD (Techniques de la Musique et de la Danse, grâce au Conservatoire national de région situé à 300 mètres) et Anglais Européen outre les trois filières traditionnelles ES, L et S. Des post-Bac (BTS action commerciale) suivent également des cours dans l'établissement.
  • Le lycée Vaucanson...

On compte également une quinzaine de collèges et un maillage dense d'écoles primaires et maternelles.

Université

L'Université de Tours rassemble près de 25000 étudiants

L'école de journalisme de Tours (IUT), l'une des meilleures en France, est le fleuron de l'Université François Rabelais.

L'Université de Tours possède six Unités de Formation et de Recherche qui sont réparties sur la ville.

  • 1- UFR Arts et Sciences Humaines (site des Tanneurs)
  • 2- UFR Droit, Économie et Sciences sociales (Site Portalis)
  • 3- UFR Lettres et Langues (Site des Tanneurs)
  • 4- UFR Médecine (Site Tonnellé)
  • 5- UFR Pharmacie (Site de Grandmont)
  • 6- UFR Sciences et Techniques (Site de Grandmont)

A ces unités il faut ajouter

  • les IUT de Tours et Blois et leurs différentes formations (information et communication, génie biologique, carrières sociales, mesures physiques, gestion des entreprises et des administrations, génie électrique et informatique industrielle, contrôle et développement des matériaux...);
  • l'École d'Ingénieur Polytech'Tours et ses trois départements: Génie de l'Aménagement, Informatique, et Productique.

Voir aussi: Université François-Rabelais.

Sport

A l'heure actuelle, le principal club de sport de Tours est le Tours Volley-Ball, qui au terme de la saison 2004-2005 a remporté la coupe de France et la Ligue des Champions. Il évolue au Palais des Sports de Tours salle Grenon. Le TVB comptait se porter candidat pour l'année 2007 à l'organisation de la Ligue des Champions, le site choisi étant le Grand Hall de Tours, mais au vu des résultats du club et du peu d'appuis des institutions politiques locales, la candidature est avortée.

Le club de hockey sur glace de l'ASG Tours, champion de France en 1980 et triple vainqueur de la coupe de France, a connu un renouveau en atteignant la finale de la Ligue Magnus, mais malheureusement des problèmes financiers l'ont fait rétrograder en D2 pour la saison 2005-2006. Le club a toutefois remonté aussitôt d'une division en remportant son championnat en etant invaincu de la saison.

Le club de rugby Union Sportive de Tours (UST), âgé de plus de cent ans, est le premier club régional et va bientôt accueillir un centre Pôle Espoirs qui alimentera d'ici quelques années le championnat et les équipes de France. L'U S Tours a deux titres de champion de France en 1997 et en 2000. L'affluence lors des rencontres n'a rien a envier aux clubs du Sud-Ouest

Le Roller Hockey, nouvelle discipline très vite adoptée des Tourangeaux, est particulièrement développé, et son équipe est très souvent située dans les hauteurs du classement de Division 1. Plusieurs de ses joueurs ont joué en équipe de France.

Le Tours FC, après une période faste au tournant des années 1970-1980, avec quatre saisons dans l'élite et deux demi-finales de coupe de France (1982 et 1983), évolue en Ligue 2. Il est entrainé par Albert Falette.

Le basket, champion de France en 1976 et 1980, finaliste de la coupe des Coupes en 1976, a dû fusionner avec le club de Joué-lès-Tours afin de survivre. Le Tours Joué Basket désormais évolue en Nationale 2. Depuis cette saison, le PLLL Tours Basket évolue aussi en Nationale 2.

La "classique des feuilles mortes", la course cycliste Paris-Tours se déroule depuis 1896, ancrant la ville dans la tradition du vélo. Elle propose le plus long sprint du Monde sur les 2,5 km de l'avenue de Grammont

Le club de natation de Tours (Enfants Neptune de Tours) est l'un des meilleurs clubs de natation de France avec de nombreux internationaux. La ville organise les Championnats de France 2006 durant lesquels Laure Manaudou a battu un record du monde dans la piscine G.Bozon.

En 1980, Tours a été classée par le journal L'Equipe « ville la plus sportive de France »

Voies de communication

Tours dispose d'une situation géographique privilégiée.

Bien que les noms de rues et quartiers fassent référence à une batellerie active, la Loire n'est plus aujourd'hui navigable.

Presqu'encerclée par le périphérique tourangeau qui sera achevé dans les 15 années à venir, Tours se situe au centre d'une étoile autoroutière à 5 branches. L'A10 reliant Paris à Bordeaux frôle la ville depuis 30 ans, l'A28 Rouen-Tours et l'A85 Angers-Vierzon (ouverture complète prévue en avril 2008). De nombreuses liaisons transversales d'intérêt national complètent ce maillage (N10, N76, N138, etc.). Le contournement de Tours par un tronçon autoroutier (A10 Bis ou A110) est également étudié.

