Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus

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Les Filles[a] de la charité du Sacré-Cœur de Jésus (FCSCJ) sont regroupées en une congrégation religieuse chrétienne internationale fondée le [1] en France[2] à La Salle-de-Vihiers, dans le diocèse d'Angers, par l’abbé Jean-Maurice Catroux et Rose Giet[b], une de ses paroissiennes.

Histoire

L'institut a connu un développement rapide. À la mort de la fondatrice, en 1848, la congrégation comptait quarante maisons, et quinze ans plus tard, à la mort du fondateur, elle en comptait cent-vingt-huit.

En 1902, les Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus, ouvrent leur première succursale en dehors du territoire français, en Belgique. En 1905, à cause de l'entrée en vigueur des lois sur la laïcisation de l'État français, quatre religieuses s'exilent vers le nord des États-Unis[3] pour élire domicile à Newport dans le Vermont[4]. Deux ans plus tard, en 1907, certaines filles de la charité se déplacent au Canada[2] pour s'établir à Magog et, sollicitées par Mgr Paul LaRocque, à Sherbrooke[5] où leur première maison de noviciat ouvre officiellement le [6].

En 1935, des sœurs de la charité canadiennes partent pour l'Afrique du Sud au Basutoland (maintenant appelé Lesotho) et au Natal (maintenant appelé KwaZulu-Natal), selon la demande de prêtes exportés requérant de l'aide[6].

Au , l'institution comptait 1 067 religieuses vivant dans cent soixante-seize maisons. Les Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus sont présentes au Bénin, au Brésil, au Canada, en France, au Lesotho, au Madagascar, en Polynésie française, aux États-Unis, en Afrique du Sud et au Togo, leur siège général se situant à Montgeron en France, près de Paris.

L'enseignement en France

L’enseignement, au Québec

La première initiative d'enseignement des Sœurs de la charité au Québec, est la fondation d'une crèche et d'une école à Magog, lors de leur arrivée au Canada en 1907[7].

Par la suite, la Congrégation fonde trois établissements d’enseignement privé soit le Scolasticat-École normale Saint-Sacrement (1937), l’École normale Notre-Dame du Sacré-Cœur (1942) et le Collège du Sacré-Cœur (1945), tous situés à Sherbrooke[8].

En 1969, les bâtiments du collège du Sacré-Cœur et l'école normale Notre-Dame du Sacré-Cœur ferment pour être vendus au gouvernement provincial[7]. L'école Notre-Dame du Sacré-Cœur et l'école Saint-Sacrement deviennent alors respectivement les pavillons 3 et 4 du Collège de Sherbrooke.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. « Filles » prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans la locution « les Filles de la charité… » ; pour désigner une sœur individuellement ou un groupe restreint de sœurs, on écrit « une sœur », « une fille de la charité », « des filles de la charité », etc. Source : Conventions typographiques.
  2. Rose Giet est née le et est morte la .

Références

  1. FCSCJ Québec, « Projet audacieux » (consulté le )
  2. a et b FCSCJ Québec, « Un peu d'histoire » (consulté le )
  3. FCSCJ France, « Relire ce passé qui nous a rendues internationales » (consulté le )
  4. (en) William Stewart Wallace, The Encyclopedia of Canada, vol. II, Toronto, University Associates of Canada, , 411 p., p. 179-180
  5. http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~louislarocque/documents/Papiers/LarocquePaul.pdf
  6. a et b http://www.fcscj.net/premieres_annees.htm
  7. a et b http://www.college-sacre-coeur.qc.ca/csc/historique.html
  8. http://www.fcscj.net/education.htm