Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus

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Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus
Ordre de droit diocésain
Approbation diocésaine 1837
par Montault-Désilles
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Structure et histoire
Fondation 18 décembre 1823
La Salle-de-Vihiers
Fondateur Jean-Maurice Catroux et Rose Giet
Abréviation F.C.S.C.J
Site web
Liste des ordres religieux

Les Filles[a] de la charité du Sacré-Cœur de Jésus forment une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Historique

La congrégation est fondée le 18 décembre 1823 à La Salle-de-Vihiers par Jean-Maurice Catroux (1794-1863) et Rose Giet (1784-1848). Ses constitutions, élaborées par le fondateur, sont approuvées par l'évêque d'Angers en 1837. L’institut connaît un développement rapide, alors qu’à la mort du père Catroux, il compte 40 communautés, à la mort de Rose Giet (quinze ans plus tard), les maisons sont au nombre de 128 avec 378 religieuses.

Dédiées principalement à l’éducation, après la promulgation de lois anti-congrégations en France, les religieuses doivent fermer leurs écoles, beaucoup obtiennent leur diplôme d’infirmière et commencent à se consacrer à des œuvres caritatives. En 1902, les filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus ouvrent la première succursale hors du territoire français en Belgique. En 1905, à cause des lois anticongrégationistes de l'État français, quatre religieuses s'exilent vers le nord des États-Unis pour élire domicile à Newport dans le Vermont. Deux ans plus tard, en 1907, elles essaiment au Canada pour s'établir à Magog puis à Sherbrooke à la sollicitation de Mgr Paul LaRocque[1] où leur première maison de noviciat ouvre officiellement le 6 novembre 1911[2]. En 1935, des sœurs canadiennes partent pour l'Afrique du Sud au Basutoland (maintenant appelé Lesotho) et au Natal (maintenant appelé KwaZulu-Natal) selon la demande de prêtres exportés requérant de l'aide[2].

L'institut reçut le décret pontifical de louange le 27 janvier 1930 ; ses constitutions ont été définitivement approuvées par le Saint-Siège le 7 juillet 1940.

Québec

La première initiative d'enseignement des Sœurs de la charité au Québec est la fondation d'une crèche et d'une école à Magog, lors de leur arrivée au Canada en 1907[3]. Par la suite, la Congrégation fonde trois établissements d’enseignement privé soit le Scolasticat-École normale Saint-Sacrement (1937), l’École normale Notre-Dame du Sacré-Cœur (1942) et le Collège du Sacré-Cœur (1945), tous situés à Sherbrooke[4]. En 1969, les bâtiments du collège du Sacré-Cœur et l'école normale Notre-Dame du Sacré-Cœur ferment pour être vendus au gouvernement provincial[3]. L'école Notre-Dame du Sacré-Cœur et l'école Saint-Sacrement deviennent alors respectivement les pavillons 3 et 4 du Collège de Sherbrooke.

Activités et diffusion

Au , l'institution comptait 1 067 religieuses vivant dans cent soixante-seize maisons. Les Filles de la charité du Sacré-Cœur de Jésus sont présentes au Bénin, au Brésil, au Canada, en France, au Lesotho, au Madagascar, en Polynésie française, aux États-Unis, en Afrique du Sud et au Togo, leur siège général se situant à Montgeron en France, près de Paris.

Notes et références

Notes

  1. « Filles » prend une majuscule initiale pour désigner l’ensemble de l'ordre dans la locution « les Filles de la charité… » ; pour désigner une sœur individuellement ou un groupe restreint de sœurs, on écrit « une sœur », « une fille de la charité », « des filles de la charité », etc. Source : Conventions typographiques.

Références