Tours a toujours été bien située dans le réseau ferroviaire français. Si aujourd'hui quelques lignes d'intérêt local ont été fermées, le TGV a, depuis 1990, renforcé la position de la ville qui est à 55 minutes de la capitale. Toutes les régions de France (l'Est le sera à l'ouverture du TGV Est en juin 2007) sont accessibles directement depuis Tours par le train, la plupart par le TGV. Tours dispose de deux gares importantes, Tours et Saint-Pierre-des-Corps, cette dernière étant par ailleurs un des principaux centre de triages et de maintenance ferroviaire de France.

Siège d'une compagnie aérienne autrefois prospère (la TAT), Tours n'a jamais été une place aéroportuaire de première importance puisque de toute son histoire, les 20 000 passagers annuels n'avaient jamais été dépassés. Les mouvements d'avions sont néanmoins très importants, car la base aérienne 705 est installée sur l'aéroport. Elle y fait vivre l'école de chasse de l'Armée de l'air qui s'entraîne sur Alpha Jet). Depuis 2001 pourtant, plusieurs liaisons régulières vers Lyon, Londres et la Corse et de nombreux « vols vacances » ont propulsé l'aéroport international Tours-Val de Loire parmi les « grands » puisque selon toute vraisemblance le seuil des 100 000 passagers devrait être atteint en 2006.

La métropole Tourangelle est desservie par le réseau de bus Fil Bleu (30 lignes, 230 bus) qui fonctionne 7 jours sur 7 de 05h30 à 1h30 du matin (service allégé le soir et le dimanche).

Un projet de tramway est en cours d'étude. Une première ligne relierait le quartier de l'Europe à Joué-lès-Tours via le pont Wilson, la place de la Gare et le quartier des 2 Lions (l'ancien pont ferroviaire de Vendée serait reconstruit). Une seconde ligne est envisagée à plus long terme entre la place Jean-Jaurès et la gare TGV de Saint-Pierre-des-Corps. Le mode n'est pas encore décidé, la municipalité étant déterminé à ce qu'aucun fil n'obstrue le centre-ville. Le système d'APS (Alimentation par le Sol) de Bordeaux, devrait être retenu sur la totalité et/ou une grande partie du parcours si celui-ci montre sa fiabilité à long terme. En effet l'un des principales problèmes du tracé est le pont Wilson classé au patrimoine national qui enjambe la Loire classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, ce qui empêche toute alimentation par catenaire. Selon toute vraisemblance le premier tronçon de la ligne ne sera pas mis en service avant 2012. Notons que Tours a été, au début du 20ème siècle, une des premières villes à équiper son tramway d'une alimentation par le sol via un troisième rail. Mais le système était rudimentaire et dangereux. Il est donc tombé aux oubliettes.

Tours est reliée au reste du département grâce au réseau d'autocars Touraine Fil Vert.

Médias

  • La Nouvelle République du Centre-Ouest est le quotidien local, il parait du lundi au samedi. Le siège est place de Verdun. Récemment un numéro dominical vient d'être lancé.
  • Le Canard du Coin est un bimestriel d'information locale, créé en novembre 2006.
  • TV Tours est la télévision locale de Tours (sur le canal Hertzien 30), ses studios sont installés place Verdun.
  • France Bleu Touraine basée place des Halles.
  • France 3 Tours implantée place des Halles, est le premier décrochage info crée par la chaîne en 1989 et de dimension local et non plus régionale. M6 lui emboita le pas pour le premier décrochage info local de la chaîne dans le courant de la même année, malheureusement l'expérience s'est terminée en 2001 pour M6, malgré un taux d'audience de 50 000 télespectateurs sur un bassin d'émission de 500 000 personnes.
  • Le Groupe NRJ à travers Chérie FM et sa radio jeune NRJ y dispose aussi de décrochaches locaux. Le matin avec "Good morning Tours" pour Cherie FM et le soir avec "Planète Tours" pour NRJ.

Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 est. 2006
107 544 128 120 140 686 132 209 129 509 132 820 137 046
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

A noter que la population de la ville fit un bond de 13 000 habitants en 1964 avec l'absorption des communes de Sainte-Radegonde-en-Touraine et Saint-Symphorien et d'une petite partie de Joué-lès-Tours

Jumelages

Tours est jumelée avec neuf villes étrangères :

  • Ségovie (Espagne - 56.000 habitants), depuis 1972.
  • Parme (Italie - 176.000 habitants), depuis 1976.
  • Luoyang (Chine - 100.000 habitants), depuis 1982.
  • Springfield (États-Unis d'Amérique, 151.000 habitants, depuis 1984.
  • Takamatsu (Japon - 426.000 habitants), depuis 1988.
  • Brasov (Roumanie - 329.000 habitants), depuis 1990.
  • Minneapolis (États-Unis d'Amérique, 373.000 habitants, depuis 1991.

Elle a également un accord de coopération :

Photographies de la ville

Voir aussi

Liens externes

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Tours.

Modèle:Communauté d'Agglomération Tour(s)Plus