Françoise Héritier

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Françoise Héritier, née le à Veauche dans la Loire (France) et morte le à Paris, est une anthropologue, ethnologue et féministe française.

Directrice d'étude à l'EHESS, elle a aussi succédé à Claude Lévi-Strauss au Collège de France, inaugurant la chaire d'Étude comparée des sociétés africaines. Lévi-Strauss voyait en elle son successeur[1].

Biographie

Portrait de Françoise Héritier en 1984 par sa fille Katie Héritier.

Françoise Héritier est issue, selon ses termes, d'une « petite bourgeoisie raisonnable sortie de la paysannerie » de la Loire. Elle étudie à Paris, au lycée Racine puis en hypokhâgne au lycée Fénelon. Lors d'un séminaire de Claude Lévi-Strauss en Sorbonne, où il évoque la « parenté à plaisanterie à Fidji », elle a une « révélation » et décide d'étudier l'ethnologie. En 1957, elle part en mission en Haute-Volta (actuel Burkina Faso) avec l'anthropologue Michel Izard, avec qui elle se mariera[2].

Dans la continuité du principal théoricien du structuralisme, Françoise Héritier approfondit la théorie de l'alliance et celle de la prohibition de l'inceste, établies communément sur la notion de circulation des femmes. Elle avance le concept de l'« identique » et de sa « frustration répulsive », reprenant dès lors les approches de Lévi-Strauss et celle du Britannique Alfred Radcliffe-Brown. Elle s'appuie avant tout sur les notions de « nature » et d'« environnement » dans les conceptions des sociétés étudiées.

Comme Claude Lévi-Strauss et comme son successeur Philippe Descola, Françoise Héritier est d'abord directrice d'études à l'EHESS, puis le reste après son élection au Collège de France à la chaire d'anthropologie (succédant à Claude Lévi-Strauss)[2].

De 1998 à 2001, elle est membre du Comité d'éthique du CNRS[3].

Ayant eu comme époux Michel Izard[4] puis Marc Augé[5], elle a signé certaines de ses œuvres sous les autres noms de Françoise Izard-Héritier et Françoise Héritier-Augé.

Elle meurt le jour de son anniversaire, le 15 novembre 2017 à l’âge de 84 ans à Paris à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière[6].

Sur les différences entre homme et femme

Selon Françoise Héritier, la distinction entre féminin et masculin est universelle et « partout, de tout temps et en tout lieu, le masculin est considéré comme supérieur au féminin[7]. » ; elle appelle cela la « valence[8] différentielle des sexes »[9]. Partant des travaux de Claude Lévi-Strauss, elle observe qu'un présupposé fondamental manque à sa théorie de l'alliance : pourquoi les hommes se sentaient-ils le droit d'utiliser les femmes comme monnaie d'échange ?

Elle écrit ainsi : « Cette forme de contrat entre hommes, l’expérience ethnologique nous la montre partout à l’œuvre. Sous toutes les latitudes, dans des groupes très différents les uns des autres, nous voyons des hommes qui échangent des femmes, et non l’inverse. Nous ne voyons jamais des femmes qui échangent des hommes, ni non plus des groupes mixtes, hommes et femmes, qui échangent entre eux des hommes et des femmes. Non, seuls, les hommes ont ce droit, et ils l’ont partout. C’est ce qui me fait dire que la valence différentielle des sexes existait déjà dès le paléolithique, dès les débuts de l’humanité[10]. »

Selon Françoise Héritier, l'observation du monde incluant les différences anatomiques et physiologiques conduit à une classification binaire : « La plus importante des constantes, celle qui parcourt tout le monde animal, dont l’homme fait partie, c’est la différence des sexes. (…) Je crois que la pensée humaine s’est organisée à partir de cette constatation : il existe de l’identique et du différent. Toutes les choses vont ensuite être analysées et classées entre ces deux rubriques (…). Voilà comment pense l’humanité, on n’a pas observé de sociétés qui ne souscrivent pas à cette règle. Dans toutes les langues il y a des catégories binaires, qui opposent le chaud et le froid, le sec et l’humide, le dur et le mou, le haut et le bas, l’actif et le passif, le sain et le malsain…[11] »

