Forces armées slovènes
Forces armées slovènes Slovenske vojske | |
Insigne de l'armée slovène | |
Fondation | 1994 |
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Branches | 1re brigade 72e brigade 15e régiment d'aviation 430e division maritime |
Quartier-général | Ljubljana |
Commandement | |
Président de la République | Borut Pahor |
Ministre de la Défense | Karl Erjavec |
Chef d'état-major | Alenka Ermenc (depuis le 27 novembre 2018)[1] |
Main-d'œuvre | |
Âges militaires | 18 ans |
Disponibles au service militaire | 477 592 (16-49 ans) (2010 est.)[2] hommes |
Aptes au service militaire | 392 075 (16-49 ans) (2010 est.)[2] hommes |
Atteignant l'âge militaire chaque année | 9818 (2010)[2] hommes 9305 (2010)[2] femmes |
Actifs | 7 570 (dont 482 civils) (mars 2011)[3] (123) |
Déployés hors du pays | 446 |
Réservistes | 1 623 |
Budgets | |
Budget | 550 millions d'euros (2007) |
Pourcentage du PNB | 1,02 % (2016) 1,6 % (2009)[4] |
Articles annexes | |
Histoire | Guerre de Slovénie |
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Les forces armées slovènes étaient fortes, en janvier 2013, de 7 573 hommes[3] et de 1 583 réservistes[3] soit 9 056 militaires. La conscription fut abolie en 2003. Elles ne sont pas divisées en branches indépendantes, mais comprennent neuf services placés sous un commandement unique.
Histoire
La défense territoriale slovène fondée en 1990 au début de la Dislocation de la Yougoslavie. Elle participa à la courte guerre de Slovénie) suite à l'indépendance du pays face à la Yougoslavie. En 1994, cette milice est remplacé par les forces armées actuelles.
Statut actuel
Une réorganisation majeure des forces armées slovènes est actuellement en cours avec comme objectif de les transformer d’une force de défense territoriale à une force pouvant être déployée principalement pour des missions de maintien de la paix. Après 1993, les forces armées slovènes dépendaient du service militaire obligatoire dont les conscrits recevaient 6 à 7 mois d’entraînement. En 2003, le gouvernement slovène abolit la conscription ans dès le mois de juillet 2004, les forces armées slovènes ont presque été complètement réorganisées en une armée professionnelle basée sur des volontaires.
En 2011, il y a approximativement 7 600 militaires d’active et près de 1 600 en réserve. L’armée slovène est composée de trois brigades, la 1re et la 72e ainsi que d’une brigade aérienne et de défense aérienne. Les principaux matériels, sont en 2018, 14 chars M-84 (et 32 en réserve) et à 30 M-55S (version du T-54 équipé du canon L7 de 105 mm)[1], 48 véhicules de combat d'infanterie Boxer sont espérés à partir de 2019[5].
En plus du 15e régiment d'aviation militaire dotés de 9 avions utilitaires Pilatus PC-9 et une douzaine d’hélicoptères légers et moyens en 2018, l’armée slovène comprend aussi une unité navale, mais ces deux composantes aériennes et navales sont subordonnées à l’armée slovène.
Avec la crise économique de 2008, le part du budget de la défense et les investissements dans ce domaine ont fortement diminués.
En février 2018, la 72e brigade forte de 800 personnes est déclarée inapte au combat par l'OTAN lors d’une série de tests[6].
Le général Alenka Ermenc nommée chef d’état-major des armées en Slovénie le 27 novembre 2018 est la première femme à avoir un tel poste dans le monde[1].
Forces terrestres
Les forces terrestres slovènes sont réparties à travers les 1re et 72e brigades dont les états-majors sont situés respectivement à Ljubljana et à Maribor.
Forces aériennes
Le 15e régiment d'aviation militaire, dont le commandement est situé sur la base aérienne de Cerklje ob Krki, est l'unité aérienne de l'armée slovène. Créée en 1991, suite à l'indépendance de la Slovénie, elle exploite aujourd'hui un petit nombre d'aéronefs.
Directement placée sous le commandement forces armées slovènes, l'unité est également chargée du contrôle de l'espace aérien slovène à travers le 16e centre de contrôle et de contrôle de l'espace aérien situé sur l'aéroport de Zgornji Brnik.
Forces maritimes
La marine de guerre slovène se compose de la 430e division maritime dont l'unique base navale est situé à Ankaran. En 2013, il dispose de deux navires ainsi qu'un détachement de plongeurs et une unité logistique.
Le premier bâtiment qu'il reçoit est un patrouilleur israélien de la classe Super Dvora Mk II , le HPL-21 Ankaran, depuis le .
Lors d’une conférence de presse le 18 juillet 2008, le ministre de la défense slovène a confirmé les projets d’acquisition d’un patrouilleur russe de la classe Svetlyak. Déplaçant 355 tonnes, le navire aura une vitesse maximum de 30 nœuds. L’armement inclut deux canons AK-630m de 30 mm, deux mitrailleuses de 14,5 mm et 16 missiles de défense aérienne. Le navire nommé VNL-11 Triglav est construit par les chantiers navals ALMAZ Shipbuilding de Saint-Pétersbourg et la livraison a lieu le 21 novembre 2010. Le coût total de l’achat serait de 39,4 millions de dollars américains, les deux tiers étant couvert par la dette russe existante.
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Pavillon de beaupré de la Slovénie
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Le VNL-11 Triglav construit en Russie.
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Le patrouilleur slovène HPL-21 Ankaran de classe Super Dvora Mk II
Dépenses
- Budget : 550 millions d'euros[7] (2007)
- Part du PIB : 1,8 % (2007), 0,98% (2013), 1,02 % (2016)[6], objectif 1,14% du PIB d’ici 2024[1].
Organigramme
Déploiements
L'armée slovène est déployée en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo, en Afghanistan[8], en Irak, au Tchad et au Liban. Voici la revue des effectifs slovènes déployés dans le monde le 2011[9] :
- Bosnie-Herzégovine : 29 militaires au sein de la mission EUFOR Althea (auxquels s'ajoutent 4 policiers) ;
- Afghanistan: 78 militaires au sein de la FIAS ;
- Liban : 14 militaires au sein de la FINUL ;
- Kosovo : 320 militaires au sein de la KFOR ;
- 3 observateurs militaires au sein de l'ONUST ;
- Géorgie : 2 observateurs militaires au sein de la mission européenne en Géorgie.
Notes et références
- Laurent Lagneau, « Une femme nommée chef d’état-major des armées en Slovénie », (consulté le ).
- CIA World FactBook
- Page de l'armée slovène
- Données financières des pays de l'OTAN
- « Slovenia officially selects the Boxer 8x8 Armoured Vehicle », sur http://www.armyrecognition.com/, (consulté le ).
- Nicolas Gros-Verheyde, « En Slovénie, l’armée ne passe pas les tests de l’OTAN. Le chef viré », sur Bruxelles2, (consulté le ).
- https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geos/si.html
- http://www.sloveniatimes.com/en/inside.cp2?uid=87F07C9D-5CF0-76BE-6D5D-E619AAA286B2&linkid=news&cid=1BB540C4-EA25-0226-785F-74436DBF408E
- Réseau francophone de recherche sur les opérations de paix
Lien externe
- (sv) Site officiel