Robert Wiene
Naissance |
Breslau |
---|---|
Nationalité | Allemand |
Décès |
(à 65 ans) Paris 16e, France |
Profession | Réalisateur & scénariste |
Films notables |
Le Cabinet du docteur Caligari, Les Mains d'Orlac |
Robert Wiene, né le à Breslau (Empire Germanique) et mort le dans la Clinique Rémusat dans le 16e arrondissement de Paris[1], est un réalisateur, scénariste et producteur de cinéma allemand.
Biographie
Né dans une famille d’artiste, son père était un acteur de théâtre renommé et son jeune frère Conrad Wiene travailla aussi dans le monde du cinéma comme réalisateur, scénariste et acteur.
Il s’orientera vers l’Université de Berlin pour y étudier le droit mais c’est en 1908 qu’il s’intéressera au théatre et qu'il se produira dans des petits rôles entant qu'acteur puis il s'orientera vers la mise en scène. Il débute en tant que scénariste vers 1914 pour au final se tourner vers la réalisation.
Sa carrière démarre en 1919 lorsque le producteur Erich Pommer vient le trouver pour adapter le scénario de Carl Mayer et Hans Janowitz. Il s’agit du Cabinet du Docteur Caligari, le film-manifeste du cinéma expressionniste allemand. Robert Wiene apporte quelques modifications au film en rajoutant un prologue ainsi qu'un épilogue qui ont pour but de faire comprendre aux spectateurs qu'il s'agit d'un récit sorti de l'imagination d'un fou. A sa sortie en Allemagne, le film rencontre un grand succès puis il finira par être diffusé partout dans le monde. Le Cabinet du Docteur Caligari est le premier film diffusé aux États-Unis après la fin de la Première Guerre Mondiale. Il continuera de collaboré avec Carl Mayer par la suite.
Par la suite, il met en scène d'autres films empreints de la même étrangeté, comme Raskolnikov (1923) ou Les Mains d'Orlac (1924), qui néanmoins n'ont pas la même force que son film le plus célèbre.
À l'avènement du Troisième Reich, il est contraint à l'exil. Il quitte l'Allemagne pour la Hongrie, puis la Grande-Bretagne et enfin la France. Atteint d'un cancer, il ne peut terminer son dernier film, Ultimatum : c'est un autre réalisateur exilé, Robert Siodmak, qui l'achèvera. [2]
Filmographie partielle
- 1914 : Pauvre Ève (Arme Eva)
- 1915 : Die Konservenbraut
- 1915 : Er rechts, sie links
- 1916 : Das Wandernde Licht
- 1916 : Frau Eva
- 1916 : Das Leben ein Traum
- 1917 : Furcht
- 1920 : Le Cabinet du docteur Caligari
- 1920 : Genuine
- 1920 : Die Nacht der Königin Isabeau
- 1921 : Das Spiel mit dem Feuer
- 1922 : Die Höllische Macht
- 1922 : Raskolnikov
- 1923 : I.N.R.I.
- 1924 : Les Mains d'Orlac (Orlacs Hände)
- 1925 : Le Chevalier à la rose (Der Rosenkavalier)
- 1927 : Sa majesté l'amour
- 1928 : Tu ne mentiras pas
- 1928 : Les Farces de l'amour
- 1930 : Le Procureur Hallers
- 1931 : Panique à Chicago
- 1933 : Dossier 909
- 1934 : Une nuit à Venise
- 1938 : Ultimatum (achevé par Robert Siodmak)
Notes et références
- Archives de Paris 16e, acte de décès no 1396, année 1938 (page 1/31). Robert Wiene est décédé au 21 rue Rémusat à 6h00, né le 27 avril 1875 à Bratislava (Autriche-Hongrie région Slovaque) fils de Carl Wiene et Paulette Löve , époux de Marie Rosa Trinks
- « Le Cabinet du docteur Caligari, film de Robert Wiene », sur www.films-sans-frontieres.fr (consulté le )
Liens externes
- « Robert Wiene » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- (en) « Robert Wiene », sur Find a Grave