Elle considère que dans toutes les langues, ces catégories binaires sont rattachées au masculin ou au féminin. Par exemple, le chaud et le sec sont rattachés au masculin dans la pensée grecque, le froid et l'humide au féminin. Ces catégories sont toujours culturellement hiérarchisées : « L’observation ethnologique nous montre que le positif est toujours du côté du masculin, et le négatif du côté du féminin. Cela ne dépend pas de la catégorie elle-même : les mêmes qualités ne sont pas valorisées de la même manière sous toutes les latitudes. Non, cela dépend de son affectation au sexe masculin ou au sexe féminin. (…) Par exemple, chez nous, en Occident, « actif » (…) est valorisé, et donc associé au masculin, alors que « passif », moins apprécié, est associé au féminin. En Inde, c’est le contraire : la passivité est le signe de la sérénité (…). La passivité ici est masculine et elle est valorisée, l’activité – vue comme toujours un peu désordonnée – est féminine et elle est dévalorisée[12]. »

Ces catégories de valeurs n'ont donc rien d'essentiellement négatif ou positif : elles sont construites et varient selon l'époque et les régions. Si une valeur est considérée comme positive, elle se trouve rattachée au masculin - et cette même valeur pourrait, sous une latitude différente ou à une autre époque, être considérée comme négative et alors être rattachée au féminin.

Elle montre que cette « valence différentielle des sexes », que d'autres comme Bourdieu appellent « domination masculine », résulte de la volonté des hommes, incapables d'enfanter, de contrôler la reproduction[13]. Pour elle, « le privilège exorbitant d’enfanter » a privé les femmes de la maîtrise de leur corps et de leur sexualité. Le prix de ce privilège en a été l'aliénation de leur corps par les hommes. La maîtrise de la fécondité a permis aux femmes de se réapproprier leur corps et constitue une « révolution essentielle »[6].

Lors d'une interview par Libération, Françoise Héritier soutient la thèse de son élève Priscille Touraille selon laquelle la différence de gabarit entre les hommes et les femmes serait « une différence construite » notamment par « une pression de sélection » imposée par l'homme[14]. Elle déclare ainsi :

« L'alimentation des femmes a toujours été sujette à des interdits. Notamment dans les périodes où elles auraient eu besoin d'avoir un surplus de protéines, car enceintes ou allaitantes – je pense à l'Inde, à des sociétés africaines ou amérindiennes. Elles puisent donc énormément dans leur organisme sans que cela soit compensé par une nourriture convenable ; les produits « bons », la viande, le gras, etc. étant réservés prioritairement aux hommes. (...) Cette « pression de sélection » qui dure vraisemblablement depuis l'apparition de Néandertal, il y a 750 000 ans, a entraîné des transformations physiques. A découlé de cela le fait de privilégier les hommes grands et les femmes petites pour arriver à des écarts de taille et de corpulence entre hommes et femmes[14].[pertinence contestée] »

Cette théorie n'est cependant pas soutenue par les données paléoanthropologiques et évolutive, le dimorphisme sexuel étant au contraire plus faible chez les humains que chez les autres grands singes, suggérant un processus inverse, et non lié à des problématiques alimentaires[15].

Prises de position politiques et engagement féministe

Le militantisme féministe de Françoise Héritier lui vient de sa vie familiale, alors qu'elle était chez des cousins en Auvergne : la femme et la sœur servaient le repas, ne s'asseyant jamais, et mangeant les restes de la carcasse du poulet[2].

Françoise Héritier est membre d'honneur de l'association Femmes & Sciences à partir de sa création, en 2000, et membre d'honneur de l'association "Femmes pour le dire, femmes pour agir" (FDFA). Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de non-violence et de paix. Elle soutient, depuis sa création en 2001, le fonds associatif Non-Violence XXI. Elle est l'une des personnalités à l'origine de la création de la chaîne de télévision Arte[réf. nécessaire].

