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À domicile, l'Allemagne remporte son 3e titre de champion du monde en disposant en finale de la Pologne 29 à 24. Dans le match pour la troisième place, le Danemark s'est imposé 34 à 27 face à une équipe de France démobilisée à la suite de sa défaite après prolongations en demi-finale face aux Allemands dans un match où l'arbitrage a fait l'objet de nombreuses controverses.
Le pays hôte, l'Allemagne, et le tenant du titre, l'Espagne, sont qualifiés d'office.
Chaque continent, l'Océanie exceptée, se voit attribuer 3 places.
Les 9 places restantes sont attribuées en fonction des résultats de l'édition précédente.
Ce mode de qualification octroie:
Le tournoi Pan-América, initialement prévu en avril 2006 au Brésil, a été repoussé à juin en raison du grand nombre de joueurs évoluant dans les clubs européens, qui sont toujours en compétition à cette époque.
8 équipes participent à ce tournoi, réparties en deux groupes dont le Brésil et l'Argentine sortent invaincues. Les deux autres équipes qualifiées pour les deux finales sont le Groenland et les États-Unis. Le Brésil et l'Argentine remportent celles-ci et obtiennent leur qualification. La troisième place qualificative est obtenue par le Groenland aux dépens des États-Unis.
Le championnat d'Asie de handball a eu lieu du 12 février au 21 février 2006. Le Koweït et la Corée du Sud, vainqueurs des demi-finales, sont qualifiés. La troisième place est obtenue par le Qatar, vainqueur de l'Iran par 21 à 20.
Les 11 autres équipes participantes au Championnat d'Europe, ainsi que 5 équipes vainqueurs de 5 groupes de qualifications (Grèce, Autriche, République tchèque, Roumanie et Suède) participent à un tour de qualification.
Un tirage au sort, effectué le 5 février à Zurich, a déterminé les rencontres suivantes, disputées sous forme de match aller-retour.
Les deux premiers de chaque groupe accèdent au tour principal et conservent les points obtenus contre l'autre qualifié du même groupe. Ce tour principal est constitué de deux groupes de 6 équipes. Les quatre premiers de chaque groupe sont qualifiés pour des quarts de finale croisés (le premier d'un groupe rencontre le quatrième de l'autre et ainsi de suite).
La Pologne et l'Allemagne d'une part, l'Islande et la France d'autre part, sont départagées grâce à leur meilleure différence de buts particulière (GAP).
Le Danemark et l'Espagne d'une part, la Russie et la Hongrie d'autre part, sont départagées grâce à leur meilleure différence de buts particulière (GAP).
Un débat polémique a eu lieu après la demi-finale Allemagne - France autour de son arbitrage. En effet, les deux arbitres nommés pour cette demi-finale avaient déjà arbitré les matchs de l'équipe d'Allemagne quatre fois de suite, et à chaque fois les équipes se sont plaintes, en particulier l'Espagne après le quart de finale. Le gardien de la sélection espagnole, David Barrufet, déclara: « C'est le plus grand vol que j'ai jamais vécu dans ma carrière. J'ai la certitude que (le résultat de) cette partie a été décidé pour des raisons extra-sportives »[9].
L'IHF a quand même nommé ces arbitres pour les rencontres suivantes. Selon les français, la raison officieuse du dernier but refusé aux Français serait que l'Allemagne devait aller en finale, vu les bénéfices que cela apporte à la fédération allemande et donc aussi à l'IHF. Ainsi Claude Onesta, le sélectionneur français, déclara à l'issue de la rencontre: « Un sentiment d'injustice est présent mais nous restons fiers. On a fait un match héroïque. Ce Mondial est fait pour les Allemands et la pression des instances internationales a certainement joué. Nous savions qu'il fallait 3-4 buts d'avance pour gagner d'un but. »[9],[10].
Des critiques ont également été faites sur le traitement inéquitable entre l’équipe hôte et les équipes invitées : alors que la première était toujours extrêmement proche des salles de compétition, les autres avaient jusqu’à deux heures de bus pour s’y rendre. L’ensemble de l’organisation manquant de fair-play, certains joueurs allemands sont allés s’excuser auprès de leurs partenaires de club étrangers.