En juillet 2011, elle intègre l'équipe de campagne de Martine Aubry pour l'élection présidentielle de 2012, chargée avec Caroline De Haas de la thématique « Femmes »[16],[2]. En 2012, avec plusieurs autres intellectuels, elle rédige un article dans Le Monde en faveur du candidat à la présidentielle François Hollande intitulé « Pourquoi il faut voter François Hollande », dans lequel elle développe les « raisons impératives d'élire François Hollande Président de la République »[17].

Lors des débats sur la loi Taubira concernant l'ouverture du mariage aux couples homosexuels, elle soutient le texte, notant que le mariage n'est pas sacré et qu'il n'y a pas d'ordre naturel. Elle s'oppose cependant à la gestation pour autrui (GPA), qui, selon elle, pourrait conduire à des abus[2].

Elle a rédigé la préface du livre Les femmes contre l'intégrisme de Maryam Radjavi, publié en mars 2013, où elle écrit : « La misogynie et le rejet de l’égalité des sexes au nom de l’islam constituent (...) la force motrice de l’intégrisme[18]. »

Distinctions

Hommages

Un Collège Françoise Héritier est inauguré à l'Isle-Jourdain dans le Gers en septembre 2018.

La 38e promotion (2018-2019) de l'IRA de Bastia porte son nom[24].

La Ville de Paris a inauguré le le jardin Françoise-Héritier, dans le 14e arrondissement[25].

Le Département de la Seine-Saint-Denis a ouvert le un collège Françoise Héritier dans la commune de Noisy-le-Sec.

La ville de Lyon a inauguré le le groupe scolaire Françoise Héritier[26].

Ouvrages et articles

  • Françoise Izard-Héritier et Michel Izard, Aspects humains de l'aménagement hydro-agricole de la vallée du Sourou, Antony, Les auteurs, 1958.
  • Françoise Izard-Héritier et Michel Izard, Bouna, monographie d'un village pana de la vallée du Sourou, Haute-Volta, Antony, Les auteurs, 1958.
  • Françoise Izard-Héritier et Michel Izard, Les Mossi du Yatenga. Étude de la vie économique et sociale, Antony, Les auteurs, 1959.
  • Françoise Héritier, L'Exercice de la parenté, Paris, Gallimard, 1981.
  • Françoise Héritier-Augé, Leçon inaugurale faite le 25 février 1983 au Collège de France, chaire d'Étude comparée des sociétés africaines, Paris, Collège de France, 1984 [lire en ligne].
  • Françoise Héritier-Augé et Élisabeth Copet-Rougier (édition et présentation), Les Complexités de l'alliance, vol. I, Les Systèmes semi-complexes, Montreux, Gordon and Breach Science Publishers ; Paris, Éditions des Archives contemporaines, 1990.
  • Françoise Héritier-Augé (dir.), Les Musées de l'éducation nationale, Mission d'étude et de réflexion, rapport au ministre d'État, ministre de l'éducation nationale, rédaction par Maurice Godelier, Étienne Guyon, Maurice Mattauer, Philippe Taquet et coll. ; mars 1990, revu et corrigé en février 1991, Paris, La Documentation Française, 1991.
  • Françoise Héritier-Augé, « Le corps en morceaux, moitiés d'hommes, pieds déchaussés et sauteurs à cloche-pied », Terrain, no 18, mars 1992, p. 5-14 [lire en ligne].
  • Françoise Héritier-Augé et Élisabeth Copet-Rougier (édition et présentation), Les Complexités de l'alliance, vol. III, Économie, politique et fondements symboliques, Afrique, Paris et Bruxelles, Éditions des Archives contemporaines; Yverdon, Gordon and Beach science publications, 1993.
  • Françoise Héritier-Augé et Élisabeth Copet-Rougier (édition et présentation), Les Complexités de l'alliance, vol. IV, Économie, politique et fondements symboliques, Paris et Bruxelles, Éditions des Archives contemporaines; Yverdon, Suisse, Gordon and Beach science publications, 1994.
  • Françoise Héritier, Boris Cyrulnik et Aldo Naouri avec la collaboration de Dominique Vrignaud et Margarita Xanthakou, De l'inceste, Paris, Odile Jacob, 1994.
  • Françoise Héritier, Les Deux Sœurs et leur Mère : anthropologie de l'inceste, Paris, Odile Jacob, 1994 ; rééd. 1997. (ISBN 2-7381-0523-8)
  • Françoise Héritier, De la violence I, séminaire de Françoise Héritier, avec les contributions de Étienne Balibar, Daniel Defert, Baber Johansen, et al., Paris, Odile Jacob, 1996. (ISBN 2-7381-0408-8). Exposés présentés dans le cadre du séminaire de F. Héritier au Collège de France, janvier-mars 1995 ; rééd. 2005. (ISBN 2-7381-1605-1).
  • Françoise Héritier, De la violence II, séminaire de Françoise Héritier, avec les contributions de Jackie Assayag, Henri Atlan, Florence Burgat, et al., Paris, Odile Jacob, 1999. (ISBN 2-7381-1625-6). Exposés présentés dans le cadre du séminaire de F. Héritier au Collège de France, 1996-1997 ; rééd. 2005. (ISBN 2-7381-0624-2).
  • Étienne-Émile Baulieu, Françoise Héritier, Henri Leridon (dir.), Contraception, contrainte ou liberté ?, Actes du colloque organisé au Collège de France, 9 et 10 octobre 1998, Paris, Odile Jacob, 1999. (ISBN 2-7381-0722-2).
  • Françoise Héritier, Masculin-Féminin I. La Pensée de la différence, Paris, Odile Jacob, 1996 ; rééd. 2002.
  • Françoise Héritier, Masculin-Féminin II. Dissoudre la hiérarchie, Paris, Odile Jacob, 2002. (ISBN 2-7381-1090-8).
  • Françoise Héritier, Masculin-Féminin, 2 vol., Paris, Odile Jacob, 2007. Réédition de volumes parus séparément, comprend : I. La pensée de la différence ; II. Dissoudre la hiérarchie (ISBN 978-2-7381-2040-3) (vol. 1) ; (ISBN 978-2-7381-2041-0) (vol. 2).
  • Françoise Héritier, L'Identique et le Différent : entretiens avec Caroline Broué, La Tour-d'Aigues, Éditions de l'Aube, 2008. (ISBN 978-2-7526-0424-8).
  • Françoise Héritier et Margarita Xanthakou (dir.), Corps et affects, Paris, Odile Jacob, 2004. (ISBN 2-7381-1522-5).
  • Françoise Héritier, Retour aux sources, Paris, Galilée, 2010. (ISBN 978-2-7186-0833-4).
  • Françoise Héritier, La Différence des sexes, Paris, Bayard jeunesse, 2010. (ISBN 9782227481435).
  • Françoise Héritier, Hommes, femmes : la construction de la différence, Paris, Le Pommier, 2010. (ISBN 978-2-7465-0508-7).
  • Françoise Héritier, Michelle Perrot, Sylviane Agacinski, Nicole Bacharan, La plus belle histoire des femmes, Seuil, , 308 p. (ISBN 9782020495288).
  • Françoise Héritier, Le Sel de la vie, Paris, Odile Jacob, 2012. Prix Simone-Veil 2012. (ISBN 978-2738127549).
  • Françoise Héritier, Le Goût des mots, Paris, Odile Jacob, 2013. (ISBN 978-2738130013).
  • Françoise Héritier, Au gré des jours, Paris, Odile Jacob, 2017. (ISBN 978-2738139566). Prix spécial du jury Femina 2017.


Notes et références

  1. Denis Bertholet, Claude Lévi-Strauss, Odile Jacob, 2008, p. 380.
  2. a b c d et e Eugénie Bastié, « Françoise Héritier, anthropologue et militante féministe », Le Figaro, jeudi 16 novembre 2017, page 37.
  3. « Composition des COMETS », sur CNRS (consulté le ).
  4. « Le terrain de la vie », Le Monde, 16 février 2012.
  5. L'anthropologue Françoise Héritier, Le Monde, 16 novembre 2017.
  6. a et b Jean Birnbaum et Anne Chemin, « L’ethnologue et anthropologue Françoise Héritier est morte », Le monde,‎ (lire en ligne).
  7. Héritier 2011, p. 21.
  8. Le Grand Robert de la langue française, 2005-2006 : « (Psychologie) Puissance d’attraction (valence positive) ou de répulsion (valence négative) d’un objet ou d’une activité. »
  9. « Il est plus dur d’être une femme que d’être un homme », Le JDD, 12 juin 2011
  10. Héritier 2011, p. 24.
  11. Héritier 2011, p. 25-26.
  12. Héritier 2011, p. 27.
  13. Agnès Fine, « Françoise Héritier, Masculin, Féminin. La pensée de la différence. Paris, O. Jacob, 1996. », Clio, Histoire‚ femmes et sociétés, no 8,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. a et b Françoise Héritier (Collège de France), Libération, 10 avril 2007, supplément Femmes et pouvoir, page S6.
  15. Jean-Jacques Hublin, « Traits de vie et contraintes énergétiques au cours de l'évolution humaine : Histoire de vie et reproduction », sur college-de-france.fr, Collège de France, .
  16. « L'équipe de campagne de Martine Aubry », sur martineaubry.fr.
  17. « Pourquoi il faut voter François Hollande », Le Monde, 4 mai 2012.
  18. Maryam Radjavi, Les femmes contre l'intégrisme, coll. « Coups de gueule », , 223 p. (ISBN 9782350134154).
  19. Biographie, sur France Culture.
  20. « Cérémonie de la remise des prix Joliot-Curie », sur videotheque.cnrs.fr (consulté le )
  21. Décret du 13 mai 2011 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier.
  22. Décret du 18 avril 2014 portant élévation aux dignités de grand'croix et de grand officier (lire en ligne).
  23. Thomas Vincy, « Le Femina accorde un Prix spécial à Françoise Héritier », Livres Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Association des Elèves de l'IRA de Bastia (AEIRAB) », sur Institut régional d'administration de Bastia (consulté le ).
  25. « FDFA / 26 juin : Inauguration du jardin Françoise Héritier » (consulté le ).
  26. Inauguration du groupe scolaire Françoise Héritier, Académie de Lyon 2 octobre 2019

Voir aussi

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Bibliographie

Livres et revues

  • « Françoise Héritier », in Anne Dhoquois (dir.), Comment je suis devenu ethnologue, recueil d'entretiens, Paris, Le Cavalier Bleu, 2008 (ISBN 9782846701945).
  • Caroline Broué, L'Identique et le Différent : entretiens avec Françoise Héritier, Paris, Éditions de l'Aube/Radio France, 2008, 108 p.

Documentaires

Articles

  • Jean-Yves Nau, « "Le sida soulève le problème essentiel des droits de l'homme", nous déclare Mme Françoise Héritier-Augé, présidente du Conseil national sur la maladie », Le Monde, 14 février 1989
  • Jean Birnbaum, « Françoise Héritier, l'anthropologie faite femme », Le Monde, 5 octobre 2000
  • « Entretien avec Françoise Héritier », in Les nouvelles frontières de la vie privée, Sciences humaines, no 140, juillet 2003
  • Catherine Bédarida, « Françoise Héritier », Le Monde, supplément spécial, 18 juin 2006
  • « Pourquoi je suis structuraliste », propos recueillis par Nicolas Journet in Comprendre Claude Lévi-Strauss, Sciences humaines, numéro spécial no 8, novembre-décembre 2008
  • Martine Delahaye, « Françoise Héritier, la pensée de la différence », Le Monde, 11 janvier 2009
  • Nicolas Truong, « Une anthropologue dans la cité », Le Monde, 14 avril 2009
  • Diane Lamoureux, « Françoise HÉRITIER, Masculin / Féminin II. Dissoudre la hiérarchie. Paris, Odile Jacob, 2002, 433 p. », compte-rendu de lecture, Cultures et médicaments, Volume 27, numéro 2, 2003, DOI 10.7202/007458ar

Filmographie

Articles connexes

Liens externes